Ce poème qui se suffit à lui-même est ici en dialogue avec Gabriel Fauré et la voix devient cet archet qui frotte les mots de cet instrument qu'est le texte et dont le luthier est le poète.
Avec en mémoire l'autoportrait L'homme blessé de Gustave Courbet, qui, à l’image de l’écriture, est une sorte d'agonie confondue au sommeil. « La littérature est une blessure par où jaillit l'indispensable divorce entre les mots et les choses. Par cette plaie, nous pouvons perdre tout notre sang ». Carlos Fuentes, Diane ou La chasseresse solitaire, Gallimard, 1999.