A la une de cette édition : l’immigration, l’autre échec d’Emmanuel Macron. Pire que Hollande, et ce n’est pas fini.
Sans transition ou presque, un reportage sur le déplacement d’une maternelle située à proximité d’un point de deal à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis.
Et enfin, face à Trump, Xi Jinping chasse la croissance et les débouchés. Edouard Chanot reviendra sur le bras de fer sino-américain.
Sans transition ou presque, un reportage sur le déplacement d’une maternelle située à proximité d’un point de deal à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis.
Et enfin, face à Trump, Xi Jinping chasse la croissance et les débouchés. Edouard Chanot reviendra sur le bras de fer sino-américain.
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. La une de cette édition, l'immigration, l'autre échec d'Emmanuel Macron.
00:19Pire que Hollande. Et ce n'est pas fini.
00:21Sans transition ou presque, un reportage sur le déplacement d'une maternelle située à proximité d'un point de deal à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis.
00:28Et enfin, face à Trump, Xi chasse la croissance et les débouchés.
00:33Edouard Channot reviendra sur le bras de fer sino-américain.
00:40Paris, paradis migratoire européen. La France est le pays européen qui a reçu le plus de demandes d'asile sur un mois.
00:47Le bilan d'Emmanuel Macron en matière d'immigration est, lui, de plus en plus accablant.
00:51Accueille trop de gens, trop d'étudiants, où on ne regarde moins ce qu'ils font, si c'est intéressant pour notre pays, pour leur pays.
00:58Je crois que là-dessus, il y a vraiment de quoi travailler à l'avenir et de mieux choisir ceux qui viennent sur notre territoire.
01:05À croire que Sylvain Maillard vient d'arriver.
01:07Ce député macroniste s'exprimait au micro de CNews jeudi et admettait qu'il y avait trop d'immigration en France,
01:12tout en affirmant que le pays a besoin d'une immigration de travail.
01:16Sylvain Maillard est pourtant député depuis près de 8 ans et a participé à une majorité qui a largement poussé à accélérer la dynamique migratoire.
01:25En février 2025, la France est devenue le pays européen ayant reçu le plus de demandes d'asile en un mois,
01:31avec 13 065 candidatures devançant l'Espagne, en dessous de 13 000, et l'Allemagne, 12 775.
01:39Ce record, établi par Eurostat, est une première depuis au moins 5 ans
01:43et illustre l'échec des politiques migratoires du pouvoir macronien en la matière,
01:48qui semble incapable de juguler les flux migratoires,
01:50tout en laissant s'aggraver les problèmes liés à l'immigration irrégulière.
01:55L'attractivité de la France n'est évidemment pas liée à sa culture,
01:58mais à ses prestations sociales généreuses pour les demandeurs d'asile.
02:01Selon une étude de la Fondapol, les demandeurs d'asile non hébergés perçoivent 426 euros par mois,
02:07un montant supérieur à celui de l'Allemagne, 367, ou de la Suède, 201 euros.
02:13A cela s'ajoute l'aide médicale d'État, l'AME, qui a coûté 1,2 milliard d'euros en 2024,
02:18offrant des soins gratuits aux étrangers en situation irrégulière.
02:23Pendant ce temps, l'Allemagne, confrontée à des attentats comme ceux de Solingen et de Magdebourg,
02:27a durci sa politique migratoire, réduisant ses demandes d'asile de 50% entre juillet 2024 et mars 2025.
02:34C'est donc possible.
02:36En France, aucune mesure comparable n'a été prise,
02:39renforçant l'attractivité du pays pour les migrants extra-européens privés de la destination germanique, notamment.
02:45Le traitement des obligations de quitter le territoire français,
02:48les fameuses OQTF, incarnent l'un des échecs les plus patents de la présidence Macron.
02:54Entre 2019 et 2022, près de 450 000 OQTF ont été prononcés,
02:58mais seuls 10% environ ont été exécutés, selon la Cour des comptes.
