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  • 11/04/2025
Une plongée à travers les siècles... dans les eaux du Lac de Paladru ! Lucile Denizot, directrice des musées du Pays voironnais, nous emmène au MALP, et nous raconte l'histoire singulière de ces civilisations, du néolithique au Moyen Age...
Avec l’arrivée du printemps, la culture hip-hop revient semer ses valeurs à la rencontre de tous les publics ! Le Directeur de l’association Nextape, Géo Durochat, nous détaille le programme qui s’étoffe d’année en année dans le Grésivaudan.
Et puis “Tram” anciennement Tram des Balkans, nous raconte le nouveau virage du groupe qui s’inspire des cultures de l’Europe de l’Est mais pas que, pour son nouvel album Alligator, à découvrir en live sur le plateau de Si On Parlait.




























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Transcription
00:00En Sénia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder Si On Parlait.
00:30Bienvenue à tous, très heureuse de vous exposer, comme toujours, la vivacité de notre territoire, la diversité des talents et la richesse du patrimoine.
00:38Comme ici, à quelques lieux de là, au bord du lac de Paladru, dans un musée qui raconte l'histoire d'une civilisation ultra élaborée, de la préhistoire au Moyen-Âge.
00:48Comme un peu plus loin, dans le Grésil Vaudan, qui en pince pour la culture hip-hop, sous la baguette d'une asso réputée en Europe, voire dans le monde.
00:56Mais oui, et puis on prend le Tram jusqu'au bout du monde, en passant par l'Europe de l'Est.
01:01Ce groupe plein de fraîcheur, d'humour et d'humanité repart en tournée avec un nouvel album.
01:07Et Tram descend à l'arrêt plateau de Télé-Grenoble pour notre plaisir et le vôtre, c'est promis.
01:14C'est vous, Tram des Balkans, devenu Tram, c'est ça ?
01:17C'est ça, c'est ça.
01:18Bonjour, une partie.
01:19Bienvenue, ah oui, et merci beaucoup.
01:20Alors partie, restez ici, on fera vraiment un long arrêt ici sur le plateau pour vous découvrir.
01:26Vous allez voir, c'est très, très sympathique, une musique avec des ressources locales qui va traverser et qui va voyager.
01:35Toujours plus grand, le monde du hip-hop, sa culture, son esprit, il s'exprime intensément au printemps, chaque année avec Next Tape.
01:42Et son directeur, Géo Durochat, bienvenue.
01:45Merci, salut.
01:46A une figure de la culture hip-hop en France et dans le monde aussi quand même.
01:50Et oui, vous voyagez beaucoup.
01:52On va rester baudesse.
01:52Oui, oui, oui, mais nous, on en est très fiers.
01:55Et vous nous direz tout sur l'actu qui a bien bougé dernièrement et qui va encore beaucoup bouger.
02:00Et comme c'est une émission coup de cœur, vous l'avez compris, en voici un autre.
02:03Le musée archéologique du lac de Paladru, le Malpe, revient souvent parmi les bons plans de nos invités ici dans cette émission.
02:10Et on le comprend, ce superbe établissement se situe sur les rives du lac de Paladru.
02:15Et la gardienne de la mémoire, c'est vous, Lucille Denizot.
02:18Bienvenue.
02:20Bonjour.
02:22Tout va bien ?
02:23Tout va bien.
02:24Et oui, vous avez...
02:25Content de pouvoir parler du musée.
02:27Bien sûr.
02:27Et vous avez traversé donc le département pour vous exprimer ici.
02:32Alors que ce musée, il est ouvert, il a toujours un petit pic de fréquentation au printemps ?
02:37Alors effectivement, là, depuis le 1er avril, on est de nouveau dans notre saison haute.
02:42Donc on est à la fois ouvert au public tout le temps.
02:45Et effectivement, c'est maintenant que ça repart un petit peu à la hausse.
02:49On peut encore parler de nouveautés trois ans après son ouverture.
02:53Nous, on va remonter...
02:54Alors je ne sais pas si on va remonter les siècles, forcément, voire les millénaires.
02:57On va quand même remonter déjà les décennies, puisque c'est indispensable.
03:01Lorsqu'on évoque le lac de Paladru, et encore plus les fameux cavaliers, il paraît maintenant,
03:07paysans de l'an 1000 au lac de Paladru, il y a forcément une certaine génération
03:13qui se souvient d'un film, d'un grand film, qui a médiatisé, popularisé ce fameux lac de Paladru.
03:21Regardez.
03:22C'est les chevaliers de l'an 1000 du lac des paysans.
03:24Non, non, c'est pas du tout ça.
03:26C'est pas du tout ça ?
03:27Bon, ben alors vas-y, c'est quoi ?
03:29Les chevaliers paysans de l'an 1000 au lac de Paladru.
03:30Mais qu'est-ce que j'ai dit ? J'ai pas dit ça, non.
03:33Au lac de Paladru.
03:38Mais, excuse-moi, mais il y a des gens que ça intéresse ?
03:43Non, personne.
03:46Mais pourquoi t'as choisi le sujet, non ?
03:48Pour faire parler les cons.
03:50Pas comme lui.
03:52Enfin, moi, je ne m'en lasserai jamais, évidemment.
03:54Est-ce que, véritablement, ça vous a fait connaître cette séquence du film ?
03:59On connaît la chanson d'Alain René.
04:00Alors, évidemment, il y a beaucoup de monde qui connaît cette séquence.
04:05Et de fait, le lac de Paladru a quand même une certaine portée grâce à ça.
04:08Mais je pense vraiment maintenant que, aussi, le patrimoine archéologique en tant que tel est bien identifié.
04:17Et, justement, le Malpe, qui est ouvert depuis 2002, maintenant, contribue aussi à ça.
04:23Oui, ça a peut-être fait un petit coup de boost à un moment donné.
04:25Sauf que l'image, est-ce qu'elle est bonne ? Est-ce qu'elle n'est pas bonne ?
04:27Parce que ça a quand même vraiment l'air d'être un sujet qui n'intéresse qu'une dizaine de personnes dans le monde,
04:31si on en croit Jean-Pierre Bacrier, en l'occurrence.
04:34Comme tous les sujets de recherche.
04:35Et puis, c'est vrai qu'en archéologie, on se retrouve vite à avoir des petits sujets de détail.
04:41Mais, en l'occurrence, là, on est déjà sur un sujet qui est un petit peu englobant
04:45et qui parle vraiment d'une société qui habitait sur les rives du lac de Paladru,
04:52donc dans un village fortifié, qui nous a laissé beaucoup de vestiges très, très bien conservés.
