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Transcription
00:00Nombreux fidèles se sont spontanément réunis à Rome bien sûr, sur la place Saint-Pierre mais aussi dans les églises pour rendre un hommage au Saint-Père, à la cathédrale de Buenos Aires, la même où celui qui s'appelait encore Georges Bergoglio, officier avant de devenir le pape François, on se souvient d'un religieux proche de ses fidèles.
00:20Ici à Buenos Aires, les fidèles pleurent un pape très argentin, celui qui a arpenté les rues de sa ville quand il était archevêque et plaisanté avec les habitants.
00:27Je ressens une grande tristesse, une grande douleur, une sorte de vide. C'était l'un des nôtres, simple, ouvert. Même pape, il a conservé sa personnalité, sa spontanéité, son humour.
00:43Je suis très triste. C'était un pape différent. J'en garde une merveilleuse image, celle d'un rebelle. Il avait pris des distances avec l'église traditionnelle.
00:55Des élèves d'écoles catholiques, des employés de bureaux ou de simples touristes, tous se pressent pour rendre hommage à un pape proche des gens.
01:04Un pape que les Argentins ont beaucoup attendu ces douze dernières années. Une fois au Vatican, Francisco, comme on l'appelle ici, n'est plus jamais revenu dans son pays.
01:12Il ne souhaitait pas que sa visite soit utilisée à des fins politiques. Le gouvernement argentin a déclaré sept jours de deuil national.
01:18Flora Genoux à Buenos Aires pour Europe 1.

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