Brahms, un immense romantique allemand, avec des sonorités particulièrement profondes et sensuelles, pas forcément facile à aborder, que ce soit dans l'écoute ou l'interprétation. Ici, un des 3 chef-d'oeuvres de l'opus 117, le n°1 "Andante Moderato", c'est un des compositeurs les plus difficiles à jouer pour moi, car même si son oeuvre est génialement et sublimement écrite, elle nécessite de la part du pianiste une introspection et une immersion totale.
"Dans cette page doucement résignée, Brahms s'inspire d'une ancienne berceuse écossaise. Le premier thème, tendre et maternel, chanté par une voix intermédiaire, est enveloppé dans une double pédale continue de mi bémol. Quatre mesures de ritournelle modulent vers la partie centrale (Piu adagio) en mi bémol mineur, qui traduit la désespoir de la mère abandonnée. La reprise variée du premier thème est une merveille de poésie : le thème, en octaves, est partagé entre les deux mains, - surmonté d'accords tristes et d'arabesques qui épousent la forme d'un canon" F.R.Tranchefort (Guide de la musique de piano)
"Dans cette page doucement résignée, Brahms s'inspire d'une ancienne berceuse écossaise. Le premier thème, tendre et maternel, chanté par une voix intermédiaire, est enveloppé dans une double pédale continue de mi bémol. Quatre mesures de ritournelle modulent vers la partie centrale (Piu adagio) en mi bémol mineur, qui traduit la désespoir de la mère abandonnée. La reprise variée du premier thème est une merveille de poésie : le thème, en octaves, est partagé entre les deux mains, - surmonté d'accords tristes et d'arabesques qui épousent la forme d'un canon" F.R.Tranchefort (Guide de la musique de piano)
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