03:03Pire encore, sous la présidence Macron, les mesures administratives d'éloignement ont diminué,
03:08environ 24 000 par an, contre 29 000, sous François Hollande.
03:13Au cœur de cette question migratoire, un tabou français.
03:16Alors que la gauche a imposé son mantra, qui consiste à dire que l'immigration est une chance,
03:20les oppositions de droite peinent encore à affirmer le contraire.
03:24Et lorsqu'elles le font, c'est en prenant des pincettes à l'image du ministre de l'Intérieur,
03:28pour une Euretaillot.
03:29C'est que les capacités d'accueil de la France sont dépassées.
03:34On accueille environ un demi-million d'étrangers en situation régulière ou irrégulière par an.
03:40On ne peut plus les accueillir dans de bonnes conditions.
03:42C'est la raison pour laquelle j'avais créé cette polémique en indiquant que,
03:45quand une immigration notamment n'est pas maîtrisée,
03:47et dans ces conditions, l'immigration n'est pas une chance.
03:50Dans ces conditions, le ministre apporte là une nuance qui lui permet de rester dans le gouvernement,
03:55mais qui en dit long sur la gêne éprouvée et le manque de clarté.
03:58Dans les propos, l'origine de l'immigration n'est jamais évoquée comme un facteur de déstabilisation.
04:05Entre 2017 et 2021, 1,28 million de premiers titres de séjour ont été accordés à des immigrés non-européens,
04:12soit une moyenne de plus de 255 000 par an, contre moins de 220 000 en moyenne sous François Hollande.
04:18Les demandes d'asile ont également atteint un pic de 177 822 en 2019,
04:24et malgré la crise sanitaire qui a temporairement freiné les flux, la tendance haussière a repris dès 2021.
04:31Parallèlement, les départs sont rares.
04:33En 2019, 90% des 300 000 personnes ayant quitté la France étaient des nationaux, selon Eurostat.
04:40Un rapport de la Cour des comptes de janvier 2024 fustigeait, lui, l'inefficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière,
04:47dénonçant un manque de moyens administratifs et une législation modifiée 133 fois en 10 ans, sans résultat tangible.
04:54L'échec en la matière est celui d'Emmanuel Macron, mais aussi du ministre Gérald Darmanin,
04:59qui a été en poste à l'intérieur pendant plus de 4 ans et qui se verrait bien à l'Elysée dans deux ans.
05:05A Saint-Ouen, les dealers font-ils la loi le déplacement d'une maternelle située à proximité d'un point de deal ?
05:14Elle n'a pas manqué de faire réagir. Reportage.
05:17Les dealers ont-ils gagné à Saint-Ouen ?
05:20Le 3 mars dernier, les parents d'élèves de la maternelle Émile Zola, dans la cité Arago,
05:24ont voté pour le déménagement de l'établissement.
05:27La raison, un des principaux points de vente de drogue de la ville, a élu domicile à côté de la petite école.
05:33En 2021, le four de la cité Arago est devenu le plus lucratif de la ville,
05:39profitant des guerres que se livraient les autres gangs.
05:42De quoi rendre le quotidien des riverains insupportable pour les élèves comme pour les parents.
05:47Les dealers n'hésitaient pas à jeter de la drogue dans la cour pour échapper au contrôle de police,
05:52poussant l'école à installer un filet.
05:54Une fenêtre de l'école avait aussi été endommagée par le jet de bonbonne de gaz hilarant.
05:58Enfin, les courses poursuites entre les policiers et trafiquants étaient nombreuses en plus des rivalités entre dealers.
06:05Un constat sur lequel est revenu un ancien policier de Saint-Ouen au micro de TVL.
06:09Au début, quand il s'installe, c'est toujours calme.
06:13Il n'y a pas de violence.
06:15Après, quand les règlements de comptes commencent à arriver,
06:17c'est là qu'il y a des inquiétudes qui se font de la part des habitants et des parents d'élèves.
06:21C'est sûr.
06:22Mais au début, quand il y a ces points d'île qui s'installent,
06:26souvent, il y a une bonne entente entre les dealers et entre les habitants.
