Ce jeudi 17 avril, Gilles Moretton, président de la Fédération Française de Tennis, Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, et Stéphane Morel, directeur général de la FFT, ont effectué une conférence de presse au stade Roland-Garros. L'occasion de présenter l'édition 2025 de Roland-Garros et d'évoquer notamment le maintien des juges de ligne Porte d'Auteuil.
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00:00C'est le dernier grand tournoi au monde à fonctionner avec les lumières. Est-ce que c'est une fierté ? Est-ce que c'est appelé à durer ?
00:12Je vais peut-être en dire un petit mot au titre de la fédération. Il ne faut pas oublier qu'on est derrière le tournoi.
00:18On est une fédération, je le redis, de clubs de licenciés où on a des compétitions tous les week-ends, où on a des gens, des arbitres qui oeuvrent au quotidien.
00:27Et d'ailleurs, je le dis en toute Modessi, on est le meilleur pays qui fournit des arbitres sur le circuit, des badges blancs ou autres, sur l'ensemble des tournois dans le monde.
00:43Donc on a cette fierté parce qu'on a une formation. Il y a eu, il n'y a pas très longtemps d'ailleurs, une réunion de l'ATF ici à Roland-Garros avec les arbitres du monde entier.
00:53Voilà, on est une référence et on souhaite le garder. On pense que... Et d'ailleurs, j'aurais tendance à dire que le tournoi de Montécart nous donne raison
01:00quand j'entends ce qui s'est passé et les joueurs partagés parce que certains sont allés voir la marque et qu'effectivement, ils se disent
01:10mais peut-être que la machine se trompe parce que là, moi, j'ai la marque sous les yeux. Je crois que c'est du 50-50. Je ne vais pas rentrer dans le détail.
01:17Mais je crois qu'on est très fiers d'abord de soutenir notre arbitrage en France, de dire qu'aujourd'hui, nous, on a besoin d'arbitres tous les week-ends
01:25dans les clubs, dans les compétitions, dans les matchs par équipe, que la finalité pour un arbitre, comme pour un joueur de tennis, c'est de jouer dans son club,
01:34de jouer en comité départemental et puis de venir jouer les phases finales de son championnat de France ici à Roland-Garros.
01:40Ce sera le cas cette année, trois semaines au mois de juillet, trois semaines au mois d'août, que ce soit les seigneurs, les seigneurs plus, les tennis-fauteuils,
01:48tout le monde viendra à Roland-Garros. Pour l'arbitrage, c'est la même chose. Donc oui, on en est très fiers. On se fait garder.
01:53Maintenant, il ne faut pas oublier que ce sont les joueurs qui tirent la locomotive. Je pense que là, l'exemple de la terre battue,
02:02qui était déjà un souci pour la machine parce qu'on sait que sur, de toute façon, surface rapide ou sur l'air, il n'y a pas de marque.
02:09Donc on peut raconter un peu ce qu'on veut. Sur terre battue, on ne peut pas raconter ce qu'on veut parce qu'il y a une marque.
02:15Et aujourd'hui, je crois qu'on a eu raison de maintenir nos arbitres, nos juges de ligne sur le tournoi de Roland-Garros.
02:25En tout cas, la volonté fédérale est de conserver les arbitres le temps que l'on pourra. Parce qu'aujourd'hui, l'ATP et la WTA ont pris une décision.
02:33Mais demain, ce sont les joueurs qui décident. Et si les joueurs font l'unanimité et viennent nous dire
02:39« Nous, on ne joue pas s'il n'y a pas la machine », ce qui n'est pas le cas actuellement sur terre battue.
02:45Donc je pense qu'on a quelques... En tout cas, j'espère. En tout cas, un bel avenir devant nous pour maintenir cette pyramide d'arbitrage dans nos tournois.
02:55Sous-titrage Société Radio-Canada