Du RPR à l'UMP, la droite la plus bête du monde (1)

Juin 1995 : Dans l'entre-deux-tours des élections municipales, le secrétaire général du RPR Jean-François Mancel, sur ordre d'Alain Juppé alors premier ministre, indique que son parti refusera tout accord de désistement avec le FN quitte à favoriser l'élection de maires socialistes.

Mars 1998 : Refusant d'appliquer les consignes de son parti, Jean-François Mancel passe un accord de désistement réciproque avec le FN dans 3 cantons. Il est immédiatement exclu du RPR à la demande de Philippe Séguin et de Nicolas Sarkozy, mais il est réélu président du conseil général malgré la vague rose et bat l'ancien chef de cabinet de François Mitterrand, la socialiste Béatrice Marre. Le Front National fait quant à lui pour la première fois son entrée au sein du conseil général de l'Oise en décrochant 2 sièges.