06:30Parce que c'est leur but, le business, le business, comme on dit.
06:33Mais ce n'est pas vraiment envers les habitants que les dealers en ont.
06:36C'est vraiment ce qu'il y a autour, ce qui gangrène autour de tout ça.
06:41C'est-à-dire les règlements de comptes, les tapages nocturnes, enfin les nuisances qui peuvent.
06:45Mais en général, ce n'est pas leur intérêt.
06:48Quand ils viennent s'installer à un point d'île, c'est pour faire leur business en toute tranquillité.
06:52En général, ils calment le jeu, eux, en interne, pour ne pas avoir de problème.
06:56Déjà, la police qui passe régulièrement.
06:59Ce qui pose problème, c'est vraiment les règlements de comptes,
07:01les coups de calage qui passent comme ça, des balles perdues.
07:03Et effectivement, des gens qui ont peur de ça.
07:06Le déménagement de la maternelle se veut temporaire.
07:08Le temps d'assécher le trafic de la cité Arago,
07:11sous l'égide du maire socialiste Karim Bouamran,
07:14la plupart des points de vente de la ville ont déjà été fermés.
07:17Le maire de la ville applique une méthode simple,
07:19chasser les trafiquants, puis les empêcher de revenir
07:22en augmentant les effectifs de police, les caméras
07:25et surtout en transformant le paysage urbain de sa ville.
07:28Il y a le temps moyen et long terme,
07:30c'est-à-dire assurer une présence publique,
07:32des associations, des commerces de qualité
07:34et on rénove, on réhabilite, on végétalise.
07:37Une véritable méthode Saint-Ouen,
07:39félicité dans un rapport du Sénat l'an dernier.
07:41Problème, si cette méthode a déjà fait ses preuves dans la ville
07:44et pourrait libérer bientôt la maternelle Émile Zola,
07:48les communes voisines pourraient se transformer
07:50en véritable zone de repli du trafic.
07:52L'économie chinoise a la croisée des chemins.
07:58Quelques jours après l'explosion des taxes douanières américaines
08:01et la riposte de Pékin, l'Empire du Milieu
08:04fait une démonstration de force en affichant
08:06une santé économique de fer.
08:08Chant du signe ou supériorité affichée,
08:11Édouard Chano.
08:11Jusqu'ici, tout va bien.
08:14La Chine enregistrait, le 16 avril,
08:15une croissance de 5,4% au premier trimestre 2025,
08:19selon le Bureau national des statistiques du pays.
08:22Un chiffre synonyme de victoire pour Pékin
08:24qui déjoue ainsi les pronostics des analystes occidentaux
08:27qui tablaient sur une croissance plus modeste
08:29entre 4,4% et 5,1%,
08:32bien loin de leur propre performance.
08:34Mais ces résultats sont aussi les derniers
08:36avant l'entrée en vigueur des tarifs douaniers de Trump.
08:38En effet, le nouveau président américain
08:40désirant relancer la production de son pays
08:42a imposé un tarif douanier de 145% à Xi Jinping
08:46tout en ouvrant la voie à d'autres restrictions commerciales
08:49sur les semi-conducteurs ou encore les produits pharmaceutiques.
08:53Le dirigeant chinois a riposté
08:54en brandissant des droits de douane de 125%
08:57sur les produits américains,
08:58provoquant une nouvelle escalade verbale de Donald Trump
09:00qui a menacé hier 16 avril
09:02d'accroître son tarif à 245%, rien que cela.
09:06Alors du côté du ministère chinois du commerce,
09:08on déclare vouloir se battre jusqu'au bout
09:11si Washington continue d'intensifier ses attaques commerciales.
09:14Et selon Laurent Michelon, entrepreneur français en Chine
09:16et auteur de l'essai Comprendre la relation chino-occident,
09:19Xi Jinping a de quoi rester confiant.
09:21Écoutons-le.
