Les sorties ciné du 16 avril !
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00:00Juste avant tout ce cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière,
00:05qui sont les plus appréciés par les spectateurs sur Halo Ciné.
00:09Le thriller The Amateur avec Rami Malek prend la troisième place avec 3,5 étoiles sur 5.
00:16En deuxième position, la comédie dramatique Mikado obtient 3,7 étoiles.
00:22Enfin, le drame social guadeloupéen Zion est premier avec un score de 4,5 étoiles sur 5.
00:28Donc, passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:41Tout ce cinéma passe en revue la totalité des films qui sortent dans salles cette semaine.
00:46Une semaine où le regroupement familial, la communauté de biens et les liens du sang
00:50animent bien des récits portés à l'écran.
00:55Assoiffés ou mal assortis, les personnages y avancent groupés
00:58ou deux par deux.
00:59Maintenant, on est de retour.
01:04D'abord seul, puis mal accompagné l'un par l'autre.
01:07Pour finir inséparable, les personnages interprétés par Valérie Lemercier et Gérard Darmont
01:12dans la comédie Aiment-nous Vivant
01:14font peu à peu d'un voyage en train, un vrai transport en commun.
01:18Mais non !
01:19Non.
01:19Antoine Toussaint ?
01:21Non.
01:21J'ai votre visage tatoué dans le dos.
01:24Mais non.
01:25Mais j'aimerais vous dire à quel point je vous aime depuis toujours.
01:28Cette chanson de François Valéry, c'est le sujet du film.
01:30Aimons-nous Vivant ?
01:31Aimons-nous Vivant avant que la mort ne nous trouve du talent ?
01:35C'est pile le sujet du film.
01:36Vous ne voulez pas venir avec moi au mariage ?
01:38Je vais revenir dans la vie de ma fille, au bras d'Antoine Toussaint.
01:43T'es très belle, quoi.
01:45Gérard, ce qui est fou, c'est qu'on ne sait jamais quand il joue et quand il joue pas.
01:49C'est très, très rare.
01:50On ne sait pas quand il a commencé la scène ou si c'est lui.
01:53Il a quelque chose de très, très naturel.
01:56Vous ne voulez pas chanter quelque chose ?
01:57Sûrement pas, non.
01:58Je peux vous proposer de coucher avec moi en échange,
02:01même si je sens bien que j'en ai plus envie que vous.
02:03C'est comme faire une sauce un peu magique, je ne sais pas.
02:05Quels sont les...
02:07C'est comme ça.
02:08J'y pense évidemment beaucoup, mais je ne l'intellectualise pas trop.
02:14Je le ressens, je le vis.
02:17Surtout, j'essaie de ne pas trop le jouer.
02:20Je crois que je suis en train de tomber amoureuse.
02:23C'est la comédie que j'aime, moi.
02:25Elle est sur le fil de l'émotion et du rire.
02:29On rit beaucoup, ce que je vois dans les avant-premières du film.
02:32Mais on est aussi émus parce qu'ils sont vrais.
02:35Ces acteurs-là, Valérie Demerciel, dit toujours,
02:37on ne peut pas faire rire sans être sincère.
02:44Le couple, bien après sa première rencontre,
02:47anime le documentaire La fin des slots de Laurent Maitry.
02:50Une sélection de témoignages qui embrassent l'époque avec son consentement.
02:57Arrête, arrête.
02:57Au rayon associé-dissocié, le mélange des genres fait d'une flic infiltrée
03:09dans un groupe d'activistes féministes, matière à une succession de quiproquos,
03:14doublée d'une réflexion burlesque sur la sororité, le militantisme et le patriarcat.
03:19Paul, toi, tu travailles beaucoup moins que Charlotte.
03:22T'es une perle.
03:24Est-ce que tu ressens ça comme une atteinte à ta virilité ?
03:26Mais non, mais pas du tout.
03:28T'es quasiment une femme, quoi.
03:29Non, non, je suis un homme, moi.
03:31Mais un homme complètement démoli.
03:32Déconstruit.
03:33Déconstruit.
03:33Dans ce pas de côté, la fantaisie, la poésie de Michel, je me suis dit, c'est vraiment
03:37la bonne personne, celui avec qui faire cet état des lieux, l'évolution de cette vague
03:42MeToo.
03:43Quelqu'un parmi nous les a prévenus.
03:45Attends, genre quoi, il y a une taupe, là ?
03:47Tolérance zéro pour les balances.
03:49J'aimais bien ce qu'il proposait dans le scénario, je trouve qu'il y avait beaucoup
03:52de contraste, en fait, dans le film, je trouvais chaque personnage avec un parcours
03:57super intéressant à faire.