04:58Et c'est ça qui fait aussi la richesse de ce site et de ce que l'on montre au musée.
05:02La beauté de ce site, déjà, c'est un lac, un très beau lac, avec des canards, avec des bateaux.
05:07C'est un lac où on peut y pratiquer les activités aquatiques, bien sûr.
05:13Et en dessous, il y a toutes ces traces d'une civilisation hors du commun.
05:18Et les premières traces apparaissent au Néolithique, c'est ça ?
05:21C'est ça. On a, en fait, aussi un site d'un village, d'un village qui aura d'ailleurs deux phases.
05:28Donc, il y a près de 5000 ans, on parle d'une plongée dans 5000 ans d'histoire.
05:34Et donc, c'est au Néolithique qu'on a un premier village où, pareil, les vestiges très bien conservés nous permettent de voir comment les gens s'alimentaient,
05:45comment ils construisaient leur maison au bord de l'eau, mais aussi comment ils construisaient des outils en bois.
05:51Et tout ce qu'on a du mal, en fait, à identifier et à imaginer quand on est dans des contextes sur la terre ferme.
05:58Parce que, par exemple, quand on est au sud du lac de Charavine, donc là où il y a plusieurs sites autour du lac, plusieurs sites archéologiques,
06:06à l'époque de la préhistoire, qu'est-ce qu'on fait ?
06:10Au Néolithique, on se sédentarise.
06:13Ici, il y a tout. Il y a l'eau, il y a la forêt, on a de quoi pêcher, on a de quoi s'alimenter.
06:18Tout à fait. C'est un environnement qui est très riche. Et effectivement, au Néolithique, il y a cette sédentarisation qui est un petit peu transitoire.
06:29En fait, on va s'installer quelque part. Il restait 20, 30 ans. Puis en fait, l'environnement a été bien utilisé.
06:37Et on va souvent aller s'installer un petit peu plus loin pour parfois revenir au même endroit. C'est le cas pour le site des baigneurs.
06:43Et un petit peu plus tard, alors en l'an 1000, on trouve ici un site, c'est celui... Alors je crois qu'il faut plus dire les chevaliers paysans de l'an 1000,
06:51mais donc les cavaliers paysans, c'est ça ?
06:53C'est ça.
06:53Aujourd'hui, chevalier, c'est un grade.
06:55Voilà, c'est un statut social assez spécifique et lié aussi aux sources historiques. Or, pour Coltière, donc le nom du site...
07:04C'est celui-ci qu'on voit là ?
07:06Oui, c'est ça. C'est une reconstitution 3D de ce site. Et là, on voit le site de fouille.
07:11Donc pour ce site-là, on n'a pas de texte qui nous permet de documenter directement.
07:18Donc c'est seulement l'archéologie qui nous permet de dire comment vivaient et qui étaient les personnes qui vivaient sur place.
07:24On a retrouvé pas mal d'objets qui sont liés aussi aux chevaux, d'où le nom de cavalier.
07:30Mais également, beaucoup d'activités sont attestées par les outils, par les restes aussi de graines.
07:40Donc qu'est-ce qu'on consommait ? Qu'est-ce qu'on cultiveait ?
07:42Et donc c'est pour ça qu'on a eu cette appellation désormais des cavaliers paysans.
07:46Oui, ils s'installent ici avec leur famille, comme à l'époque du Néolithique, comme à la préhistoire.
07:53On a tout ce qu'il faut pour profiter de cette ressource naturelle, de l'eau, de la forêt.
07:59Mais il faut aussi se défendre. On est quand même à l'époque médiévale, en l'an 1000, l'époque féodale.
08:04Donc en plein Moyen-Âge, il faut se défendre contre les invasions, contre les conquérants potentiels.
08:09Donc on fabrique des armes aussi ?
08:10Alors effectivement, on va avoir, notamment sur ce site, une forte composante défensive,
08:18que ce soit dans l'architecture ou dans le mobilier, donc les objets que l'on retrouve, les armes.
08:25Donc on a interprété cette installation au bord du lac, qui est coordonnée avec deux autres sites,
08:32qui sont à peu près identiques, comme une manière d'aller conquérir un nouveau territoire,
08:37d'aller mettre en culture un terroir. Plus que défendre, c'est représenter un pouvoir qui est en train de se mettre en place.
08:46Et quand un pouvoir se met en place, parfois on prend de la hauteur, on s'éloigne un petit peu du lac pour aller sur une mode castrale.
08:52Il y avait un château sur une mode qui n'existe plus aujourd'hui, je crois.
08:56Alors voilà, oui. En fait, au bout d'un moment, ces habitats fortifiés lacustres, ils vont être abandonnés.
09:04Et à peu près au même moment, on a des modes castrales autour du lac, notamment, mais dans la région d'une manière générale,
09:11qui sont bien attestés pour la fin du XIe siècle.
09:15Et c'est d'ailleurs l'objet de notre prochaine exposition qui ouvrira en juin.
09:18Ah, super. Alors, il y avait aussi la montée des eaux, qui a éloigné ces populations un petit peu plus loin sur les rives,
09:26voir sur ces fameuses modes castrales. Et donc, toute cette histoire est très bien expliquée, représentée dans ce très beau musée.
09:36Il est quand même super. Vous avez vu un peu cette architecture. Elle est très audacieuse aussi.
09:41Elle rompt un peu avec la platitude de ce lac. Vraiment, c'est un très, très bel établissement avec une salle,
09:47une grande salle, avec un parcours de la préhistoire. Alors, non pas jusqu'à aujourd'hui, mais en passant par le Moyen-Âge.
09:55C'est ça. Donc, ce bâtiment, il a été conçu vraiment pour aller plonger le visiteur vers une plongée archéologique,
10:03dans une forme qui évoque aussi une pirogue. Donc, ces pirogues qui sont un peu des objets très emblématiques,
10:10des fouilles de lacs. On en trouve. Il y en a deux de présentées, en effet. Et on en a trouvé des fragments d'autres également.
10:20Et donc, on est plongé dans le lac avec ces poteaux qui évoquent aussi un peu les roselières
10:28ou éventuellement les poteaux sur lesquels étaient construits les maisons.
10:34Oui. Et qu'on retrouve. Alors, il y avait eu une baisse des eaux, du niveau des eaux, notamment en 2018, je crois bien,
10:40qui avait fait apparaître tous ces piquets. On dirait vraiment. L'eau était retenue. Qu'est-ce que c'est ? À quoi ça correspond ?
10:46Donc, ce sont, en fait, des poteaux qui servaient à construire les structures architecturales
10:53et ensuite à monter les murs, les palissades et l'ensemble de...