09:22Donc ça n'est pas comme dans un contexte anglo-américain
09:25une tentative de bomber le torse,
09:28de faire des déclarations taux détruantes,
09:30de bluffer, sur-bluffer une escalade dans le bluff
09:33comme on peut s'y attendre de la part de l'administration Trump.
09:38Là, c'est très différent.
09:39Si le gouvernement chinois le dit,
09:40c'est qu'il est prêt à le faire.
09:42Il faut bien se rappeler que les premières menaces
09:44de guerre commerciale de l'administration Trump
09:46ont commencé en 2018, lors de son premier mandat,
09:49et que la Chine depuis n'est pas restée assise sur ses mains
09:52et qu'elle a recherché de nouveaux débouchés
09:55qu'elle a réussi à trouver en l'espace de 6 à 7 ans.
09:57Car bien sûr, ce sont les exportations
09:59qui soutiennent les performances économiques chinoises
10:02et la stabilité du pays.
10:04Elles ont augmenté de 12,4% en 2024,
10:07les importations baissant quant à elles de 4,3%.
10:10Et signe d'une certaine fièvre,
10:12les entreprises chinoises ont aussi voulu profiter
10:14du temps qu'il leur restait
10:15avant l'application des tarifs de la Maison-Blanche.
10:18Les exportations de l'Empire du Milieu
10:20vers l'Oncle Sam ont bondi au mois de mars
10:22de 9% selon les chiffres des douanes publiés lundi.
10:25Il faut dire que la situation économique de Pékin
10:28reste fragile.
10:29La croissance à 5%, bien qu'objectif gouvernemental affiché,
10:33reste à tonne pour ce pays qui connaissait,
10:35encore en 2010, une croissance à deux chiffres.
10:38Et l'Empire du Milieu a bien compris
10:40depuis le premier mandat de Trump
10:41que la guerre commerciale menaçait de s'intensifier,
10:44mettant ainsi en branle une réorientation
10:46de ses exportations.
10:47En 2024, la Chine a d'ores et déjà signé
10:50une trentaine d'accords bilatéraux.
10:52Xi Jinping est d'ailleurs actuellement en tournée
10:54en Asie du Sud-Est.
10:55Mardi au Vietnam, mercredi en Malaisie et jeudi au Cambodge.
10:59Trois marchés cruciaux pour rediriger les biens
11:01de consommation courants made in China
11:03des ordinateurs à la téléphonie.
11:05Plus discrètement, les entreprises chinoises,
11:07notamment celles menacées de se voir expulsées
11:09du marché américain, ont missionné des émissaires
11:11pour dénicher de nouveaux débouchés pour leurs produits
11:13en Amérique latine ou encore en Afrique.
11:15Les perspectives ne seraient donc pas si inquiétantes
11:19si l'on en croit Laurent Michelon.
11:21La Chine doit bien sûr s'inquiéter des effets
11:24de la guerre des tarifs douaniers et des droits de douane
11:27qui est déclenchée par l'administration Trump.
11:32Cela dit, il faut relativiser parce que l'administration Trump
11:37a déclaré qu'elle allait exempter l'équivalent
11:41de 127 milliards de dollars US d'importation chinoise
11:46de tous ces nouveaux droits de douane.
11:48Cela représente environ un tiers des importations annuelles
11:52des États-Unis en provenance de la Chine.
11:55Il y a déjà un tiers des produits qui sont exemptés
11:58de ces droits de douane.
11:59Et sur les deux tiers restants, les États-Unis
12:01ne vont pas pouvoir arrêter du jour au lendemain
12:05les importations en provenance de Chine.
12:07Même s'ils essayent de recréer leur base industrielle,
12:10c'est quelque chose qui va prendre des années.
12:12Il n'y a pas d'alternative à la Chine
12:14en termes d'importation.
12:17Donc, ce qui va se passer, c'est que les marques chinoises
12:21qui vont pouvoir répercuter les droits de douane
12:24sur leur prix, sur des produits que les Américains
12:27vont devoir acheter de toute façon, elles le feront.
12:29Celles qui ne peuvent pas le faire sortiront du marché.
12:32Elles l'ont déjà annoncé.