03:59Je déposais plainte contre mon violeur.
04:03Il est là, debout au bar.
04:08Si c'est un film léger, ce n'est pas un film qui a été fait avec légèreté.
04:12C'est un film qui a été fait après de nombreuses, nombreuses heures de discussions,
04:17de débats avec les comédiens, avec l'équipe, avec ma productrice, jusqu'à aujourd'hui.
04:23C'est fasciste ! C'est mal à l'éclair !
04:26Alors, on s'ouvre l'éclair !
04:27On s'ouvre l'éclair, alors !
04:29Vous ne faites plus les malins, vous voulez m'embarquer, vous n'avez pas nous embarquer, là.
04:32On ne voulait pas vous embarquer.
04:34Allez, bonne journée.
04:35J'ai rencontré plusieurs militantes, notamment des Femen, mais néanmoins, je suis tellement
04:40traversé par ce mouvement, c'est tellement dans mon milieu et tout ça, un sujet dont on
04:47parle tout le temps que, voilà, la matière, elle était déjà là.
04:50C'est un prédateur !
04:52Le mari de la célèbre comédienne Charlotte Landoski a de graves accusations portées
04:57contre lui.
04:59Il faut dire la vérité, on n'a pas le choix.
05:01C'est un numéro un peu d'équilibriste, de ne pas verser dans un truc qui serait encore
05:08une fois insolent vis-à-vis de l'époque, de façon stupide et cynique.
05:11Je veux dire, si tu te fais choper, on va te faire quoi tes copines ?
05:15Le film, c'est une comédie là-dessus, en fait.
05:16Faire une photographie de ce qu'on est tous aujourd'hui, avec nos maladresses, avec nos
05:20dénis, avec nos contradictions, avec ceux qui sont très en avance, ceux qui sont très
05:24en retard.
05:24Je vous préviens, il ne se passera rien entre nous.
05:26Non, non, bien sûr que je ne se passera rien.
05:27Il ne se passe jamais rien avec moi.
05:29C'est même ma première qualité.
05:30Autre variation sur le thème du collectif, de l'engagement et de la sororité.
05:41Le biopic Oksana ravive le souvenir de Oksana Chachko, artiste ukrainienne, cofondatrice
05:47du mouvement contestataire Femen, morte à Paris en 2018, où elle avait trouvé asile
05:52politique.
05:52Ce qui m'a fascinée, c'est la personnalité d'Oksana, son ambivalence.
06:08Elle était artiste, elle était croyante en France, elle a eu une crise de foi, elle
06:11est devenue révolutionnaire.
06:13Elle a vraiment créé surtout l'iconographie des manifestations fémenes.
06:22Elle a vraiment inventé une posture et une manière de manifester en disant haut et
06:34fort, l'arc c'est la révolution.
06:35Elle a eu une trajectoire à l'agenda d'arc et ça aussi, ça m'a vraiment appée.
06:52J'ai angoissé à ce qu'allait dire ma mère en me voyant nue sous l'affiche.
06:59Et en fait, elle m'a dit, ne t'inquiète pas, elle est super et en plus, tu as des beaux
07:03seins, tu n'as pas à rugir.
07:10Avant la promo à Paris, je stressais parce que je ne savais pas comment m'habiller.
07:15Et une copine de théâtre m'a dit, Lada, on s'en fiche, dans le film, sur les seins
07:22d'Oksana, il y a marqué « Fuck Putin ». C'est ça qui est important, c'est ça qui
07:29nous rend fiers.
07:30Pression sociale, dynamique de groupe et corps féminin encore avec le film lituanien
07:45« Toxique », où deux adolescentes recrutées dans une école de mannequinat s'affranchissent
07:50ensemble d'une aliénation maquillée en promesses d'avenir.
07:54Deux films que tout oppose prennent la communauté rurale pour sujet commun cette semaine.
08:14Le documentaire « Festa Major » propose une immersion dans un village des Pyrénées
08:18pendant le déroulement des fêtes votives célébrées depuis 120 ans.
08:21J'aime ce moment-là où tout le monde est là et te porte avec ta douleur, avec
08:27ce que tu as besoin de sortir.
08:30Beaucoup moins la fête au village, la fable anticapitaliste Harvest chronique l'effondrement
08:35d'une communauté paysanne tiraillée entre tradition et modernité.
08:39« Nous avons décidé avec mon équipe de traiter cette histoire comme une fable.
08:53L'histoire se déroule dans un lieu non défini, hors du temps, et au centre de ce monde à
08:58part, il y a un personnage principal effacé.
