• il y a 14 ans
Le jeudi 8 avril 2010 à l' AG des Scop, Patrick Viveret s'exprime sur la crise et de l'état du monde.
Extraits :
"Sur le plan de la crise sociale il suffit de rappeler les chiffres officiels des Nations Unis. Quand vous avez la fortune personnelle de 225 personnes qui est égale aux revenus cumulés de 2 milliards et demi d’êtres humains, le vivre ensemble de l’humanité sur cette planète est insoutenable."

"Quand vous avez un projet de vie à 24h, vous ne pouvez pas être mobilisés sur des enjeux à 20 ou 30 ans, qui sont des enjeux de court terme, d’un point de vue écologique, mais qui sont évidemment hors de portée de ces stratégies de pures survies."

"L’économie sociale et solidaire est la branche économique d’un projet plus large, qui doit s’exprimer tout autant dans un autre rapport au pouvoir sur le plan politique, là ou l’économie est dans un autre rapport à l’entreprise et à la richesse. Mais qui doit aussi s’exprimer, dans un autre rapport à l’enjeu éducatif. "

"Toute la naissance d’une société civile mondiale qui s’est constituée à travers les forums sociaux mondiaux ça fait intégralement partie des réponses coopératives et solidaires au modèle de la dérégulation de la compétition et de la délocalisation. "

"associer :
de la résistance créatrice face à de l’inacceptable
de la vision transformatrice
de l’expérimentation anticipatrice.
Nous avons besoin des trois éléments."

"Je rappelle que le mot valeur dans toutes les langues latines, ça veut dire force de vie. La valeur ajoutée, normalement ça devrait être du supplément de force de vie. Que ce qu’on appelle de la destruction de valeur, c’est au premier chef de la destruction de valeur écologique ou de la destruction de valeur humaine. Et que, à terme, parmi les éléments de transformation, ça doit aller jusqu’à des systèmes comptables qui induisent la possibilité d’un dépôt de bilan écologique ou social. Donc ça peut aller très loin. "

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