12:33Et ce qui se passe en ce moment, c'est que dans le sud de la Chine,
12:36où sont concentrées la plupart des usines,
12:38ces usines sont déjà à la recherche de débouchés alternatifs
12:42en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine.
12:47Pour l'heure, les exportations représentent 20% du PIB chinois,
12:51mais celles vers les États-Unis, seulement 2% de celui-ci.
12:54D'après Laurent Michelon, les consommateurs américains
12:56auraient donc plus à perdre dans l'affaire que l'industrie chinoise.
13:00Il est certain que cette modification de l'environnement commercial mondial
13:05va forcément impacter son industrie,
13:09mais c'est plus vers une modification du tissu industriel
13:13et une modification des destinations
13:15plutôt qu'une catastrophe économique,
13:18comme on l'entend dans certains médias occidentaux.
13:21En définitive, la véritable menace pour Pékin ne serait pas bilatérale.
13:25Dans le monde multipolaire qui semble se dessiner,
13:27la relation entre la Chine et l'Union européenne
13:29devient capitale pour Xi Jinping.
13:32C'est la perte cumulée des consommateurs américains et européens
13:34qui serait donc la plus grande crainte pour Xi,
13:37comme l'explique Laurent Michelon.
13:38Ce qui est important, c'est de voir
13:40si l'administration Trump réussira à tordre le bras à l'Union européenne
13:44pour la forcer à suivre,
13:47à la suivre en fait dans cette escalade
13:49et dans ce découplage avec la Chine,
13:53puisque de facto, ce qu'imposent les États-Unis,
13:56c'est un embargo sur les produits chinois.
13:58Quand on met des droits de douane à plus de 50%,
14:02de facto, c'est un embargo.
14:04Là, on voit qu'on est déjà à 145%.
14:07Donc si l'Union européenne,
14:09avec son marché de plus de 500 millions de consommateurs,
14:12qui est presque deux fois plus gros que celui des États-Unis,
14:15suit les États-Unis,
14:16là, effectivement, ça risque d'être des années difficiles
14:19à venir pour l'économie chinoise.
14:22Mais ce ne sera pas sans conséquences non plus
14:25pour l'économie européenne
14:27et pour l'économie nord-américaine.
14:29La guerre commerciale menée par les États-Unis
14:31pourrait donc redéfinir les équilibres mondiaux.
14:34Reste à savoir de quel côté penchera l'Union européenne
14:36entre Donald Trump et Xi Jinping.
14:42Passons à présent à l'actualité.
14:43En bref, en France.
14:44Un peu de brun sur le rose socialiste.
14:49Le député Philippe Brun défie Olivier Faure
14:52pour le congrès du PS de l'été,
14:53prévu du 13 au 15 juin.
14:56À 33 ans, cet élu de l'heure se lance dans la bataille interne.
14:59Allié à des figures comme Jérôme Gage et Laurence Rossignol,
15:02il porte un projet qui se veut de centre-gauche,
15:04tout en se disant tourné vers les classes populaires,
15:07proposant une adhésion au PS à 5 euros
15:09et un principe de parité populaire
15:12pourrait inclure ouvriers et classes moyennes.
15:14Les candidatures se multiplient dans l'aile molle du PS
15:17avec l'ancien concurrent d'Olivier Faure,
15:18Nicolas Maillard-Rossignol,
15:20ou encore le président du groupe socialiste à l'Assemblée,
15:22Boris Vallaud.
15:23Tout l'enjeu pour le parti sera de choisir
15:25s'il suit une trajectoire favorable à une alliance
15:27à Jean-Luc Mélenchon et sa France insoumise
15:29ou s'il parvient à se couper
15:31de cet allié électoralement utile,
15:33mais très encombrant.
15:34Les médecins en grève contre la régulation des installations.
15:38Les médecins libéraux, internes et étudiants en médecine
15:40appellent à une grève nationale à partir du 28 avril
15:43et à une manifestation le 29 avril à Paris et en région
15:46pour s'opposer à une proposition de loi transpartisane
15:49visant à lutter contre les déserts médicaux.