11:00C'est très impressionnant. Cette histoire... Alors déjà, le néolithique est particulièrement bien représenté.
11:06Il y a donc des expositions temporaires, entre guillemets. Vous venez de le dire aussi.
11:11Mais parfois, la collection sert aussi. On peut se servir de la collection permanente
11:15pour alimenter certaines expositions temporaires ?
11:18Alors, oui, tout à fait. Déjà, on essaye de tirer un peu le fil thématique
11:24depuis nos propres collections. Là, vous voyez des images de notre exposition temporaire de cette année
11:29qui présentait, en fait, des sites jurassiens un petit peu comparables à ceux des baigneurs.
11:35Et donc, on peut faire appel aux objets qui sont conservés dans les collections du musée dauphinois
11:43puisqu'en fait, ce sont tous des objets qui appartiennent au musée dauphinois département de l'Isère
11:47qui sont dans notre exposition permanente.
11:50Et ça nous permet de montrer aussi d'autres choses
11:52puisque dans une exposition, dans un parcours permanent, on est obligé de faire des choix.
11:57Et donc, ça permet comme ça de donner un petit peu un plus large éventail aussi de ce qui a été retrouvé.
12:04Oui, et on est très humble devant toutes ces pièces admirablement conservées.
12:08Il faut dire que les fouilles ont permis de mettre au grand jour des vestiges
12:13qui étaient à l'abri de la lumière et qui a favorisé leur état de conservation, qui est remarquable.
12:18Tout à fait. Ça, c'est vraiment quelque chose de très spécifique
12:22dans l'archéologie qu'on nomme lacustre des lacs.
12:27En fait, les eaux permettent de conserver les matières organiques,
12:34notamment grâce à la privation d'oxygène.
12:35Et ça nous permet comme ça de voir à la fois du bois,
12:41mais aussi des fibres végétales avec des tissus, des paniers ou encore des pommes.
12:48On a des pommes séchées.
12:49Donc ça, c'est quand même assez extraordinaire.
12:51Du Moyen-Âge, pour le coup, du néolithique.
12:53On les voit sur cette image juste là.
12:55Incroyable. Donc pour les enfants, c'est super bien fait.
12:58Vraiment, on peut comprendre.
12:59C'est aussi ludique. Il y a des parcours.
13:01C'est vraiment un musée qui a vocation à s'adresser à tous les publics.
13:04Oui, c'est un musée qui est très familial et on a à cœur de garder ça aussi très accessible.
13:11On a à la fois des ateliers, des visites famille ou pour les adultes.
13:15Et puis, par exemple, dans la prochaine exposition, on aura aussi un petit parcours enfant
13:19pour que les enfants puissent suivre avec leurs parents aussi à leur niveau
13:24et de manière un peu plus animée peut-être le parcours.
13:27Et vous, Lucille Denisot, vous êtes donc la directrice de ce musée,
13:32la directrice des musées du Pays-Voironnais, plus largement.
13:36Comment est-ce que vous endossez ce rôle de garder cette mémoire ?
13:39Vous qui avez un parcours, il n'y a que des parcours atypiques de toute façon dans l'art
13:43et dans la préservation de la mémoire.
13:46Comment est-ce que vous, vous l'appréhendez ce rôle ?
13:49Pour moi, c'est vraiment une grande chance de pouvoir travailler dans ce musée.
13:55Déjà, on a un bel outil très récent, donc ça, c'est une première chose.
14:00Mais en plus, ça nous permet vraiment de, moi, travailler à cette articulation
14:04entre l'archéologie et une forme de valorisation que nous apporte le musée,
14:12le cadre du musée, en présentant vraiment des vrais objets, des vraies choses.
14:16Et donc ça, c'est vraiment quelque chose de très intéressant.
14:21Et on a beaucoup de travail pour aussi, maintenant, faire vivre ce musée.
14:26Peut-être aussi aller faire des petites études pour prolonger la recherche.
14:31Le musée, c'est vrai que c'est de la valorisation,
14:33mais c'est aussi aller donner des nouvelles pistes pour valoriser la recherche de demain.
14:39Le passé est vivant. De toute façon, la mémoire est vive, bien sûr.
14:43Vous le connaissiez, ce musée ?
14:45Eh bien, de non.
14:45Eh bien, vous allez vous y précipiter.
14:47Ça, c'est vraiment une super expérience.
14:50On vous souhaite beaucoup de plaisir aussi aux commandes de cet établissement-là.
14:54Et j'imagine qu'il va falloir gérer les flux, évidemment,
14:57puisque c'est un bel endroit, c'est un beau lac,
14:59et c'est un très beau musée lorsque les beaux jours arrivent.
15:02Merci beaucoup, Lucille Denizot.
15:05Eh bien, l'événement du printemps, encore une fois.
15:07On y va tout de suite.
15:08Le printemps, c'est l'événement de ce début d'année.
15:19On l'attendait, celui-ci.
15:21Et avec le printemps, souffle toujours un vent frais de culture hip-hop ici sur le territoire,
15:26et notamment dans le Grésivaudan, comme partout ailleurs.
15:29Mais avec Next Tape, les danseurs, les graffeurs, les skaters et tous les autres s'animent.
15:34Avec les fleurs, pourquoi, Géo ? Pourquoi le printemps ?
15:37C'est une bonne question.
15:38Je crois que c'est la bonne période où on a envie de ressortir de chez nous,
15:41de profiter des journées qui s'allongent.
15:43Et tout ça en culture, avec une petite bière fraîche et des beaux spectacles, ça peut être pas mal.
15:47Donc c'est vraiment... L'été est très chargé aussi.
15:50Donc c'est un bon moment de l'année pour proposer des événements culturels.
15:53Avec un petit jus de pomme frais pour tous les enfants, parce qu'il y en a beaucoup des enfants.
15:56Moi, j'ai mis les petites fleurs aussi, parce qu'on est là pour célébrer les fleurs,
16:00avec un groupe aussi coloré que le vôtre.
16:01Forcément, on vous connaît aussi pour le grand amphore de cette année,
16:06qui se rapproche de l'été d'ailleurs.
16:07C'est le fameux festival Ougot de Flowers, qui va fêter ses 10 ans cette année.
16:12On en reparle dans un petit instant.
16:14Ça, c'est vraiment l'événement par lequel vous vous êtes vraiment fait connaître, Next Tape ?
16:18Je pense que c'est l'événement vitrine, effectivement.
16:20C'est l'événement qui nous a permis de travailler avec des institutions aussi sur le territoire.
16:24Et c'est un peu notre carte de visite qui nous a permis de développer derrière d'autres projets.
16:27On voit des images du Ougot de Flowers, effectivement, de l'année dernière.
16:30On y vient de loin, de très loin.
