Bernard-Henri Lévy était l'invité de BFM Politique ce dimanche 20 avril. Il s'est notamment exprimé sur la condamnation de Marine Le Pen.
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00:00Quoi qu'il en soit, un, il faut que les idées du Front National s'expriment pendant la prochaine présidentielle.
00:08Deux, il faut que ces idées aient un candidat pour les porter.
00:12Et trois, j'ai une bonne ou une mauvaise nouvelle pour vous, il y aura un candidat.
00:16Que ce soit Marine Le Pen ou un autre, ou une autre, ou un autre, il y aura un candidat.
00:20On n'a pas privé 11 millions de Français de leur position.
00:23Ça ne vous choque pas cette décision de justice ?
00:25Ce qui m'a choqué, c'est l'exécution provisoire de l'inéligibilité.
00:30Ça, ça m'a surpris, mettons.
00:32Mais comme je ne suis pas un expert en question de justice, c'est vrai que ça m'a surpris.
00:37Ça vous a mis mal à l'aise comme le Premier ministre ?
00:40Ce n'est pas une question de mal à l'aise, je vous dis que ça m'a surpris.
00:43Parce que voilà, en effet, le droit, oui, des fautes graves ont été commises, il est normal qu'elles soient sanctionnées.
00:54Mais après, quand il y a une sanction, il y a une pression d'appel.
00:57S'il y a une pression d'appel, l'usage est que la peine est suspensive.
01:01Pourquoi elle n'a pas été ? Je n'ai pas très bien compris.
01:03Mais surtout, dites-vous bien que les idées du Rassemblement national, elles seront portées.
01:11Et il y aura un candidat.
01:11La politique et l'histoire ont horreur du vide.
01:16Il n'y aura pas de vide.
01:17Alors...