09:01Il ne fait rien.
09:02C'est un personnage qui est passif tout au long du film, sauf à la fin, où il entreprend
09:07quelque chose.
09:08Mais ce qu'il entreprend, c'est plus un geste qu'une tentative pour sauver le monde.
09:12Je me suis identifiée à ce personnage parce que pour moi, cette histoire est très
09:24contemporaine.
09:27L'histoire du film ne cessera jamais de se reproduire.
09:31De la communauté rurale, on passe à la communauté de biens, avec deux films qui partagent un même
09:55souci du partage.
09:57Dimanche d'abord, qui dresse le portrait d'un couple de vieux paysans ouzbeques que leur
10:01propre enfant voudrait chasser de la maison familiale.
10:11Le film thaïlandais « Comment devenir riche grâce à sa grand-mère » propose le portrait
10:16doux à mère d'une relation ambiguë entre un jeune garçon et son aïeul.
10:23Un jeune homme qui, en convoitant d'abord un héritage, se découvrira petit à petit
10:27de bien plus nobles sentiments.
10:31Transmission et héritage encore avec la réparation de Régis Vernier.
10:45Sur fond de haute gastronomie, filiation et intrigue familiale, la réparation prend le
10:50pari gagné de miser davantage sur l'enquête que sur sa résolution.
10:53Vous savez celui qui a disparu ? Le grand Yanko.
10:57Un voyage initiatique entre la Bretagne et la Corée du Sud.
11:01Il y a deux règles en cuisine à savoir, l'inspiration, l'audace.
11:06J'ai essayé de faire un film sensoriel sur une enquête, évidemment, pour une histoire
11:12tendue et avec, j'espère, cette originalité que le mystère et l'enquête passeront par
11:17des... par les saveurs.
11:20C'est le premier véritable indice en deux ans.
11:24N'épuise pas à courir après des fantômes.
11:25Il y a un tampon, Régis, quoi.
11:27Il n'y peut rien.
11:28C'est génial parce que...
11:29Moi, je ne suis pas d'accord avec le fait qu'on dise qu'on fait toujours le même film.
11:33Je pense qu'on fait des films différents.
11:35Mais en revanche, il y a une odeur.
11:37Pascal Jankowski s'est volatilisé avec son second Antoine Desmartins.
11:41Moi, j'ai été surprise à quel point le paysage et la nature avaient un rôle vraiment
11:46important aussi dans la mise en scène parce que la caméra a été beaucoup tournée
11:49vers des choses aussi qui n'étaient pas les acteurs, comme s'il y avait...
11:54On filmait presque des fantômes, des choses que nous-mêmes, on ne pouvait pas voir.
11:59Il y a cette très jolie phrase que j'avais apprise au Japon, c'est que tant qu'une personne
12:03qui t'a connue est en vie, toi-même, tu es en vie.
12:07Le silence, c'est laisser une porte ouverte.
12:21Lien du sang et groupe sanguin avec le rutilant et sulfureux Sinners du réalisateur
12:27de Black Panther, Ryan Coogler.
12:37C'est l'histoire de frères jumeaux qui retournent à Clarksdale, leur ville natale
12:50dans le Mississippi, après avoir voyagé dans le monde entier et vécu toutes sortes d'expériences.
12:57Une série d'événements inattendus survient dans cette ville et ils vont devoir y faire face
13:01durant toute une nuit.
13:10Je voulais que les spectateurs se demandent
13:13« Attends, c'est un film d'horreur que je regarde ? »
13:17« Ou c'est un film de gangsters ? »
13:20« Mais on rit aussi. »
13:21« Ouais, c'est drôle, mais c'est aussi un film d'amour. »
13:24« Pour moi, c'est à l'image de la vie. »
13:26Dans son énergie, physiquement, vocalement, Michael jouait smoke puis stack.
13:45C'était limpide.
13:47C'est comme s'il y avait deux personnes très différentes, très distinctes.
13:51Je ne sais pas comment il a réussi à faire ça.
13:53Au sujet de la musique blues, ce film retrace en quelque sorte ses origines
14:07et nous montre la voie qu'elle va emprunter.
14:11Le blues s'est émissé dans tellement de genres, que ce soit la pop, le rock ou la soul.
14:23Plus modeste et optant pour un surnaturel de proximité,
14:46la comédie documentaire « Ceci n'est pas une guerre »
14:48convoque des fantômes du passé dans un Paris aussi désert que poétique.
14:52« C'est un film qui se passe en 2020 et en 1942. »
14:58C'est la promenade d'un fantôme inquiet dans un Paris de transfixion.
