Exposition du 3 février au 5 mars
Portraits de femmes: chaque toile tendue sur le châssis porte dans son tissage les motifs répétés qui font de la robe qu’elle supporte une robe à fleurs. Les fleurs sont ici comme le moyen d’évoquer un paysage et d’y intégrer des personnages féminins. Chaque tissu, par sa matière, son décor, sa couleur est en accord avec le caractère de la robe.
Mais ces peintures ne sont pas simplement l’image d’une robe, elles se veulent être le portrait de la femme qui a choisi cette robe en accord avec elle-même, avec son corps, avec sa personnalité. Elles se veulent être complètement son portrait, tant il est vrai que le vêtement , enveloppe du corps peut aussi en être sa représentation symbolique.
La souffrance que crée la nécessité de se séparer des vêtements d’une personne aimée et disparue en est bien la preuve .
Les robes qui m’ont servi de modèle ont une histoire. Rencontrées chez les Emmaüs de Pontigny dans l’Yonne ou de Esvre en Touraine ou chez les fripiers des marchés de Sens ou de Joigny, elles ont été portées par les femmes qui les avaient choisies. Elles en sont la mémoire. Mais si ces robes symbolisent leur corps, si elles en sont la mémoire, elles en soulignent en même temps l’absence.
Dans la partie haute de la toile , le graphisme noir de la robe reste dans le plan et s’apparente aux tracés des patron de mode. Dans le bas de la toile , la robe prend du volume, sort du plan. Le corps l’habite encore .
Exposition programmée avec le Musée départemental du textile de Labastide Rouairoux et l’Espace Saint Cyprien(Toulouse) dans le cadre de la manifestation Pénélopée matière à mémoire, projet pédagogique "couleur et matière" autour des archives du Musée.
Claude Cornu expose du 20 mars au 20 avril au Musée du Textile de Labastide Rouairoux (Tarn)
Portraits de femmes: chaque toile tendue sur le châssis porte dans son tissage les motifs répétés qui font de la robe qu’elle supporte une robe à fleurs. Les fleurs sont ici comme le moyen d’évoquer un paysage et d’y intégrer des personnages féminins. Chaque tissu, par sa matière, son décor, sa couleur est en accord avec le caractère de la robe.
Mais ces peintures ne sont pas simplement l’image d’une robe, elles se veulent être le portrait de la femme qui a choisi cette robe en accord avec elle-même, avec son corps, avec sa personnalité. Elles se veulent être complètement son portrait, tant il est vrai que le vêtement , enveloppe du corps peut aussi en être sa représentation symbolique.
La souffrance que crée la nécessité de se séparer des vêtements d’une personne aimée et disparue en est bien la preuve .
Les robes qui m’ont servi de modèle ont une histoire. Rencontrées chez les Emmaüs de Pontigny dans l’Yonne ou de Esvre en Touraine ou chez les fripiers des marchés de Sens ou de Joigny, elles ont été portées par les femmes qui les avaient choisies. Elles en sont la mémoire. Mais si ces robes symbolisent leur corps, si elles en sont la mémoire, elles en soulignent en même temps l’absence.
Dans la partie haute de la toile , le graphisme noir de la robe reste dans le plan et s’apparente aux tracés des patron de mode. Dans le bas de la toile , la robe prend du volume, sort du plan. Le corps l’habite encore .
Exposition programmée avec le Musée départemental du textile de Labastide Rouairoux et l’Espace Saint Cyprien(Toulouse) dans le cadre de la manifestation Pénélopée matière à mémoire, projet pédagogique "couleur et matière" autour des archives du Musée.
Claude Cornu expose du 20 mars au 20 avril au Musée du Textile de Labastide Rouairoux (Tarn)
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Art et design