DJ Spooky & Matthew Shipp
- il y a 15 ans
Un film de Jacques Goldstein de la collection Freedom now!
DVD disponible sur le site de la Huit : http://www.lahuit.com/article/fra/dj-spooky-matthew-shipp-trio
DJ Spooky et Matthew Shipp incarnent la quintessence du son new-yorkais contemporain. Ils
jouent une musique savante et sauvage, subtil mélange de free jazz et de hip hop. Il se dégage
de leurs concerts une énergie et une tension urbaine directement issues de la musique de rue,
mais chez eux elle s’accompagne d’une conscience historique, culturelle et sociale. Ce qui
s’écoute et se regarde lors de leurs concerts reflète le New York d’aujourd’hui : une mégalopole
métissée, véritable avant-garde culturelle d’une Amérique traumatisée. Pour restituer cette
énergie aventureuse le dispositif de tournage est à la fois radical et simple : quatre caméras
sur scène à l’épaule, un point de vue sans distance, de l’intérieur, « embedded », embarqué
dans un maelström de rythmes et de plans servis par un montage hyper cut saturant la rétine.
Une aventure musicale et visuelle parfois éprouvante qui restitue bien les tensions qui étaient à
l’oeuvre dans une Amérique qui, lorsque ce film a été tourné, n’avait pas déjà tenté de renouer
avec son rêve…
DVD disponible sur le site de la Huit : http://www.lahuit.com/article/fra/dj-spooky-matthew-shipp-trio
DJ Spooky et Matthew Shipp incarnent la quintessence du son new-yorkais contemporain. Ils
jouent une musique savante et sauvage, subtil mélange de free jazz et de hip hop. Il se dégage
de leurs concerts une énergie et une tension urbaine directement issues de la musique de rue,
mais chez eux elle s’accompagne d’une conscience historique, culturelle et sociale. Ce qui
s’écoute et se regarde lors de leurs concerts reflète le New York d’aujourd’hui : une mégalopole
métissée, véritable avant-garde culturelle d’une Amérique traumatisée. Pour restituer cette
énergie aventureuse le dispositif de tournage est à la fois radical et simple : quatre caméras
sur scène à l’épaule, un point de vue sans distance, de l’intérieur, « embedded », embarqué
dans un maelström de rythmes et de plans servis par un montage hyper cut saturant la rétine.
Une aventure musicale et visuelle parfois éprouvante qui restitue bien les tensions qui étaient à
l’oeuvre dans une Amérique qui, lorsque ce film a été tourné, n’avait pas déjà tenté de renouer
avec son rêve…