Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Regardez Le journal RTL avec Agnès Bonfillon du 15 avril 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00RTL Midi, le 12h, Agnès Bonfillon, Éric Brunet.
00:09Merci d'être à l'écoute, mesdames, messieurs, merci d'être à l'écoute.
00:12Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans ce RTL Midi.
00:15Les auditeurs ont la parole, un rendez-vous auquel vous êtes extrêmement fidèles.
00:19Deux heures d'informations, mais une information un peu particulière
00:22parce que vous nous appelez au 3210 pour donner votre opinion, pour donner votre avis
00:26et parfois vous êtes en colère, voilà, et on le dit, on le montre, on vous laisse la parole.
00:32Bonjour Agnès Bonfillon.
00:33Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:34Bon à la une aujourd'hui Agnès.
00:36Nanterre, Marseille, Valence, Villepinte, Luine, la nuit dernière,
00:40plusieurs prisons ont été visées par des incendies de véhicules
00:43mais aussi par des tirs d'armes automatiques, ça a été le cas à Toulon.
00:47Si plusieurs hypothèses sont sur la table, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, lui,
00:51pointe du doigt le narcotrafic.
00:53Seule une prise de conscience de nos concitoyens peut soutenir une action déterminée.
00:58François Bayroux prépare les esprits au budget 2026
01:02sachant qu'il y a 40 milliards d'euros à trouver d'ores et déjà.
01:06Les retraités ne veulent pas être les boucs émissaires.
01:09Ça vous fait réagir au 3210.
01:11Tapez les retraités pour aider la France, c'est honteux.
01:15Moi, je donnerais pas un sou.
01:17Mince alors.
01:18Pourquoi ne parle-t-on jamais des mesures à prendre pour les dépenses du gouvernement,
01:23des parlementaires, etc.
01:25Toujours taper sur les actifs ou les retraités.
01:27Merci.
01:27Alors là, il y a deux façons de voir les choses.
01:30Amis retraités qui écoutaient RTL, appelez-moi au 3210, appelez-nous avec Agnès.
01:34Bon, soit vous dites, effectivement, il est scandaleux de s'en prendre encore aux retraités.
01:38Si on n'indexe pas nos pensions sur l'évolution du coût de la vie, sur l'inflation, on va encore stagner.
01:44Premier cas.
01:44Deuxième scénario, vous pouvez aussi dire, les retraités français, il n'y a que 10% de pauvres parmi les retraités français,
01:52alors que c'est 15% dans la population générale française.
01:55Donc, on est plutôt bien traité.
01:57Donc, pourquoi est-ce qu'on ne paierait pas, nous aussi, notre écho à la relance économique ?
02:02Deux façons de voir les choses.
02:03On vous attend pour débattre au 3210.
02:05Sur le front du climat, les nouvelles ne sont pas bonnes.
02:08En 2024, l'Europe a connu des records de chaleur, mais aussi ses pires inondations depuis une décennie.
02:15Soirée événement ce soir sur RTL, à l'occasion du quart de finale retour de la Ligue des champions,
02:21Aston Villa reçoit le PSG, un match à suivre en intégralité sur notre antenne à partir de 20h.
02:27Dans 20 minutes, nous parlerons de ces nombreuses communes qui cherchent des solutions face à la saturation de leur cimetière.
02:34Certains maires optent pour des concessions plus courtes, d'autres préfèrent des solutions, comment dire, plus originales,
02:41comme un cimetière-parc dans la Manche.
02:44On parlerait également des usagers du train qui sont très en colère.
02:47Il y a eu des gros rassemblements aujourd'hui, notamment dans la gare d'Austerlitz,
02:52parce que les gens disent que ça n'est plus possible, ces trains qui sont toujours en retard.
02:56Alors, les deux lignes très ciblées, c'est le Paris-Clairmont-Ferrand ou le Clermont-Ferrand-Paris,
03:01le Paris-Limoche-Toulouse, le Toulouse-Limoche-Paris.
03:04Mais il y en a d'autres, il y a des TER qui sont toujours en retard.
03:07Donc, est-ce que vous faites partie de ces usagers très en colère qui veulent pointer les retards de la SNCF ?
03:12Là encore, on vous attend au 3210, c'est le lieu, c'est le moment pour exprimer votre colère.