16:32Tout à fait. Globalement, du monde entier aujourd'hui.
16:35Et donc c'est vraiment l'événement qui permet à l'association Next Tape de briller,
16:38de pouvoir développer d'autres projets derrière, d'être soutenus, d'être accompagnés.
16:41Et on nous fait confiance.
16:43C'est à Ponchara, c'est devant le Coléo, c'est dans le Coléo, c'est autour du Coléo.
16:48Vraiment, Ponchara vit avec ce festival.
16:51Et donc Next Tape, dont vous êtes le directeur, Geoffroy Durochat, Géo.
16:55C'est comme ça que tout le monde vous connaît.
16:57Dans ce grand, grand monde du hip-hop qui touche de plus en plus de générations.
17:01Beaucoup d'enfants aussi.
17:03Et donc, il faut s'adapter à tous ces publics qui ont vraiment mordu à l'hameçon de cette culture.
17:07Eh bien oui, parce que la culture hip-hop a 50 ans.
17:10Du coup, c'est qu'il y a plusieurs générations.
17:11On a des tout-petits qui ont moins de 10 ans, comme des adultes qui ont 50, 60, 70.
17:14C'est les grands-parents qui viennent aussi.
17:16C'est ça, pardon, c'est ce arrivé dans les années 70 à New York.
17:20Oui, tout à fait, exactement, dans le Bronx.
17:22Du coup, ce n'est pas qu'on s'adapte au public, c'est juste que c'est une culture qui est très, très populaire et ouverte.
17:26Et je pense que tout le monde est le bienvenu et s'y retrouve.
17:29Donc globalement, on a des événements aujourd'hui avec une multitude de spectateurs et de festivaliers et festivalières.
17:34Et donc du coup, c'est très, très chouette de partager ça tous ensemble.
17:36Oui, alors s'il faut commencer par ordre chronologique, si vous avez la chance de nous regarder avant le 19 avril,
17:41il faut se précipiter au Flowers Jam.
17:45C'est donc le 19 avril, c'est au Sheila.
17:47Et alors, on ne va pas forcément jammer comme on le voit ici,
17:51mais ce sont ces enfants-là qui vont pouvoir participer à ce battle.
17:56C'est un battle géant spécial jeune.
17:58Attention, c'est interdit aux plus de 18 ans ?
18:00C'est ça. En fait, avec le festival Who Got The Flower, on s'est rendu compte que c'était un événement tellement grand
18:04que les jeunes se sentaient peut-être moins à leur place pour pouvoir danser devant tant de monde.
18:08Du coup, on a créé un événement que pour eux, avec des juges de qualité nationale, internationale, un vrai DJ.
18:13Voilà, il y a une vraie structuration autour de cet événement, pour la jeunesse du territoire et d'ailleurs.
18:18Et du coup, c'est un 1 contre 1 moins de 18 ans et 2 contre 2 moins de 15 ans.
18:21Donc, c'est vraiment pour les jeunes.
18:23Tout le monde est le bienvenu.
18:24Les parents peuvent venir supporter, les voisins, les voisines aussi.
18:26Voilà, c'est au Sheila, comme vous l'avez dit.
18:27C'est vraiment un temps de culture hip-hop pour le plus grand monde.
18:31Oui, et il y a toujours un petit peu de suspense, même si le plaisir, c'est la règle de base.
18:36Oui, tout à fait.
18:37L'idée, c'est que ce soit dans un atosphère bon enfant.
18:40C'est une compétition malgré tout.
18:42Donc, il y aura forcément un gagnant ou une gagnante à la fin de la journée.
18:45Mais ce n'est pas le plus important.
18:46Le plus important, c'est vraiment de venir se retrouver, partager ensemble,
18:49montrer ses meilleurs mouvements à ses copains et ses copines.
18:51Et puis, il y a un petit plus de peut-être gagner le flower jam.
18:53Oui, et puis attention, il n'y a pas que des mouvements.
18:55Il faut le groove, il faut le feeling, il faut les petits gestes, la personnalité.
18:59C'est tellement subjectif, en fait, le hip-hop.
19:02Ça se vit plus que ça se pratique, ça se fait.
19:04C'est très subjectif.
19:06Mais là, dans le cadre d'une compétition, comme on est en train d'évoquer,
19:08il y a quand même une sorte de réglementation ou plein de critères que les juges vont retrouver.
19:13Et bien souvent, on arrive à avoir des accords entre les juges.
19:15On voit rapidement qui va peut-être gagner l'événement
19:17parce qu'ils se démarquent par des mouvements particuliers
19:19ou un style différent ou une musicalité hors pair.
19:22Donc, il y a quand même une gamme de règles
19:25qui permettent de trouver un vainqueur ou une vainqueur au bout de la journée.
19:29De là à dire que ce sont les JO au niveau local.
19:32Il y a les pours, il y a les contre.
19:35Le breakdance a donc été aux JO cette année
19:38avec une très belle médaille d'argent, d'ailleurs, de Danilane.
19:41On en est très fiers et c'était un beau moment.
19:42Il y a forcément les pros et les anti-JO.
19:45C'est vrai que la culture hip-hop avait-elle véritablement besoin
19:49de cette exposition internationale, de cette compétition ultra codifiée ou pas ?
19:55C'est une très bonne question.
19:56Je ne vais pas y répondre.
19:56C'est un débat.
19:57Oui, c'est un débat.
19:58Je ne vais pas y répondre maintenant parce que ce serait un peu long.
19:59Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y a plusieurs circuits
20:02qui existent dans la culture hip-hop.
20:03Le circuit très fédéral et très compétitif.
20:05Et le circuit peut-être plus underground, plus participatif
20:08et pour s'amuser entre guillemets.
20:10Un peu comme vous.
20:11Voilà.
20:11Et nous, on est dans un entre-deux.
20:13Parce que sur un hugo de flowers, c'est quand même une compétition
20:15d'un niveau international avec des très grosses équipes.
20:18Mais c'est avant toute chose vraiment le plaisir de partager notre culture
20:21et que ce soit vraiment un moment festif.
20:23Et donc, je pense que ça prend quand même le dessus sur qui va gagner.
20:26Alors, pour la culture et le moment festif, on a le Flowers Tour.
20:29Alors, c'est du 1er au 4 mai prochain.
20:32Alors, je ne sais pas si c'est vraiment dans l'ordre.
20:34C'est à Thès, à Crôles, aux Petites Roches et à Alvar.
20:37Un jour par jour.
20:41Donc, c'est toute la culture hip-hop en plein air.
20:43Le Flowers Tour, c'est à la rencontre des gens et pas seulement des initiés.
20:47Oui, même au contraire.
