Me Antoine Camus, avocat de Gisèle Pelicot, évoque auprès de BFMTV des photos volées et publiées par Paris Match pour lesquelles sa cliente n'a pas donné son accord.
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00:00On a découvert ce matin la une de Paris Match, évidemment on ne la montrera pas, c'est une évidence,
00:06sur laquelle on voit votre mère, des photos volées, où Paris Match raconte, je ne raconterai pas le détail,
00:12mais raconte la vie d'après, d'après le procès, et on a appris aujourd'hui par le biais de l'un des avocats de votre mère
00:18qu'elle allait porter plainte. Vous, quand vous voyez cette une-là, et ces photos volées, cette paparazzade,
00:25comment vous réagissez ?
00:28Écoutez, à 8h30 ce matin, j'ai reçu un coup de téléphone d'un de nos avocats,
00:33qui m'a expliqué qu'effectivement elle faisait la une de ce magazine.
00:38Ce que je voudrais simplement exprimer aux Français ce soir, c'est que notre mère n'a pas demandé
00:43à faire la une de ce magazine, qu'elle aspire à avoir une vie les plus paisible, plus au calme.
00:52Ce que je demanderais simplement aux lecteurs de ce magazine, qui ont l'habitude de le lire chaque jeudi,
00:59puisque la parution a été faite, enfin il est paru ce matin,
01:02c'est de réagir avec mépris face à ce journal, en boycottant ce journal,
01:11et si possible, ne pas acheter l'édition de cette semaine.
01:15Voilà. Je pense que la plus grande réponse qu'on peut faire à ce magazine,
01:20c'est de réagir par le mépris, en boycottant cet achat cette semaine.
01:25Il y a une résonance très particulière en plus, parce qu'on a passé 4 mois de procès
01:28à parler de ces photos et de ces vidéos volées de votre mère, et là...
01:32Le dénominateur commun, c'est le non-consentement.
01:34C'est-à-dire que ces photos ont été faites, et pour tout vous dire, de source sûre,
01:38sans le consentement de ces deux personnes qui apparaissent à la une de ce magazine.
01:45Et effectivement, ça fait écho, puisque une des boussoles du procès de Mazan
01:50a été le non-consentement.
01:52Ça fait écho encore ce matin.