03:17Et avant tout cela, la météo, c'est avec vous Peggy Broche.
03:20Bonjour à vous.
03:21Bonjour Agnès, bonjour à tous.
03:22En un mot, qu'est-ce qui nous attend cet après-midi ?
03:24Un temps bien instable, averse, nuages, éclaircies, vents, neiges et orages, il y a tout.
03:28Ah bah dites donc, merci beaucoup et à tout à l'heure pour une météo complète.
03:32Une symphonie, une vraie symphonie.
03:35Nous commençons ce journal par ces attaques visiblement coordonnées.
03:40La nuit dernière, pratiquement au même moment, plusieurs prisons ont été visées par des incendies de véhicules,
03:45voire par des tirs d'armes automatiques.
03:48Bonjour Maxime Lévy.
03:49Bonjour.
03:49A ce stade, quel est le bilan détaillé de ces attaques ?
03:53Eh bien, au total, la nuit dernière, au moins 6 prisons ont été visées par une attaque, selon notre décompte.
03:59La plus impressionnante reste celle du centre pénitentiaire de Toulon-la-Farlède.
04:03Vers 1h du matin cette nuit, plusieurs individus ont tiré, alarme automatique, alarme lourde sur la façade de l'établissement.
04:09Une quinzaine de tirs au total, dont certains ont traversé la porte vitrée, pourtant blindée, sans faire pour autant de blessés.
04:15Ailleurs, dans le sud de la France, à Aix-en-Provence, à Nîmes ou Valence, mais aussi en région parisienne, à Nanterre ou Villepinte,
04:22plusieurs véhicules d'agents pénitentiaires ont été incendiés sur les parkings des prisons.
04:27Certaines voitures ou murs tagués de mystérieuses inscriptions, des DPF pouvant laisser penser à une organisation inconnue de défense des prisonniers français.
04:35Et ce sont des attaques, Maxime Lévy, qui avaient déjà débuté dans la nuit de dimanche à lundi.
04:40Oui, la nuit précédente, c'est sur le parking de l'école nationale d'administration pénitentiaire d'Agin que sept véhicules ont été incendiés.
04:48Trois ou quatre individus cagoulés ont été aperçus mettre le feu avant de prendre la fuite en voiture.
04:53Un suspect de 43 ans a tout de même pu être interpellé dans la foulée.
04:57Merci beaucoup Maxime Lévy du service police, justice de RTL.
05:01Et pour parler de ces attaques, nous sommes avec Emmanuel Baudin. Bonjour à vous.
05:05Bonjour.
05:06Vous êtes le secrétaire général du syndicat FO Justice qui représente les surveillants pénitentiaires.
05:12Pour vous, quelles sont les pistes à l'heure où nous parlons ?
05:15Écoutez, il y en a visiblement deux qui se détachent.
05:18La première, c'est les narcotrafiquants qui voudraient mettre la pression et nous faire peur suite à la loi qui a été votée à l'Assemblée nationale et aux deux établissements de haute sécurité.
05:30Il y en a une autre qu'on commence à entendre, c'est un front de libération des détenus d'extrême-gauche.
05:37On a retrouvé des inscriptions sur les portes qui tiennent en quatre lettres DDFM, donc on ne sait pas trop ce que c'est.
05:44Donc voilà, il faut que l'enquête nous dise qui est à l'origine de ces attaques coordonnées.
05:49Mais est-ce qu'il y a, Emmanuel Baudin, des revendications ?
05:53Je vous demande ça parce qu'il y a ces tags, ça a été suivi, je ne sais pas, de coups de téléphone, de communiqué ?
05:59Non, non, nous pour le moment, on n'a eu aucune revendication.
06:03On va voir si ça arrive.
06:05Si c'est un front de libération, il est évident qu'à un moment donné, il va certainement communiquer pour le faire.
06:10Si c'est des narcos, à mon avis, ils vont simplement continuer à nous mettre la pression et à nous faire peur.
06:15Donc il faut que l'enquête puisse déterminer tout ça.
06:18Gérald Darmanin a parlé ce matin, effectivement, plus de la piste en narcotrafic, puisqu'il dit
06:23la République est confrontée au narcotrafic.
