Barouder en Afrique, c’est beau mais difficile,
L’eau est pleine de requins de crabes et de crocodiles,
La forêt grouille de lions et ce n’est pas rigolo
De se faire bouffer avec son appareil photo
Quand on dort bouche ouverte il arrive qu’une mygale
Vous saute dedans et vous grignote les amygdales
Il vous faut renoncer aux vies aventureuses,
Mais si vous tenez à épater votre coiffeuse
Garer votre 4x4 devant son p’tit salon
Loin des mygales, des lions et des serpents pythons
Grace aux Uv, et au couteau suisse en inox,
Elle pourra rêver que vous êtes Indiana Jones
C’est plus fort que vous, l’Afrique vous habite,
Les négresses aux seins nus vous font bondir la rime
Les tambours des ténèbres vous chatouillent les gènes
Vous êtes à point pour le grand Raid Paris-Vincennes.
Parler avec tam tam
Garer vous prudemment du côté du château.
Déjà vous entendez feuler les lions du zoo
Prudence les pigeons...chient sur les explorateurs
Mais dans l’œil gauche, il parait que ca porte bonheur
Allumez les Camel pour avoir du courage,
Et d’une main experte écartez les branchages
Oh stupeur à deux pas de la ville lumière ;
Vous découvrez une tribu de l’âge de pierre
Musique avec guitare
C’est les maliens qui vivent devant le château de Vincennes
Ils sont plus de mille
Dans des conditions d’hygiènes qu’on image mal
Quand on va au coiffeur deux fois par mois
au volant d’une Range Rover
Les commerçants du coin sont très couleur locales,
Ils débarquent tout droit d’un roman colonial
Les patrons de bistrots sont des français purs sangs
Avec leur tête de nœud et leur berger allemand
Les femmes en boubou, les bébés tout crépu
Les CRS viriles et les chiottards ( ?) qui puent
Vérifient la devise
Les hommes naissent libres et égaux, sauf les négros
On a colonisé pour la bonne raison
Qu’il fallait leur apprendre à bâtir des maisons
Ces temps sont révolus, aujourd’hui se sont eux,
Qui nous apprennent à faire des cabanes en banlieue
Au retour buriner par le vent du périph,
Faites une soirée diapos chez votre coupeuse de tifs,
Sur fond sonore de lion qui feule dans la savane,
D’admiration elle vous étreindra la banane
Alors vous rendrez grâce aux maliens sans maison
Qui sont déjà partis pour d’autres horizons
Montfermeil, Argenteuil, Pontoise, Mantes la jolie,
Destination de rêves pour futurs safaris...
L’eau est pleine de requins de crabes et de crocodiles,
La forêt grouille de lions et ce n’est pas rigolo
De se faire bouffer avec son appareil photo
Quand on dort bouche ouverte il arrive qu’une mygale
Vous saute dedans et vous grignote les amygdales
Il vous faut renoncer aux vies aventureuses,
Mais si vous tenez à épater votre coiffeuse
Garer votre 4x4 devant son p’tit salon
Loin des mygales, des lions et des serpents pythons
Grace aux Uv, et au couteau suisse en inox,
Elle pourra rêver que vous êtes Indiana Jones
C’est plus fort que vous, l’Afrique vous habite,
Les négresses aux seins nus vous font bondir la rime
Les tambours des ténèbres vous chatouillent les gènes
Vous êtes à point pour le grand Raid Paris-Vincennes.
Parler avec tam tam
Garer vous prudemment du côté du château.
Déjà vous entendez feuler les lions du zoo
Prudence les pigeons...chient sur les explorateurs
Mais dans l’œil gauche, il parait que ca porte bonheur
Allumez les Camel pour avoir du courage,
Et d’une main experte écartez les branchages
Oh stupeur à deux pas de la ville lumière ;
Vous découvrez une tribu de l’âge de pierre
Musique avec guitare
C’est les maliens qui vivent devant le château de Vincennes
Ils sont plus de mille
Dans des conditions d’hygiènes qu’on image mal
Quand on va au coiffeur deux fois par mois
au volant d’une Range Rover
Les commerçants du coin sont très couleur locales,
Ils débarquent tout droit d’un roman colonial
Les patrons de bistrots sont des français purs sangs
Avec leur tête de nœud et leur berger allemand
Les femmes en boubou, les bébés tout crépu
Les CRS viriles et les chiottards ( ?) qui puent
Vérifient la devise
Les hommes naissent libres et égaux, sauf les négros
On a colonisé pour la bonne raison
Qu’il fallait leur apprendre à bâtir des maisons
Ces temps sont révolus, aujourd’hui se sont eux,
Qui nous apprennent à faire des cabanes en banlieue
Au retour buriner par le vent du périph,
Faites une soirée diapos chez votre coupeuse de tifs,
Sur fond sonore de lion qui feule dans la savane,
D’admiration elle vous étreindra la banane
Alors vous rendrez grâce aux maliens sans maison
Qui sont déjà partis pour d’autres horizons
Montfermeil, Argenteuil, Pontoise, Mantes la jolie,
Destination de rêves pour futurs safaris...
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