RSA-Wauquiez : cinq heures de "travail social" pour lutter contre l'"assistanat
- il y a 13 ans
Mise en ligne le lundi 9 mai 201
Monsieur le ministre Laurent wauquiez T'a pas honte tous dehors en 2012
Afin de lutter contre « l’assistanat » qu’il qualifie de « cancer de la société française », le ministre des Affaires européennes souhaite que les personnes qui touchent le RSA soient redevables de cinq heures de « travail social » par semaine.
Laurent Wauquiez va déposer un projet de loi qui va dans ce sens. Par « travail social », le ministre entend « surveillance de sorties d'école, travaux de nettoyage ou encore accueil de service public».
Les réactions n’ont pas tardé. Marie-Georges Buffet s’insurge contre ce projet «Les personnes qui touchent le RSA ne demandent pas cinq heures de travail social, (...) elles veulent travailler et gagner le Smic». Elle n’est pas la seule à être contre ce projet de loi.
Comme le souligne Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), «on ne vit pas bien avec le RSA». Elle met également le chiffre suivant en avant : « Seulement 2.5% des personnes touchant le RSA sont des fraudeurs ».
Monsieur le ministre Laurent wauquiez T'a pas honte tous dehors en 2012
Afin de lutter contre « l’assistanat » qu’il qualifie de « cancer de la société française », le ministre des Affaires européennes souhaite que les personnes qui touchent le RSA soient redevables de cinq heures de « travail social » par semaine.
Laurent Wauquiez va déposer un projet de loi qui va dans ce sens. Par « travail social », le ministre entend « surveillance de sorties d'école, travaux de nettoyage ou encore accueil de service public».
Les réactions n’ont pas tardé. Marie-Georges Buffet s’insurge contre ce projet «Les personnes qui touchent le RSA ne demandent pas cinq heures de travail social, (...) elles veulent travailler et gagner le Smic». Elle n’est pas la seule à être contre ce projet de loi.
Comme le souligne Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), «on ne vit pas bien avec le RSA». Elle met également le chiffre suivant en avant : « Seulement 2.5% des personnes touchant le RSA sont des fraudeurs ».