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00:00Bon, Jules Torres, est-ce qu'on est face à l'une des plus grandes fausses polémiques,
00:06ou alors ça dénote de quelque chose dans notre société, et notamment avec les élus ?
00:11On sait que la France, pour M. Corbière, a commencé, bon, il a deux dates.
00:16Soit c'est 1789, c'est Robespierre qui ensanglante la France,
00:22soit c'est 1905 et la séparation entre l'Église et l'État.
00:25Donc, moi ça ne me choque pas, il est finalement assez cohérent.
00:27M. Corbière, c'est quelqu'un qui considère que la France n'a pas d'héritage catholique,
00:32n'a pas d'héritage chrétien, et que finalement, il faudrait que toutes les questions religieuses
00:37ou toutes les questions qui sont liées à la religion catholique,
00:41eh bien, soient expurgées du débat public et expurgées de ce que commande l'État.
00:45Bon, aujourd'hui, moi, ce que François Bayrou a décidé de faire,
00:48c'est-à-dire de mettre les drapeaux en merde, ça ne me choque pas.
00:51De même que s'il avait décidé, en tout cas ça n'aurait pas été lui,
00:53mais ça aurait été Emmanuel Macron, de décréter quelques jours de deuil national,
00:56ça ne m'aurait pas heurté, moi je ne suis plus heurté,
00:59quand un député, un député de la nation, a dans son salon un poster de Lénine
01:04qui a du sang sur les mains et des millions de morts,
01:06puisque je ne dis pas ça de manière ironique, je dis ça sans sarcasme,
01:09Alexis Corbière et Raquel Garrido, qui sont donc ensemble,
01:12ont un poster de Lénine dans leur salon, ça, ça me heurte.
01:14Merci.
01:15Merci.
01:16Merci.