20:48Le but, c'est vraiment d'arriver dans un village, d'être sur la place du village
20:50et de proposer ça à tous les badauds qui passent.
20:53Donc, c'est entièrement gratuit.
20:54Il y a une jam, il y a des initiations au graffiti, comme on peut le voir là.
20:58Il faut s'inscrire pour le graphe.
20:59S'il y a du monde qui veut en faire, oui.
21:01Mais il y a aussi des spectacles.
21:02Il y a plein de choses qui se passent de 14h à 19h sur la place centrale du village.
21:06Gratuit pour tout le monde.
21:07Et le but, c'est vraiment de faire découvrir la culture hip-hop au plus grand nombre.
21:10Donc, tout le monde est vraiment le bienvenu.
21:11Il y a toutes les infos sur les sites de l'association.
21:13Voilà, sur Next Tape, le programme est très précis.
21:19Parce qu'il y a, là, on voit ici un fameux, c'est un jam, c'est ça, comme on dit ?
21:24Même, on pourrait même dire un cypher.
21:25C'est une jam, donc il y a plein de gens qui vont danser.
21:28Et les gens vont se mettre en cypher, donc en petit cercle,
21:30pour pouvoir passer les uns derrière les autres et partager tout ça ensemble.
21:33Et c'est très bon enfant.
21:34À tout âge.
21:35Parce que les tout petits, ils veulent s'y mettre aussi.
21:37Bien sûr.
21:38Sans complexe.
21:40Et puis, ça s'apprend.
21:41Tout à fait.
21:42Le but, vraiment, dans un cypher, c'est ultra libre.
21:44C'est très peu codifié.
21:45On peut y aller avec un seul mouvement, avec un passage complet,
21:47avec 15 ans d'expérience, comme un an.
21:49Et c'est, encore une fois, ça, je ne fais que le dire, mais c'est important.
21:51C'est vraiment, c'est un moment de partage.
21:52Et on va s'encourager, on va s'entraider.
21:54Et on peut après avoir des spectacles aussi, après la jam.
21:57Avec la cellule, c'est la cellule chorégraphique de Next Tape.
22:00Tout à fait.
22:01Un autre style.
22:02Parce qu'on a vu, le hip-hop, c'est aussi le diabolo, le cirque, le skate, le graphe.
22:09Je ne veux pas dire que ça allait, mais en tout cas, on peut être affilié.
22:11Il y a peut-être des similitudes.
22:13C'est qu'avec le cirque, on travaille beaucoup avec des gens du cirque.
22:16Le skate aussi.
22:17Donc, on va dire que c'est des communautés, des cultures proches de la culture hip-hop.
22:21Et nous, on est très, très ouverts.
22:22Donc, on accueille tout le monde pour faire un grand temps de partage tous ensemble.
22:25Et c'est sûr que le breakdance, ça marche quand même.
22:27C'est un petit peu le grand temps fort du Flowers Tour.
22:30Donc, on peut s'exprimer, on peut y aller.
22:32Et puis, ça donne envie aussi quand on se dit, ah oui, en fait, on peut en pratiquer partout.
22:36C'est vraiment un sport qui se pratique, c'est vraiment partout.
22:42On le voit beaucoup, ce petit garçon en jaune, je ne sais pas pourquoi.
22:45Vous savez, comme vous dites, c'est un sport qui se pratique.
22:47Enfin, sport et un art.
22:48Oui.
22:48Et à tout âge, surtout.
22:49Il y a des adultes, des enfants.
22:51Voilà, tout le monde peut vraiment participer.
22:52Oui, et on peut apprendre.
22:54Et aussi le popping.
22:55Ça, j'avais découvert ça l'an dernier aussi.
22:58Donc, c'est dans ce qui font vraiment bouger tout le corps.
23:00qui rappelle un peu le Smurf dans les années 90.
23:03Tout à fait.
23:03En fait, le break, c'est ce qui est le plus connu, on va dire le plus vulgarisé.
23:07Après, il y a plein d'autres danses dans la culture hip-hop, soit le Smurf, le popping, le locking.
23:11Voilà, donc il y a différents styles qui sont des danses debout, qui sont un peu plus des danses niche,
23:16où il y a moins de pratiquants.
23:17Mais c'est très, très riche.
23:18Il y a vraiment une multitude de danses en culture hip-hop.
23:21On est là pour l'apprendre, forcément, tout ça.
23:23Toujours.
23:25Avec tous les membres de l'association Next Tape qui vous accueillent,
23:30qui ont chacun un petit rôle.
23:31On a vu, c'est aussi éco-responsable, bien sûr, parce que ça, c'est indispensable.
23:35C'est une des très grosses valeurs de l'association qu'on essaie, du coup, de mettre en place sur tout ce qu'on fait.
23:40Et c'est vrai que ça nous touche vraiment ce qui se passe aujourd'hui dans le monde.
23:44Et donc, on essaie de faire notre part du travail qui n'est sûrement pas suffisante.
23:47Mais voilà, on essaie de faire du mieux qu'on peut à ce niveau-là.
23:48Et c'est la clé de la longévité de vos événements ?
23:51C'est une des clés, effectivement.
23:53Mais c'est surtout, au-delà de la longévité, c'est vraiment une réflexion qu'on doit avoir tous ensemble.
23:58Parce que de base, un festival, ça va créer, du coup, un bilan mauvais.
24:03Donc c'est comment on peut continuer à faire des choses tous ensemble en réduisant le bilan carbone.
24:09Et vous, vous encouragez la consommation responsable.
24:12Il n'y a plus de vaisselle jetable.
24:14On s'organise tous pour réduire autant que possible cette fameuse empreinte, bien sûr.
24:19Donc, le Flower's Tour, on le rappelle, c'est du 1er au 4 mai.
24:24Mais, tout à fait.
24:25Et ensuite, du 30 mai au 1er juin.
24:27Attention, un de mes moments préférés de l'année.
24:30C'est celui-ci, c'est ce moment-là.
24:31Et franchement, on est tous ensemble à l'intérieur de cette magnifique salle du Coléo
24:38pour aller voir les meilleurs du monde sur ce festival Ougat The Flowers et ce battle géant.
24:44Tout à fait.
24:44Une compétition de très, très haut niveau.
24:47Oui.
24:47Si des gens se renseignent sur l'événement, il est déjà complet.
24:50Mais tout le village hip-hop est gratuit.
24:51Oui, il se passe plein de choses.
24:52Donc, vraiment, c'est trois jours de hip-hop de très haut niveau.
24:55Il y a des conférences, des stages, des soirées, plein de compétitions.
24:59Là, c'est des Suisses qu'on peut voir à l'écran actuellement qui sont allées en finale.