06:27Voilà ce que le garde des Sceaux écrit ce matin sur le réseau social X.
06:32Oui, alors moi, je suis aussi assez d'accord avec lui.
06:35Je pense qu'on a aussi des menaces qui commencent à faire jour sur les deux établissements qui ont été choisis,
06:41Condé sur Sarthe et Vendin-le-Vieille, où ce week-end, les établissements ont été en alerte.
06:46Donc on sent la pression.
06:48Et quand on voit le secteur sur la région de Lyon, Valence, dans le sud, Paris,
06:53donc c'est là aussi où ces groupes, même s'ils sont un peu généralisés sur toute la France,
06:58mais c'est là où il y a une grosse présence sur la région de Marseille, etc.
07:01On a déjà eu des contrats qui ont été passés sur la tête de collègues.
07:06Donc on sait qu'ils sont sur Lyon, on sait qu'il y a aussi beaucoup de narcos.
07:10Donc voilà, la piste.
07:11On espère que la police, et on leur fait confiance, va aller très vite pour savoir qui se cache derrière tout ça.
07:17Et si c'est un fonds de libération, je pense qu'eux, ils communiqueront.
07:21Donc on va vite le savoir.
07:22Quel est le contexte de tout ça ? Parce que beaucoup de gens nous écoutent, d'auditeurs.
07:26Le contexte, c'est qu'il y avait des tensions avec, encore une fois, des prisonniers difficiles,
07:32avec des prévenus qui sortent du monde du narcotrafic.
07:36Oui, je pense qu'on prend une direction, et nous on s'en félicite.
07:40On est en train de mettre des choses en place pour pouvoir gérer différemment ces détenus qui sont très dangereux.
07:46Et donc ça ne leur plaît pas.
07:47Parce que je peux vous assurer que ceux qui vont être placés à Vendin-le-Vieille ou à Condé-sur-Cert
07:51vont être vraiment isolés, mis sous cloche.
07:53Donc vont être coupés du monde, ne plus pouvoir gérer leur trafic.
07:56Et donc ce genre de choses, ça va forcément les mettre en grande difficulté.
08:02Moi, aujourd'hui, je peux vous assurer qu'à mon avis, ils comprennent ce que vont être demain les prisons de haute sécurité.
08:10Et donc ces gens vont tout faire pour essayer de nous faire peur, de faire en sorte qu'on fasse charrière.
08:15Mais il n'en est pas question.
08:16Les choses sont...
08:17Voilà, on a une direction.
08:20Darmanin, le ministre, a fait des choix qui sont courageux et on le soutient.
08:23Et les personnels vont tout faire pour qu'on continue vers cette direction.
08:27Ces attaques qui ont lieu ce matin, Emmanuel Baudin, pour vous,
08:30ce sont des attaques d'intimidation ou liées à des représailles justement
08:35par rapport à la politique voulue par le garde des Sceaux ?
08:38Les deux, je pense.
08:39Les deux, on veut nous faire peur, on veut faire peur aux agents.
08:43Lundi, c'était...
08:44Enfin, dimanche à lundi, c'était l'école nationale de l'administration pénitentiaire.
08:47Donc les nouvelles recrues qui étaient ciblées.
08:49Donc on veut envoyer des messages, nous faire peur.
08:51Et on veut, je pense que si c'est bien les narcos,
08:55évidemment qu'ils ne sont pas favorables à cette loi qui a été votée,
08:59à ces quartiers qui vont se mettre en place
09:00et qui vont réellement les couper du monde
09:02et qui vont donc les empêcher de continuer leur trafic
09:05à l'intérieur des établissements pénitentiaires.
09:06Le scénario qui se dessine, Emmanuel Baudin, est fou
09:10parce qu'en échangeant avec vous,
09:11on se rend compte que ce pourrait être,
09:14ce pourrait être, l'enquête le dira peut-être,
09:17des narcotrafiquants
09:18qui ne voudraient pas aller dans ces nouvelles prisons
09:21souhaitées par le ministre de la Justice,
09:24qui feraient simplement une protestation ultra-violente
09:28avec des kalachnikovs
09:30pour éviter cette casse-prison qui ne leur plaît pas
09:33et pour aller dans des prisons qui leur conviendraient davantage.
09:36Quand on y réfléchit,
09:38le scénario qui se dessine est totalement fou.
