• il y a 14 ans
La profession d'infirmier(e) occupe une place centrale dans l’organisation des soins en france. Elle est aujourd’hui la victime d’une tentative de mise au pas par le gouvernement qui veut imposer, malgré les multiples contestations, des réformes de fond de notre système de santé pourtant reconnues il y a encore peu de temps comme le meilleur au monde. Les ordres professionnels imposés par voie législative servent à cela .
Depuis le mois de septembre 2009, date des premiers appels à inscription et à cotisation, les professionnels infirmiers, à l’instar des kinés, sont rentrés en résistance avec l’appui de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, UNSA, SUD, CFTC, SNICS-FSU pour l’abrogation des ordres professionnels.
Ils refusent de retourner le dossier d’inscription et organise des actions collectives pour faire entendre leurs voix.

Ce n’est en effet, pas par hasard, si la mise en place des ordres professionnels arrive au moment où d’importantes réformes sont en cours. Le gouvernement a besoin de démultiplier les instances, de diviser les professions (la discussion est ouverte pour des ordres concernant les aides soignants et psychologues) et leurs représentants, de contenir les contestations, pour imposer ses projets de régression:

La loi HPST qui met à mal le système de santé publique. L’hôpital doit être «rentable». Pour ce faire, il doit «produire des actes», qui à terme seront essentiellement réalisés par des libéraux. Cette politique de «saucissonnage» des soins se fait au détriment d’une prise en charge globale.

La refonte des études des professions médicales et paramédicales au service de la déqualification des emplois. Sous couvert d’améliorer la nécessaire «coopération des professionnels de santé» et de «reconnaître les niveaux de qualification», le Ministère a entrepris la transformation des contenus professionnels afin de limiter le nombre de professionnels éligibles au niveau Licence et Master.

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