25:02Et c'est vraiment un grand, grand moment de fête.
25:04Je crois que les qualifs sont ouverts.
25:06Il reste des places pour les qualifications, tout à fait.
25:08C'est le dernier temps où il y a encore de la place pour venir.
25:10Ça, c'est ce qu'on gagnait l'année dernière.
25:12C'est légitimement obstruction du Mans des Français.
25:15C'est rare que des Français gagnent d'ailleurs.
25:16On est très contents.
25:16Ah, bien sûr.
25:17Ça n'arrive pas souvent.
25:18Oui, on venait du sud de la France, d'un petit peu partout.
25:20Il y a des garçons, des filles.
25:23Vous êtes très discret là-dessus puisque tout le monde a son importance.
25:26Vous aurez quand même la championne olympique de Paris.
25:29Tout à fait.
25:30La japonaise qui s'en a présent.
25:32Elle vient avec son groupe, oui.
25:33Bien sûr, ce qui est une très bonne nouvelle.
25:35Ce n'est pas anecdotique, c'est une bonne nouvelle.
25:37Ce n'est pour vous pas le plus important.
25:38Mais tout de même, certains, ça pourrait attirer un public
25:41qui voudrait se convaincre davantage aussi.
25:43C'est vrai que ça peut amener un nouveau public au festival.
25:46Nous, on est très contents qu'elle soit présente.
25:48Elle a été ultra partante pour venir.
25:50Et ça ramène aussi le meilleur niveau mondial d'aujourd'hui.
25:53Donc, on est très fiers à Ponchara de dire qu'il y aura
25:54le meilleur niveau mondial de danse hip-hop.
25:56Et encore plus, que ce soit une fille, c'est aussi très chouette.
25:58C'est très inspirant pour la jeunesse qu'on a chez nous.
26:00On a beaucoup de jeunes filles dans les cours de danse.
26:03Donc, qu'elles puissent voir les plus grandes de cette culture.
26:06C'est super.
26:07Oui.
26:07Le médaillé d'argent, non ?
26:08Le français ?
26:09Il ne sera pas présent, non.
26:10Vous le connaissez ?
26:11On le connaît, oui, tout à fait, oui.
26:13Oui.
26:13Mais il ne sera pas là.
26:14Une prochaine fois, bien sûr.
26:15Et j'imagine aussi très sollicité.
26:17Encore qu'on rappelle, c'est vraiment un des plus beaux moments
26:20en France pour vivre vraiment cette culture hip-hop
26:24et notamment le breakdance.
26:25Et on rappelle que les cours Next Tape, c'est toute l'année,
26:28toutes les semaines, dans le Grésivaudan, en particulier.
26:33De Mélan jusqu'à La Rochette, à Le Bar, à Thès, de partout.
26:36Sur le site internet Next Tape, nexttape.fr, il y a toutes les informations.
26:39Et c'est top aussi pour les enfants.
26:40C'est très éducatif.
26:42Merci beaucoup.
26:42Voilà.
26:43Eh bien, merci beaucoup, Géo.
26:45Avec plaisir.
26:45On va danser.
26:46Je ne sais pas si on danse le hip-hop avec vous,
26:48mais en tout cas, on danse.
26:48Ça, c'est sûr.
26:49Alors, si on sortait pour prendre le tram,
27:00nous, on le prend, mais on le garde.
27:02Le tram, il est là, ici, sur ce plateau.
27:03On a craqué pour vous aussi.
27:05Eh oui, toute l'équipe de Télé Grenoble.
27:07Et on va vous dire pourquoi.
27:08Alors, nouvel album, nouvelle tournée.
27:10Cochez la date tout de suite du 27 juin.
27:12C'est à Voiron.
27:13C'est près de chez nous.
27:15Voir chez vous, si vous nous regardez depuis Voiron.
27:17Et on va prendre une gorgée rafraîchissante,
27:20bohème, culturelle, poétique, colorée,
27:25un style toujours voyageur et festif.
27:27De l'Europe, de l'Est à l'Orient,
27:29cette fraîcheur, elle est empreinte de nature,
27:31de culture, de voyage,
27:32qui s'appelait Tram des Balkans.
27:34Et désormais, c'est Tram.
27:35Alors, re-bienvenue.
27:36Pourquoi Tram et plus Tram des Balkans ?
27:39Oh, on s'était posé pas mal de fois la question.
27:42C'est notre sixième album.
27:44Ça fait un paquet d'années qu'on existe.
27:46On a fait beaucoup de concerts.
27:48Et puis, cette culture des Balkans
27:50qui nous a toujours enchantés,
27:52nourris par sa diversité
27:54et toutes les émotions qu'elle emporte.
27:58On l'a toujours mariée avec toutes nos influences
27:59puisque personne dans le groupe
28:01ne vient particulièrement de là.
28:03Donc, il y en a qui mettaient du jazz dans notre musique.
28:07On a mis de la pop,
28:08on a mis de la chanson,
28:09on a mis du rock,
28:10on a mis du yiddish,
28:12on a mis du chant de gorge,
28:14des traditions mongoles d'Extrême-Orient.
28:17Oui, il y avait des guimbardes.
28:19De la guimbarde.
28:20De la musique irlandaise.
28:21De la musique irlandaise.
28:22On avait envie de chanter français,
28:24italien, de chanter finlandais.
28:27Et donc, le Balkan,
28:29à un moment,
28:29c'est pas qu'il nous encombrait,
28:31mais c'est qu'on se disait,
28:32bon, ça, plus qu'autre...
28:35Enfin, voilà.
28:36Donc, on a...
28:38C'est plus une espèce de toilettage, quoi.
28:40De se dire,
28:41finalement,
28:42ça ne change pas grand-chose pour nous.
28:43En fait, ça ne change rien.
28:45C'est un peu une mise,
28:45peut-être, en conformité
28:47avec nos goûts
28:48et puis la musique qu'on fait
28:49depuis le début, finalement.
28:50Vous prenez ce qu'il y a de festif
28:51dans toutes les cultures, en fait.
28:53De festif, en tout cas,
28:54d'émouvant,
28:55de sentimental.
28:56Oui.
28:57Ça prend...
28:58Avec un album
28:59et une tournée l'année dernière,
29:01puis un album en...
29:02Oui, c'est ça,
29:03en 2023,
29:04un album en décembre 2024.
29:05Vous n'arrêtez jamais.
29:07Vous avez d'autres formations ou pas ?
29:10C'est vrai qu'on est assez actifs.
29:12Ça, oui.
29:13Et on ne s'embête jamais.
29:16Alors, il y a les 5 gars de Tram
29:18qui font, là, en l'occurrence,
29:20un nouveau spectacle,
29:21un nouvel album.