09:39Oui, écoutez, on est, je pense, dans un monde de fous
09:44et avec des gens qui n'ont pas de limites
09:46et qui sont prêts à tout.
09:48Donc, il faut qu'on continue.
09:49Il ne faut pas qu'on recule.
09:50Il faut que les politiques soient derrière nous
09:53pour nous soutenir.
09:54Merci infiniment, Emmanuel Baudin,
09:55d'avoir été l'invité de RTL Midi.
09:58Je rappelle que vous êtes le secrétaire général
09:59du syndicat FO Justice
10:01qui représente les surveillants pénitentiaires.
10:03Merci à vous.
10:04Merci.
10:05Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
10:08a également réagi.
10:09La réponse de l'État devra être implacable.
10:13Ceux qui s'en prennent aux prisons
10:14et aux agents ont vocation à être enfermés
10:17dans ces mêmes prisons, dit-il.
10:19RTL
10:19Pour tout comprendre de l'actualité.
10:23Et puis, la France manque de moyens
10:25pour financer ses politiques,
10:27ses politiques publiques,
10:28parce que, je cite,
10:29elle ne produit pas assez
10:30et parce qu'elle ne travaille pas assez.
10:32Voilà ce que dit François Bayrou.
10:34Et le manque, ce sont ces 40 milliards d'euros
10:37qu'il faut absolument trouver
10:39pour le budget 2026.
10:41À l'issue de la réunion
10:43d'un comité d'alerte ce matin,
10:45le Premier ministre a donc repris
10:47ses anciens habits de professeur.
10:49Bonjour, Arthur Bélier.
10:51Bonjour.
10:52François Bayrou joue la carte de la pédagogie
10:54pour déclencher une prise de conscience.
10:58Exactement.
10:59L'exercice du jour est résumé
11:00en grosses lettres derrière le Premier ministre.
11:02La vérité permet d'agir.
11:05Vérité, mot clé du jour.
11:06François Bayrou reprend même
11:07les mots de Lénine.
11:09Lénine et Trotsky,
11:10que je ne cite pas tous les jours,
11:11le disaient déjà avec la même formule.
11:14Seule la vérité est révolutionnaire.
11:17François Bayrou mise donc
11:19sur la transparence
11:20pour faire comprendre aux Français
11:21la gravité de la situation
11:23de nos finances,
11:23pour faire la démonstration,
11:24nous expliquer cette vérité.
11:26Deux écrans géants
11:27encadrent François Bayrou
11:28qui enchaînent les tableaux,
11:30les graphiques,
11:31les chiffres.
11:32Le schéma qui s'affiche sur vos écrans,
11:34c'est en bleu la courbe de nos recettes
11:37et en vert la courbe des dépenses du pays.
11:40Et l'espace entre les deux,
11:42assuré,
11:43c'est la croissance...
11:45Pour écouter ce discours,
11:49enfin ce cours magistral
11:50sur la situation économique française,
11:53un parterre éclectique,
11:53avec la CGT,
11:54la CFDT et le MEDEF
11:56assis à côté,
11:56au premier rang,
11:57l'ensemble du gouvernement,
11:59au troisième,
11:59des députés,
12:00des sénateurs de gauche,
12:01du centre de la droite
12:02et des représentants
12:03des collectivités locales
12:04qui écoutent attentivement
12:05depuis plus d'une heure maintenant
12:07le Premier ministre
12:07et désormais le ministre de l'Économie.
12:09Très bien.
12:09Alors c'est une réunion
12:10de comité d'alerte,
12:12j'aime bien le nom,
12:13de comité d'alerte,
12:14présidé donc par François Bayrou.
12:16Alors Arthur Bélier,
12:17très bien,
12:18on a compris,
12:19il a envie de vérité,
12:20mais quel constat fait-il
12:21vraiment concrètement,
12:22François Bayrou sur nos finances publiques ?
12:24Eh bien,
12:25un tableau pas très reluisant.
12:26François Bayrou enchaîne,
12:27nous ne produisons pas suffisamment,
12:29nous ne sommes pas assez nombreux
12:30à travailler,
12:31notre pays est celui
12:32qui dépense le plus en Europe
12:33ou encore,
12:34il y a trop de taxes
12:35et de prélèvements.