15:07Fantôme du passé recomposé également dans le mélancolique Kiuka avant la fin de l'été
15:13où un père célibataire en vacances sur une île grecque avec ses deux enfants
15:16y retrouve des souvenirs qu'il croyait pourtant enfouis.
15:19Parjure, trahison et manipulation sur fond de liens de parenté dans l'être sicilienne.
15:33Nouvelle variation sur l'inépuisable thème de la mafia.
15:37Un homme politique véreux, fraîchement sorti de prison,
15:40collabore avec les services secrets en acceptant de reprendre contact avec son filleul recherché pour grand banditisme.
15:46« L'ultime grand latitante de mafie encore en circulation est son fignot. »
15:52« Nous l'avons encore en Sicilien. Et nous voulons qu'elle nous aide à catturer. »
15:57« Scrivez. Non plus d'un feu. »
16:00« On appelle Pizzini les lettres que s'échangent les gens de la mafia. C'est un système postal occulte, rudimentaire aussi,
16:12parce que c'est lié à la méfiance que les mafieux ont pour la technologie. »
16:17On a étudié les lettres du parrain sicilien Matteo Messina de Sina De Naro
16:33que la police a retrouvées et qui ont été publiées.
16:36« D'abord, la dimension narcissique de ce criminel nous a intéressés.
16:44Mais surtout, tout un monde s'ouvrait à nous.
16:49À travers ces lettres privées, on a pu découvrir que c'était un monde parfaitement ridicule. »
16:57« Mais je n'ai pas d'intérêt grandement, monsieur. Mais c'est l'espérateur ? Non. »
17:05Autre possible parjure, le troublant l'agneau propose le récit d'un prêtre accusé de violence sexuelle
17:15par une de ses jeunes paroissiennes.
17:17L'ombre du doute se mêle à celle du soupçon.
17:19« Qu'est-ce qui s'est passé dans votre tête à ce moment-là ? »
17:22« Rien. »
17:26« Rien de ce que dit cette jeune femme n'est la vérité. »
17:32Dans un tout autre registre, Rapide suit pied au plancher la scène collaboration
17:37entre un ancien pilote de course et une jeune fille adepte de sport mécanique.
17:44Au rayon dépassement de soi, don de soi, esprit de compétition et mixité possible,
17:50Rapide tient la route et toutes ses promesses.
17:52« Si vous m'avez stalké, vous devez savoir que je ne pilote plus. »
17:57« On ne pilote plus. »
17:59« On ne pilote plus. »
18:02« Jusqu'au jour où on est dans un boli. »
18:07Le premier jour, quand on se sent, on ne dort pas la veille. »
18:11« C'est ça ton pilote ? »
18:12« Je te présente Max. »
18:13« C'est bizarre comme nom pour une fille. »
18:15« On a peur que le réalisateur se rende compte qu'il a fait le mauvais choix. »
18:17« Tu n'as pas le mal de l'air, j'espère ? »
18:19« Si ! »
18:20« Formidable ! »
18:21« Non, parce que l'anecdote, quand même, on a fait une formation avant le film en Formule 4. »
18:28« Le lendemain, je n'ai pas son permis. »
18:29« Où elle n'avait pas son permis. »
18:30« Où on s'est dit, mais qu'est-ce qu'on la met dans une monoplace qui valait à 220 km heure. »
18:35« Et la nana... »
18:37« Non, mais c'est vrai, ce n'est pas anodin. »
18:39« Tu aurais calé quatre fois et fait 10 mètres, je ne le sens pas. »
18:42« Là, tu sais, il y aurait une petite goutte. »
18:44« Ça va être très compliqué, une tournage. »
18:46« Ça va faire combien de tours ? »
18:49« J'ai toujours été passionnée par la vitesse, moi j'adore. »
18:57« C'est génial. »
18:58« Et puis de conduire, enfin piloter une Formule 4 dans un circuit au Castellet-Paul Ricard à 220 km heure. »
19:05« Il y a un tunnel devant toi, c'est magique. »
19:09« Faut le vivre pour le comprendre. »
19:11« Tu ne la contrôles plus, là ! »
19:13« Elle va se faire disqualifiée. »
19:14« Putain ! »
19:15« Divice arrêtée, maintenant ! »
19:16« Il y a le feu ! »
19:18« On se quitte avec les trois courts-métrages d'animation animaux rigolos
19:28et sa ménagerie aussi charmante qu'acidulée. »
19:31« C'était tout ce cinéma, l'émission qui vous a fait voir ce que vous allez voir. »
19:41« Sous-titrage Société Radio-Canada »
19:47« Sous-titrage Société Radio-Canada »