15:52Ce texte, porté par le socialiste Guillaume Garraud
15:54et partiellement adopté début avril,
15:57impose aux médecins de solliciter
15:58l'accord des agences régionales de santé, ARS,
16:01pour s'installer avec des restrictions
16:03dans les zones bien pourvues en soignant.
16:05Les syndicats unanimes dénoncent une mesure
16:07qui fragiliserait l'attractivité de la médecine libérale,
16:11considérée comme un pilier du système de santé.
16:14Si certains syndicats modèrent l'appel à une grève illimitée,
16:17tous soutiennent les jeunes médecins
16:19dans leur mobilisation.
16:21L'UMA met des cibles dans le dos des curés.
16:24L'organe historique du Parti communiste
16:26vise le frère Paul Adrien,
16:27un prêtre catholique connu sur les réseaux sociaux.
16:30Il rencontre une très forte audience
16:31avec ses vidéos sur la foi catholique
16:33ou contenant des conseils destinés aux jeunes chrétiens
16:35et aux personnes s'interrogeant sur le christianisme.
16:38Dans une vidéo publiée mardi,
16:39l'humanité fustige des liens
16:41qu'entretiendrait cette ecclésiastique
16:43avec des personnes qui côtoieraient
16:45les hommes d'affaires
16:45Vincent Bolloré et Pierre-Edouard Sterrain.
16:48Le journal critique par ailleurs
16:49son amitié avec l'abbé Mathieu Raffray.
16:52Dans la nuit de samedi à dimanche,
16:53plus de 7000 adultes seront baptisés en France,
16:55soit bien plus que le nombre de nouvelles adhésions
16:58au Parti communiste français.
17:00L'abbé Pierre, icône de la gauche socialiste,
17:03ciblé, lui, post-mortem.
17:05Ce jeudi paraît un livre intitulé
17:07« Abbé Pierre, la fabrique d'un saint ».
17:08Les journalistes Laetitia Chérel et Marie-France Etchégouin
17:11ont eu accès à des archives du Vatican
17:14et avancent que non seulement le clergé français
17:16connaissait depuis les années 50
17:18les déviances sexuelles de l'abbé,
17:20mais que le Saint-Siège en avait été informé également.
17:22Le livre souligne que le Vatican
17:24avait entrepris de le surveiller.
17:26Reste que les agissements de l'abbé Pierre
17:28étaient un secret de polichinelle
17:29partagé aussi par les élites laïques,
17:31notamment de gauche,
17:33qui ont trouvé leur intérêt
17:34à fabriquer leur propre saint.
17:36Par ailleurs,
17:37et dans un registre plus juvénile en la matière,
17:39toute la gauche,
17:40c'est aussi pour Jacques Lang,
17:41mais personne ne dit rien.
17:46L'actualité internationale en bref.
17:48Les chrétiens nicaraguéens en plein chemin de croix.
17:54Dans le pays d'Amérique centrale,
17:56le pouvoir mené par le président Daniel Ortega
17:58se durcit contre l'Église catholique.
18:0014 000 policiers seraient dépêchés
18:01pour empêcher les processions
18:03pendant la semaine sainte
18:04qui se déroule actuellement.
18:05Les fidèles craignent des policiers en civil
18:07qui surveilleraient et pourraient enregistrer
18:09les prédications afin d'y déceler
18:10d'éventuelles paroles contraires
18:11à la politique du gouvernement.
18:12Depuis 2018, au Nicaragua,
18:14c'est une répression qui s'abat sur l'Église.
18:17Agression physique contre les Églises,
18:18emprisonnement arbitraire de prêtres,
18:20interdiction des processions,
18:21fermeture de comptes bancaires
18:23des diocèses et des paroisses,
18:24fermeture d'universités et de médias catholiques,
18:27ou encore l'expulsion d'un évêque,
18:28comme le président de la Conférence des évêques
18:30du Nicaragua, exilé au Guatemala.
