Alors que la France et l'Europe affichent leur volonté de renforcer leurs industries de défense, l’entreprise estime à évoquant un besoin de 250 millions d'euros par an pour développer la filière et aller vers une production de masse. Une entreprise française, basée à Toulouse qui fournit des drones à l’Ukraine. Fondée en 2011, Delair a connu une ascension progressive qui lui permet aujourd’hui d’être présente dans 25 pays, en Europe, en Afrique ou en Asie du Sud-est.
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00:00Des drones de dernière génération, dédiés à l'observation et à la surveillance.
00:05A Toulouse, l'entreprise De L'Air développe depuis quelques années une production axée sur l'industrie de défense.
00:12Si son essor a débuté avant le conflit ukrainien, la présence de l'entreprise sur ce terrain dès 2016 a renforcé sa croissance.
00:20On faisait encore il y a 5 ans 80% de notre chiffre d'affaires dans le civil, et aujourd'hui on fait 80% dans la défense.
00:26On a fait 30 millions de chiffres d'affaires l'an dernier, on devrait faire 60 cette année.
00:31En moins de 2 ans, la PME a triplé sa production, passant d'une centaine de drones par an à plus de 250 aujourd'hui.
00:38C'est surtout, je pense, une prise de conscience dans la défense de l'importance d'outils comme les drones et d'autres solutions, mais qui sont en gros des solutions robotisées.
00:47Au-delà de l'observation, De L'Air intervient en Ukraine avec la première munition téléopérée française, un drone kamikaze baptisé Oscar.
00:57En 2024, la France en a fourni une centaine aux forces ukrainiennes et l'entreprise indique vouloir poursuivre dans l'innovation.
01:04On a l'opti de passer à 14 drones par mois sur le DT46.
01:10La PME ambitionne désormais de passer à une production de masse, alors que la France et l'Europe affichent leur volonté de renforcer leurs industries de défense.