Bande annonce "La grande illusion"
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00:00La grande illusion, un aspect encore peu connu de la guerre,
00:04cède, après des récits authentiques, la vie des prisonniers de guerre en Allemagne.
00:07Qu'est-ce que tu veux ?
00:09En quoi de neuf ?
00:10C'est une lettre de ma tante qui a vite vendu.
00:12Il paraît qu'il y a là-bas un monde fou.
00:14Stringstens verboten.
00:16Il est sévèrement interdit de parler avec les sentinelles.
00:18Stringstens verboten, ma mère.
00:23Stringstens verboten.
00:26Stringstens verboten.
00:27La grande illusion, avec Jean Gabin.
00:38Dita Parleau.
00:42Le café est prêt.
00:45Pierre Freinet.
00:47D'un côté, des enfants qui jouent aux soldats,
00:50et de l'autre, des soldats qui jouent comme des enfants.
00:53Et Eric von Stroel.
00:54Bien.
00:57Carré.
01:03Et avec vos discours à la gomme, eh ben, il est foutu mon pantalon.
01:07Dasté.
01:08Hidkine.
01:09Modo.
01:09Péclet.
01:10Et Dallon.
01:12Tiens, je vais pousser une tellement que je suis content.
01:14Et ma tête a pas dit d'allure.
01:16La grande illusion est un film sur la guerre où vous ne verrez ni bataille ni espion.
01:20Les prisonniers de guerre, les officiers, autorisés à recevoir des vivres de France,
01:25sont parfois, par un curieux paradoxe, mieux nourris que leurs geôliers.
01:28Foulet froid, pâtés de foie gras aux truffes du Périgord ou macromarinés du Capitale-Cook.
01:33Nous allons pouvoir vous remercier pour toutes vos gentillères.
01:38Qu'est-ce qu'ils vont se taper, les petits pères, alors ?
01:40Les distractions antiraptales qui leur sont permises laissent libre cours à leur imagination.
01:48Y'a pas que les robes qui sont courtes.
01:50Elles ont les cheveux coupés aussi.
01:51Les cheveux coupés.
01:52Oh, alors on doit se figurer qu'on couche avec un garçon.
01:54Moi, c'était avec une brune.
01:56Ah, qui c'est ?
01:57Une amie de ma mère.
01:58Une dame tout ce qui est un de respectable, qui s'occupait de bonnes âmes.
02:01C'est pour de vaines, parce qu'en général, chez les gens bien, c'est plutôt là.
02:04Connaissez-vous, Marguerite, une femme ni grande ni petite,
02:08qui a des yeux troublants, un tas rosé blanc, une petite bouche d'enfant,
02:12il y a cette beauté suprême.
02:13De ses rêves, de ses inactions, du désir de rejoindre les camarades du front,
02:18naît l'idée d'évasion.
02:20L'évasion devient une obsession, ou un sport.
02:24T'es beau, pour m'évader.
02:26Je me déguise en taupe.
02:29Pile en bourre.
02:34Et demain, c'est à qui le pire ?
02:38À vous, mon capitaine, si vous le permettez.
02:45Elle est solide, ton brune.
02:46Oh là là, tu peux y aller,
02:48j'en supporterai dix comme toi et cinq comme moi.
02:54En vase clos, les individualités s'exaspèrent.
02:57En dehors de toutes les conventions admises,
03:00des affinités réunissent les hommes par-dessus les frontières.
03:02Affinités populaires.
03:05Vous parlez bien le français ?
03:06Oui, j'ai travaillé chez Gnom, à Lyon.
03:08Semblai, moi aussi.
03:10Affinités aristocratiques.
03:11J'ai connu un boyeu à Berlin.
03:15Un comte de boyeu.
03:17Ah oui ? C'est mon cousin.
03:19Il y a dix-huit mois qu'on est ensemble,
03:22et on se dit encore vous.
03:24Je dis vous à ma mère,
03:26et vous à ma femme.
03:27BROYEUX !
03:27BROYEUX !
03:28BROYEUX !
03:29BROYEUX !
03:29BROYEUX !
03:30BROYEUX !
03:31BROYEUX !
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03:33BROYEUX !
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03:35BROYEUX !
03:36BROYEUX !
03:37BROYEUX !
03:38BROYEUX !
03:39BROYEUX !
03:40BROYEUX !
03:41Je vous demande pardon.
03:42En dépit des conventions aussi,
03:44les affinités sentimentales apportent l'espoir.
03:46Bonne fois !
03:47BROYEUX !
03:48Les françaises.
03:49Les françaises.
03:50Les françaises.
03:51Les françaises.
03:52Les françaises.
03:53Les françaises.
03:54In 18 mois, je me suis fait en gueuler.
03:56J'ai jamais rien compris,
03:57mais c'est normalement à elles,
03:58je comprends tout.
03:59Venez voir la réalité,
04:01dans l'espoir.