18:32Jean-Luc Mélenchon,
18:33dernier trait disserte sur la politique
18:34en Amérique latine,
18:35ne s'est pas prononcé sur ces nouvelles exactions.
18:38Sept pays sûrs pour limiter l'asile.
18:40La Commission européenne a dévoilé mercredi
18:42une liste de sept pays qualifiés de « sûrs »
18:44le territoire du Kosovo, le Bangladesh,
18:46la Colombie, l'Égypte, l'Inde, le Maroc et la Tunisie,
18:50visant à restreindre les demandes d'asile
18:51de leurs ressortissants.
18:53Cette mesure cherche à accélérer
18:54le traitement des dossiers
18:55et à faciliter les rapatriements,
18:56en présumant que ces candidats
18:57ne remplissent pas les critères de réfugiés.
18:59Si certains États, comme la France,
19:00utilisent déjà des listes nationales,
19:02l'UE ambitionne une harmonisation
19:03pour éviter que les demandeurs d'asile
19:05ne ciblent des pays aux règles plus souples.
19:07La proposition saluée par l'Italie
19:08doit encore être validée
19:09par le Parlement européen et les États membres.
19:11Un projet similaire avait échoué en 2015,
19:13notamment à cause de controverses
19:14autour de la Turquie.
19:16Les Britanniques savent distinguer
19:17un garçon d'une fille.
19:19Mercredi à Londres,
19:20la Cour suprême a affirmé
19:21que c'est le sexe,
19:22et non la dite « identité de genre »
19:24qui définit une femme aux yeux de la loi.
19:26Depuis 2018,
19:27l'association For Women Scotland,
19:29pour les femmes d'Ecosse,
19:30s'opposait au gouvernement local d'Ecosse.
19:32Edimbourg interprétait la loi britannique de 2010
19:34sur l'égalité de la manière suivante.
19:36« Si une femme transgenre,
19:38autrement dit un homme prétendant être une femme,
19:40a obtenu un certificat de reconnaissance de genre
19:42à l'issue de sa transition,
19:43il doit être considéré comme une femme. »
19:45L'association For Women Scotland
19:46pointait les dangers d'une telle interprétation,
19:49permettant ainsi à des hommes
19:50d'aller dans des centres d'hébergement pour femmes.
19:52Le sujet a fait du bruit en Écosse
19:53avec l'affaire du prisonnier condamné pour viol
19:55qui a déclaré une transition de genre
19:56pour être incarcéré dans une prison pour femmes.
19:59Londres remet Big Ben à l'heure
20:00et appelle ainsi les Écossais
20:02à revoir les fondamentaux.
20:02L'Australie aura-t-elle aussi son Donald Trump ?
20:06À l'approche des élections législatives du 3 mai,
20:08cet État-continent vit une campagne électorale intense.
20:12Les électeurs choisiront les 151 membres
20:13de la Chambre des représentants
20:14et 40 des 76 sénateurs.
20:17Le Premier ministre travailliste Anthony Albanès
20:19affronte Peter Dutton,
20:20leader de l'opposition libérale,
20:22dont les propositions,
20:23notamment sur le logement,
20:24sont parfois qualifiées
20:24de radicales et nationalistes.
20:26Peter Dutton promet d'interdire aux étrangers
20:28d'acheter des logements existants
20:29et de réduire l'immigration.
20:31Anthony Albanès critique ces mesures
20:32et défend un modèle qu'il dit social,
20:34notamment en matière de santé,
20:35mais qui s'avère être très libéral
20:36en matière d'immigration.
20:38Si les sondages donnent l'avantage aux travaillistes,
20:39la campagne reste serrée.
20:41En cas de victoire du candidat de droite,
20:43les accusations d'ingérence
20:44ne devraient pas manquer.
20:45Ce soir, un Zoom immédiat
20:51et une chronique de l'avocat Gilbert Collard
20:53sur la chaîne YouTube Formacours de TVL.
20:55C'est la fin de cette édition.
20:57Merci de votre fidélité.
20:59À demain.
20:59Sous-titrage Société Radio-Canada