12:36Bref,
12:36il faut agir vite
12:37car tout ça creuse la dette,
12:39un piège dangereux
12:40et irréversible,
12:41dit-il.
12:42Le Premier ministre maintient
12:43donc l'objectif
12:44de réduire le déficit,
12:45mais pour ça,
12:46pas question d'augmenter les impôts,
12:48ce serait intenable,
12:49prévient François Bayrou.
12:50Voilà l'équation impossible.
12:52posée ce matin,
12:53mais François Bayrou
12:54a tenu à finir
12:54sur un mot d'optimisme.
12:56Tous ces défis,
12:57sans exception,
12:58nous pouvons les relever.
12:59Il y a des continents d'énergie
13:01qui ne demandent
13:01qu'à s'exprimer.
13:03Il suffit que nous les libérions
13:04des pesanteurs
13:05et des entraves
13:06qui nous emprisonnent.
13:07C'est ce mouvement
13:08de libération
13:09que nous avons entrepris
13:10ensemble ce matin.
13:11Voilà pour cette première étape
13:14du budget 2026,
13:15le constat,
13:16le diagnostic,
13:17les solutions arriveront plus tard,
13:19du moins les grandes orientations
13:20attendues d'ici le 14 juillet,
13:22promet François Bayrou.
13:23Arthur Bélier
13:24du service politique de RTL.
13:27Et puis,
13:27on va parler du double visage
13:29du réchauffement climatique,
13:30illustration parfaite d'ailleurs
13:32sur cette année précédente,
13:33sur 2024.
13:34L'année dernière,
13:35effectivement,
13:35l'Europe a connu
13:36des records de chaleur,
13:37mais aussi ses pires inondations
13:39depuis plus d'une décennie.
13:40C'est ce qu'indique ce matin
13:42l'Observatoire européen,
13:43Copernicus.
13:44Ce n'est vraiment pas
13:45une bonne nouvelle,
13:46Virginie Garin.
13:47Notre continent
13:48est celui
13:49qui se réchauffe le plus vite.
13:50Oui, et nous avons déjà
13:51dépassé en Europe
13:52les fameux 2 degrés
13:53fixés par l'accord de Paris,
13:55justement,
13:55à ne pas dépasser.
13:56En fait,
13:572 degrés,
13:57c'est une moyenne mondiale.
13:58Certaines régions
13:59se réchaufferont plus.
14:00Pourquoi ?
14:01Écoutez Julien Nicolas,
14:03il est climatologue
14:03à Copernicus.
14:04Ce sont les changements
14:06observés dans la circulation
14:07atmosphérique,
14:08c'est-à-dire
14:08la direction des vents,
14:09le mouvement des masses d'air,
14:10des dépressions,
14:11des anticyclones.
14:12Au cours des dernières décennies,
14:13ces changements
14:14ont eu tendance
14:15à favoriser les vagues
14:16de chaleur en Europe
14:17plus que dans d'autres régions.
14:19Un autre facteur,
14:20c'est la proximité
14:21de l'Europe
14:22vis-à-vis de la région Arctique
14:24qui se réchauffe
14:253 à 4 fois plus
14:26que la moyenne globale.
14:27Parce que la banquise blanche
14:28fond plus chaque été
14:29et ne reflète plus
14:30comme avant
14:31les rayons du soleil.
14:31À la place,
14:32l'océan noir
14:33emmagasine la chaleur
14:34qui revient vers l'Europe.
14:35Donc on sait qu'en France,
14:37nous dépasserons
14:372,7 degrés de hausse
14:39par rapport à l'ère pré-industrielle
14:40dans pas si longtemps,
14:42en 2050.
14:43Et il y aura,
14:44Météo France l'a récemment décrit,
14:455 fois plus de vagues de chaleur,
14:47de canicules.
14:48Alors ce rapport
14:48assez déprimant,
14:49j'en conviens,
14:50nous rappelle combien
14:51la lutte contre le réchauffement
14:52et l'anticipation
14:53pour nous adapter
14:54devrait être une priorité.
14:56Merci beaucoup Virginie Garin.
14:58Dans un instant,
14:58est-ce que vous utilisez
14:59des lockers ?
15:00Vous savez ce que c'est ?