29:23Et puis, on a collaboré,
29:24il y a 2 ans aussi,
29:25avec une chanteuse
29:26qui s'appelle Melissa Zantman.
29:27On va la voir tout à l'heure.
29:28Et qui...
29:29Avec cette chanteuse,
29:30on a fait un spectacle
29:31et un album aussi.
29:33Donc, voilà, on se...
29:34On succède.
29:35On succède comme ça
29:36les événements
29:37et les albums.
29:38Et cet album,
29:40on va écouter sans attendre
29:42avec le titre éponyme
29:44de ce nouvel album,
29:45Alligator.
29:45Das Leben blitzt
29:48Wie sterne in der Nacht
29:50Das Leben rietzt
29:52Du bist hilflos davor
29:54Das Leben trickst
29:56Es kennt gut seine Macht
29:59Das Leben ist wie ein alligator
30:03Elle te dévore
30:05Et tu danses avec elle
30:07Elle est si belle
30:09Tu en demandes encore
30:12Serre la fort
30:14L'histoire est éternelle
30:16La vie est belle
30:18Comme une plante carnivale
30:22On entend que vous parlez
30:37un allemand très compréhensif
30:39pour quiconque a essayé
30:41d'apprendre l'allemand un jour,
30:42mais pas seulement.
30:43Vous parlez le finnois,
30:45le bulgare.
30:46Vous avez dû les apprendre
30:46ces langues ?
30:47On y passe du temps,
30:50on ne va pas jusqu'à les apprendre,
30:51mais il y a un long travail
30:52phonétique
30:53et le plus possible
30:54avec des gens du pays
30:55pour essayer d'être fidèles.
30:57Vous voyagez en Allemagne,
30:58vous tournez là-bas ?
30:59On tourne en Allemagne
31:00tous les ans,
31:01depuis une bonne dizaine d'années.
31:03Oui, et les gens n'aiment pas
31:04toujours se dire
31:04c'est pas beau l'allemand, regardez.
31:06Ben voilà.
31:07Oui, on ne s'est jamais dit ça.
31:09Peut-être sauf
31:09quand on en faisait au collège,
31:11effectivement,
31:11on avait tendance à dire
31:12c'est nul,
31:13mais il y a un jour
31:14où on se rend compte
31:15que c'est quand même
31:16une langue très musicale
31:17et pour des musiciens,
31:20nous ce qu'on aime
31:20dans notre approche
31:21de toutes ces langues,
31:23c'est d'utiliser
31:24la bouche et la voix
31:25comme un instrument de musique
31:26et que l'esprit des gens
31:28ne soit pas trop distrait
31:29par le sens des mots.
31:32Justement,
31:32parce qu'on ne comprend pas
31:33tout ce que vous chantez,
31:34nous un peu,
31:35parce que certains ont fait allemand
31:36et vous aussi, Lucille,
31:37non ?
31:38Si vous comprenez,
31:39voilà, moi aussi.
31:39Moi je trouve ça très chouette,
31:40en tout cas,
31:41il n'y avait peut-être que moi
31:41qui aimais dans ma classe,
31:42mais je trouve ça très chouette aussi.
31:44Alors, est-ce que c'est peut-être
31:45aussi le but parfois
31:46de ne pas se faire comprendre
31:47et puis tout simplement
31:48de faire chanter,
31:50swinguer même parfois aussi
31:51ces langues-là ?
31:52Oui, c'est ça.
31:52C'est aussi de permettre aux gens
31:54de se faire leur petite histoire
31:55quand ils entendent
31:56notre musique
31:56et pas forcément,
31:58comme disait Vincent,
31:58d'être happé par le sens
31:59tout de suite.
32:00Quand on est happé par le sens,
32:01on écoute moins, en fait.
32:02Et là, on a juste à écouter
32:03et puis on peut se faire
32:05son petit film
32:05en écoutant la musique.
32:07Pour nous,
32:08il y a un côté vraiment jouissif
32:09de jouer avec nos bouches,
32:12en fait.
32:12Quand on chante italien,
32:14on est sur des belles voyelles
32:15qui traînent.
32:16Et quand on chante finnois
32:17de Finlande,
32:18c'est une langue qui est très...
32:19C'est une mitraillette,
32:20en fait.
32:20C'est la mitraillette.
32:21Il y a des doubles K,
32:22des doubles...
32:23Et donc...
32:24Je crois que c'est ce qui a
32:25plus éloigné du français,
32:27il me semble.
32:27mais elle est, je dirais,
32:31abordable dans le sens
32:32où on n'a pas l'impression
32:34de gravir l'Everest,
32:36comme ça peut être le cas
32:37par exemple pour le russe
32:37où il y a certaines langues
32:38qui ont des sonorités
32:39qu'on ne sait juste pas faire.
32:42Voilà.
32:43On a beau travailler avec...
32:44Oui, on a travaillé parfois
32:46et je me rappelle
32:46une séance de travail
32:47avec une amie russe
32:48et elle a dit
32:49non, c'est pas comme ça,
32:50c'est comme ça.
32:51Ah, il n'y a rien à faire.
32:53On ne voyait pas.
32:54Pourtant, le voyage...
32:55Alors l'Everest,
32:55je ne sais pas,
32:56mais ça fait vraiment partie...
32:58C'est un membre du groupe,
32:59presque, le voyage.
33:01Votre tournée,
33:01je crois que ça,
33:02c'est la tournée en cavale.
33:03Non, c'est la tournée
33:04du précédent album
33:06qui s'appelait Cobiz,
33:07Cobiz Project.
33:08Et il y a eu une tournée
33:09en cavale aussi.
33:10Absolument,
33:11qui est encore en cours.
33:12Voilà.
33:12Cobiz, c'est fini,
33:13d'où ce décollage.
33:14Voilà, on fait un petit montage.
33:16Oui, oui, voilà.
33:18Finalement, ça symbolise...
33:19C'est-à-dire même vraiment
33:20vos clips de live
33:23sont fun aussi.
33:24C'est marrant, vraiment.
33:25On comprend que c'est un peu
33:26tout ce qui compte.
33:28Et ce qui est très impressionnant,
33:29c'est que même quand vous chantez
33:30ou vous jouez avec votre bouche,
33:32vous avez le sourire.
33:33Je ne sais pas comment vous faites.
33:36Ah ben, ça vient tout seul.
33:38C'est juste qu'on aime
33:39et on adore faire ça.
33:40Donc, voilà,
33:41on est heureux de le faire
33:42à chaque fois.
33:43Oui, et même en résidence,
33:44parce que parfois,
33:45ce n'est pas toujours marrant
33:45d'être tout seul
33:47dans un lieu tout noir.
