C'est ma vie, c'est mes peines

TEEDAI "C'est ma vie c'est mes peines" réal. marcela torres

Charlotte d’Ornellas : «On dit sans cesse que la France est un pays répressif, c’est vrai quand on lit le code pénal, c’est parfois vrai quand on voit les peines prononcées, ça n’est absolument pas vrai sur les peines appliquées»

Jérémy Kalfon, avocat : «La difficulté des peines plancher, c'est que la peine maximum encourue ne fait peur à personne»

Gérald Darmanin : «Dans le projet de loi que nous proposons, ce n’est plus une délit, c’est un crime. […] Quand les magistrats donnent des petites peines de prison aux passeurs, ce n’est pas qu’ils sont laxistes, c’est que notre propre loi est laxiste»

C’est quoi les peines planchers ?

Gaya pour les peines de coeur, c'est mieux que les régimes

Florence Portelli : «Ce n’est pas un problème d’effectifs de police, c’est un problème de justice et d’exécution des peines»

Virginie Bensoussan-Brulé : « Il est une bonne chose que les peines soient aggravées. C’est cela qui va permettre de comprendre que l’on ne peut pas impunément un élu local»

Naïma Charaï : «Ce qui nous met très en colère, c'est la faiblesse des peines»

Olivier Fisher, victime du 13-Novembre, sur les peines: "C'est un message extrêmement clair aux personnes tentées par l'islamisme radical"

"Ce qui guide la réforme sur la question des peines, c’est l’intérêt du justiciable", dit la ministre de la Justice

Jean-Michel Fauvergue : «Moi ce qui me semble le plus important, c'est que les peines soient appliquées»

Georges Fenech : «On attend qu'une chose, c'est que la police les identifient [...] Il faut que les peines qui seront prononcées soient exemplaires»

Najwa El Haïté : «Depuis le 1er janvier 2023, les remises de peines ne sont plus automatiques, c’est du cas par cas»

Les peines automatiques, c’est une façon hypocrite de réguler la population carcérale, on le fait sans le dire" (Éric Dupond-Moretti)

C'est quoi les peines planchers ?

Mobilisation des policiers : «On est surpris du message que la justice a pu envoyer aux délinquants en mettant des peines aussi minimes. C'est-à-dire : "Allez-y !"»

Éric Dupond-Moretti: "En 2010, il y a 116.000 peines de prison prononcées, en 2019 132.000, vous trouvez que c'est laxiste ?"

Procès Charlie: pour Richard Malka, "il y a des peines lourdes, très lourdes, one ne peut jamais s'en réjouir mais parfois c'est nécessaire"

Call Me By Your Name : "C'est le souvenir de quelque chose qu'on a tous vécu, les joies et les peines d'un premier amour"

"Menacer de peines de prison des restaurateurs alors qu'on est pas capable de sanctionner les jeunes délinquants, c'est inadmissible" (Damien Abad)

Julien Dray sur les peines minimales : « C'est pas parce que vous dites aux délinquants qu'ils vont faire 30 ans de prison que vous allez leur faire peur, ils en ont rien à foutre, ils sont pas en train de compter leurs points retraite »

Suppression des crédits automatiques de réduction de peines : "L'automaticité, c'est fait pour les machines, pas pour les êtres humains : il faut que des efforts soient accomplis" (Éric Dupond-Moretti)

Gilles-William Goldnadel : «Les chiffres n’ont aucune valeur. Ce qui compte c’est l’exécution des peines […] La jeune femme serait encore vivante s’il n’y avait pas eu ce laxisme là»

Pascal Durand : "Les peines plancher c'est n'importe quoi" 1908