• il y a 14 ans
Le préfet des Hauts-de-Seine a lancé un ultimatum aux expulsés de Gennevilliers et menace maintenant de les chasser par la force de leur campement de fortune installé près de la mairie.
Depuis 2004, plusieurs dizaines de familles voient leurs droits bafoués par l'ensemble des autorités qui s'emploient à chasser les pauvres hors du 92.
La mairie leur a d'abord refusé de leur attribuer des logements sociaux et de scolariser les enfants prétextant que l'immeuble où vivaient les familles, appartenant à GDF-Suez, était voué à la démolition et que ses habitants n'avaient donc pas d'existence légale !
Début avril, la Préfecture les expulse violemment du 133 de la rue Marcel Paul et arrête 8 sans-papiers dont une partie est encore en centre de rétention. Aucune solution globale n'est proposée aux expulsés qui tiennent le siège dans la rue malgré le retour du froid, grâce à leur détermination, l'aide de la population, les associations telles le DAL et des militants du NPA.
L'immeuble appartenant à GDF avait pourtant été jugé habitable par un expert judiciaire. Les familles avaient même proposé de payer un loyer, ce que la multinationale a refusé. Le bâtiment est aujourd'hui muré, le toit a été retiré et un vigile monte la garde en permanence pour empêcher toute réoccupation.
Jusqu'où ira la violence, le déni de justice et le mépris des autorités des Hauts-de-Seine vis-à-vis de travailleurs précaires et leurs familles ? Honte au Préfet. Honte à GDF Suez. Honte au Maire de Gennevilliers.

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