15:01C'est ces consignes automatiques
15:03qui vous permettent
15:03d'envoyer
15:04et surtout de recevoir
15:05des colis.
15:06Figurez-vous que
15:07les commerçants
15:07qui font aussi
15:08point relais
15:09commencent à s'inquiéter
15:10de cette concurrence.
15:11On en parle dans un instant.
15:12Vous ne connaissez pas
15:24forcément les lockers,
15:25mais vous allez tout comprendre.
15:26Les lockers font de la concurrence.
15:28Vous savez,
15:29aux commerçants
15:29au point relais
15:30qui sont à côté de chez vous
15:31et qui reçoivent
15:32les colis
15:32que vous allez chercher.
15:33Les lockers,
15:34c'est très simple.
15:35Ce sont ces consignes automatiques
15:36qui vous permettent
15:37de déposer
15:38ou récupérer un colis
15:39souvent à n'importe quelle heure
15:41du jour ou de la nuit.
15:42Cette pratique se généralise
15:44et ça marche tellement bien
15:45que le spécialiste
15:47de la livraison
15:48hors domicile
15:48Mondial Relais
15:49va se séparer
15:50d'une partie
15:51de ces relais commerçants.
15:53Ça va engendrer
15:54sans aucun doute
15:55un manque à gagner
15:56pour des gérants
15:56de bar tabac,
15:57de pressing
15:58ou encore de salon de coiffure.
16:00C'est ce qu'ils craignent.
16:00En tout cas,
16:01Patrick Hisson,
16:01vous avez pu le constater
16:02à Ramonville-Saint-Agne
16:04dans la banlieue toulousaine.
16:05C'est par hasard
16:07lors d'une discussion
16:08avec une commerciale
16:09de Mondial Relais
16:09que Loli a appris
16:11la mauvaise nouvelle.
16:12D'ici fin d'année,
16:13ils vont arrêter
16:13de travailler avec nous.
16:15Son service
16:15devrait donc être remplacé
16:16ailleurs
16:17par des casiers automatiques
16:18et c'est un coup dur
16:20pour l'épicerie
16:20ouverte il y a trois ans.
16:22C'est pas avec l'argent
16:22de Mondial Relais
16:23qui nous fait vivre
16:24entre 18 centimes
16:25et 30 centimes
16:26qu'ils nous donnent
16:26par colis,
16:27mais ça amène
16:28du monde dans le magasin.
16:29Claude fait partie
16:30des clients de l'épicerie
16:31et du Poirolet
16:32de ce lien social
16:33appelé à disparaître.
16:34J'aime le contact humain.
16:36Je rencontre une personne,
16:37elle fait partie du service.
16:39Le service,
16:39c'est le contact humain.
16:40Je prends bien soin
16:41de demander
16:42à ce que mes colis
16:43viennent ici.
16:44Et pour Loli,
16:45c'est sa clientèle
16:46de retraités
16:47qui va le plus souffrir
16:48de cette disparition.
16:49Les retraités déjà
16:50qui galèrent
16:50pour aller chercher
16:51leurs lettres
16:51et en plus pour les colis
16:53d'aller se mettre en face
16:54d'une machine
16:55qui n'a aucune connaissance
16:56informatique
16:57ou quoi que ce soit.
16:58Oui, effectivement,
16:59c'est difficile pour eux.
16:59Cet épicier
17:00a déjà entamé
17:01des démarches
17:02pour trouver
17:02un autre partenaire
17:03pour les colis
17:04de sa clientèle
17:05pour l'instant,
17:06sans résultat.
17:07Le reportage
17:08de Patrick Hisson
17:09pour RTL.
17:10Figurez-vous que
17:11Léon Marchand
17:12fait partie
17:12des sportifs
17:13de moins de 30 ans
17:14les plus influents
17:15d'Europe.
17:16Le quadruple champion olympique
17:17pointe à la 22ème place
17:19de ce classement Forbes,
17:21s'il vous plaît.
17:22Oui, c'est plutôt prestigieux.
17:23Hier,
17:23notre héros
17:24des Jeux de Paris 2024
17:26a accordé 30 minutes
17:28à la presse
17:29en visio
17:29depuis les Etats-Unis
17:30où il s'entraîne
17:31l'occasion de revenir
17:32sur le mental,
17:34sur sa capacité
17:35notamment à s'adapter
17:36à la nouvelle vie
17:37qui est la sienne
17:38après ses performances olympiques.
