Le Radeau de la Méduse, Jérôme MESNAGER

  • il y a 15 ans
Quand l’art urbain défie l’art officiel, quand le musée débarque dans la rue, une galerie du Louvre peut
s’improviser sur un pan de mur du Canal Saint-Martin. Le jeu du street art entre l’artiste, le support
et le temps, se complique ultérieurement : la confrontation avec le modèle est obligatoire (et quasi
toujours sanglante) et l’environnement rentre avec force dans l’oeuvre. L’approche avec les maîtres
officiels de l’histoire de l’art est souvent irrévérencieuse, l’esprit est celui de la dérision et de l’ironie :
sorte de tentative d’assassinat de l’aura de ces oeuvres-icônes masquée en hommage artistique.
L’environnement complique ensuite la signification et la perception de l’image.
Ainsi, Le Radeau de la Méduse de Géricault re-vu par Jérôme MESNAGER glisse doucement sur la rive du canal, transporté par les eaux placides et son drame touche à sa fin.

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