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Transcription
00:00Aujourd'hui, les audiences ont commencé tardivement, parce que c'est vers 13h seulement, l'audience a commencé, alors que nous étions là depuis 9h aujourd'hui.
00:10Et également, il y a eu tellement de dispositifs pour freiner le début de ces audiences, donc nous savions déjà que les audiences là n'allaient pas finir aujourd'hui.
00:20Et donc, nous avons assisté à des réquisitions du ministère public, qui au lieu de requérir, est venu s'attaquer à nos moindres d'appels.
00:28Donc, visiblement, le ministère public n'avait rien sous la main, parce que vous avez assisté à ces réquisitions, qui n'ont même pas pris 30 minutes.
00:36Ensuite, la défense a commencé avec les plaidoiries, deux avocats ont plaidé aujourd'hui.
00:42Nous allons continuer demain, c'est un sentiment de frustration, parce que les audiences prévues à 9h, qui démarrent à 13h, c'est nettement toute une journée de gâchés.
00:53Mais ça n'entame à rien notre engagement, notre détermination, à dévoiler à la face du monde ce que le parquet général veut cacher.
01:02Parce que cacher, c'est empêcher les médias de couvrir.
01:06Et cacher, c'est empêcher les médias de faire des comptes rendus d'audience, parce que les téléphones ne sont même pas admis dans les salles d'audience.
01:14Je ne sais pas sur quels fondements ils le font, mais bon, on les laisse faire.
01:19De toutes les façons, ce qui se passera dans la salle d'audience sera su de toute la population guinéenne vivant ici et où à l'extérieur.
01:28Donc, nous sommes vraiment déçus, mais on le fait avec.
01:32Et demain, nous reviendrons plus forts, plus réquinqués et plus engagés qu'aujourd'hui.
01:37Le PSG a demandé cinq ans, mais vous avez assisté à ces réquisitions.
01:41Aucun fondement juridique, aucun argumentaire qui puisse pousser la cour à aller dans son sens.
01:47Il ne s'agit pas de demander.
01:49Le parquet général est une partie au procès comme nous.
01:52Il fait des demandes, nous en faisons également.
01:55Visiblement, la cour ne tiendra pas compte de cet excès de zèle du ministère public.
02:02Donc, nous allons balayer d'un revers de main avec nos plaidoiries, l'assaut de nos plaidoiries de main.
02:09C'est une demande fantaisiste du ministère public.
02:12Pemdang a envoyé la cour à condamner M. Aliouba à cinq ans.
02:17C'était des bruits de couloirs déjà depuis la première instance.
02:21Donc, aujourd'hui, il ne veut qu'il vienne nous conforter dans notre position.
02:25Ce n'est pas le droit qu'on défend.
02:27C'est la volonté des individus qui se manifestent dans les salles d'audience.
02:31Et ça, nous allons le dénoncer vaille que vaille.
02:34Oui, nous avons espoir et je l'ai dit à l'entame de mes propos qu'aujourd'hui, nous étions engagés.
02:40Demain, nous viendrons doubler de cet engagement.
02:43Et nous allons démonter pièce par pièce les réquisitions du ministère public
02:49qui ne font l'ordre de compte de doute qu'il n'y avait rien même dans ces réquisitions-là.
02:55Donc, demain, c'est la dernière audience et nous allons donner le maximum, Inch'Allah.

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