17:40J'ai pris la tempête.
17:41Même si c'est une tempête positive,
17:42ça reste une tempête.
17:43Il y avait énormément
17:44de choses à gérer,
17:45des choses que je ne suis pas forcément...
17:46Ce n'est pas ma zone de confort.
17:47Je ne suis pas fait pour ça,
17:48de base.
17:49Ce n'est pas quelque chose
17:50qui me galvanise.
17:51C'est plus quelque chose
17:51que je vais faire en plus.
17:52C'est un bonus.
17:53C'est un job,
17:54la part entière.
17:55Est-ce que tu as eu peur
17:56de prendre la grosse tête ?
17:57Oui, grave.
17:59J'ai peur
17:59et en même temps,
18:00je sais que les personnes
18:01qui sont les plus proches
18:03de moi me le diront.
18:04Mais en fait,
18:05ce qui est bizarre,
18:06moi, je n'ai pas l'impression
18:06d'avoir changé,
18:07mais j'ai l'impression
18:08que tout le monde
18:08me voit différemment.
18:10Il y a très peu de personnes
18:11qui me disent non.
18:12Tout est...
18:12Voilà, les relations
18:13sont différentes.
18:14Donc voilà,
18:14après on verra,
18:15je vais m'adapter.
18:15Je ne peux pas me plaindre
18:16de tout ça
18:16parce que je l'ai cherché.
18:17Ça fait partie du job.
18:19C'est juste des nouveaux
18:19challenges pour moi, en fait.
18:20Léon Marchand
18:22avec Isabelle Langer
18:23pour RTL.
18:24Retour sur la terre ferme
18:26ce soir avec le quart de finale.
18:28Retour de Ligue des Champions
18:29Aston Villa PSG.
18:30Les Parisiens espèrent
18:31décrocher leur ticket
18:32pour le dernier carré.
18:34Une soirée,
18:35événements à vivre
18:36sur RTL
18:37dès 20h
18:38avec Eric Silvestro
18:39en studio.
18:39Philippe Sanfourche
18:40et Nicolas Georgerot
18:41à Birmingham.
18:42Mais aussi,
18:43notre consultant foot,
18:44le champion du monde,
18:45Alain Bogossian.
18:46Coup d'envoi du match
18:47à 21h.
18:48La Météo
18:50avec vous,
18:50Peggy Broch.
18:51La Symphonie des Éclairs,
18:52c'est une chanson
18:53et aussi un petit peu
18:55la bande originale
18:56de notre journée.
18:57C'est bien résumé.
18:58C'est joli, non ?
18:58C'est très joli, Agnès.
18:59Je suis inspirée.
19:00En gros,
19:01ce n'est pas la fête.
19:02Non, ça c'est sûr
19:03parce qu'on a
19:04de fréquentes averses
19:05cet après-midi
19:06dans le sud-ouest,
19:07même actuellement
19:07entre le sud-ouest,
19:09Massif Central,
19:10la vallée du Rhône,
19:10le nord-est
19:11avec des orages
19:12entre l'Aveyron,
19:13l'Auvergne.
19:14En remontant vers la Bourgogne,
19:15ces orages vont gagner
19:15le Jura et la région PACA
19:17en soirée.
19:18On a de la neige également
19:19sur les reliefs
19:19des Pyrénées et des Alpes.
19:21C'est plus calme
19:22quand même
19:22sur le nord-ouest du pays,
19:23même s'il y a
19:24quelques averses,
19:25des averses plus marquées
19:26entre le nord de la Bretagne
19:27et la Manche.
19:28Mais on a un peu plus
19:29d'éclaircies
19:30ou un peu moins de nuages
19:30comme vous voulez,
19:31mais beaucoup de vent,
19:32des rafales jusqu'à 90 km heure
19:34sur les bords de Manche,
19:35jusqu'à 60-70 dans les terres.
19:37Le tout sous des températures
19:38qui sont en baisse dans l'ouest,
19:39souvent entre 14 et 16 degrés
19:41et 17 à 21 degrés dans l'est.
19:43Merci Bémy.