33:50On est là pour créer aussi.
33:52Alors, vous en parliez,
33:52elle est là.
33:53C'est bien ça,
33:53Mélissa Zantman ?
33:54C'est bien, elle, à ça.
33:55Qu'on voit ici.
33:56Voilà, même quand vous répétez,
33:57vous avez la banane.
33:59Qu'est-ce qu'on répète ici ?
34:01On vous a rencontré ici
34:02en résidence à Voiron.
34:04Vous avez un lien
34:05toujours avec ce territoire,
34:06déjà, pour y revenir
34:07et aller en résidence à Voiron ?
34:09Il y a un lien avec les années
34:10parce qu'on y a beaucoup joué
34:11et à force,
34:12on a développé un public.
34:13Mais en particulier,
34:14on a fait une longue résidence artistique
34:16dans le pays voironais
34:17et surtout en Chartreuse
34:18qui nous a fait beaucoup
34:20aller à la rencontre des gens,
34:22faire des projets à Voiron.
34:23On a fait des projets
34:23avec des écoles.
34:24On a emmené des enfants
34:25écrire des chansons
34:26et les chanter sur scène.
34:28Donc voilà,
34:28il y a quand même un lien
34:29qui s'est fait avec le temps.
34:30Ils doivent adorer,
34:31en plus, les enfants
34:32parce que qu'est-ce qu'on rassemble
34:33ici quand on travaille comme ça ?
34:34On rassemble les voyages,
34:37voilà,
34:37toutes les émotions qu'on vit,
34:39on les met sur une partition,
34:41je ne sais pas,
34:41mais en tout cas dans vos voix.
34:42On rassemble les émotions,
34:46on accorde nos violons,
34:47nos sensibilités,
34:48nos vibrations
34:49et puis il y a une part
34:50qui est juste un peu chiante.
34:52Il faut jouer la partition
34:54bien tous ensemble.
34:56C'est-à-dire aussi
34:57un travail purement technique
34:58de bien être ensemble
35:02pour à la fin avoir le sourire.
35:03Vous, c'est l'accordéon ?
35:04Oui.
35:05Il y a une notion,
35:06la fête,
35:07elle est indissociable
35:08de l'accordéon finalement.
35:10Et vous, le violon ?
35:11Oui.
35:11C'est ça.
35:12Mais vous chantez aussi ?
35:13Tous ?
35:13Et oui.
35:14Pratiquement.
35:14Et d'ailleurs...
35:15Et non, tous, tous.
35:17Justement,
35:17on a enlevé le pratiquement
35:18et maintenant,
35:19on a les cinq membres de tram,
35:21c'est-à-dire donc Nicolas à la basse
35:23et Mathieu à la batterie,
35:25chantent avec nous.
35:26On a vraiment développé
35:27des belles polyphonies.
35:29Voilà,
35:29une nouvelle façon
35:31de faire vibrer
35:32nos voix ensemble.
35:33On va vous entendre
35:33dans un petit instant
35:34sur ce plateau,
35:35justement avec le défi
35:36pour notre équipe technique
35:37de vous entendre tous
35:39avec vos instruments
35:40et vous chantez.
35:41Alors, quand on dit
35:41que vous êtes un petit peu perché,
35:43vous êtes perché au sens propre aussi
35:45puisqu'on vous a retrouvé aussi
35:47sur nos sommets
35:48aux petits sons.
35:49En chartreuse,
35:49vous accompagnez les randonneurs
35:50avec œil de lynx.
35:52Alexandre Guiry,
35:53le pianiste,
35:54qui organise ses randos piano
35:56habituellement.
35:56Vous faites des randos chantés,
35:58c'est ça ?
35:59Ou on chante avec les fougères,
36:01avec les arbres,
36:03avec les gens ?
36:04Ben, regardez,
36:06ça c'est Vincent,
36:07notre clarinettiste,
36:08il est à fond là.
36:10Vincent et Mathieu,
36:11le batteur,
36:12ils ont un projet
36:13de percussion corporelle
36:15et de chant.
36:15Donc,
36:15dans le cadre de cette résidence
36:17dont on parlait,
36:18ils avaient proposé
36:19aux gens de partir.
36:21C'est plutôt fun,
36:22ça c'est marrant.
36:24Mais je pense que
36:25quand on commence,
36:26on ne s'arrête plus.
36:27C'est jubilatoire,
36:28on voit que là,
36:28c'est pour le public,
36:30on est dans un partage
36:31et dans quelque chose
36:33de complètement immédiat
36:34et un lâcher prise
36:35qui est génial.
36:36Avec le public,
36:37avec les ânes aussi.
36:38Vous avez fait une tournée
36:38avec des ânes,
36:39c'est ça ?
36:40Dans la forêt.
36:41Comme quoi,
36:42on va vous écouter,
36:43on a vraiment hâte
36:44de vous écouter.
36:45On rappelle que vous êtes
36:46en tournée encore
36:47un petit peu partout
36:48et notamment à l'étranger.
36:50Mais c'est le 27 juin,
36:53à voir on.
36:54C'est ça.
36:55Et on va y aller.
36:57C'est vrai que vous,
36:58peut-être Lucille,
36:58qui avez peut-être l'impression
36:59de vivre avec ces cavaliers
37:02paysans de l'an 1000,
37:03vous sentez leur présence aussi ?
37:06Je ne sais pas si
37:07des animations musicales,
37:09des petites choses comme ça,
37:09ça peut être imaginé.
37:11C'est vrai que vous...
37:12On peut tout imaginer.
37:13On a des objets
37:15très bien conservés,
37:16on peut bien s'imaginer
37:16et d'ailleurs,
37:17on va développer un peu
37:18des projets autour
37:19de l'archéologie expérimentale
37:21dans les années à venir.
37:22Vous leur inventez
37:23des histoires peut-être aussi ?
37:24Vous imaginez les choses
37:25avec ces vestiges ?
37:27Oui, on peut.
37:27Après ça,
37:28on peut aussi tirer
37:29des fils narratifs
37:30et aussi travailler l'imaginaire.
37:32Ce n'est pas parce qu'on est
37:34dans un musée
37:34qu'on ne peut pas
37:35travailler l'imaginaire.
37:36Bon, allons encore plus loin.
37:37Une animation musicale,
37:38de danse à Paladru.
37:40On verra là vraiment
37:41si on a pu pousser
37:41tous les murs de la culture.
37:43En tout cas,
37:43merci beaucoup à tous.
37:44On vous souhaite
37:45une excellente saison.
37:46Merci beaucoup.
37:47Pareil.
37:48Merci encore
37:48de votre présence ici.
37:50Un très, très bel événement,
37:50des très beaux événements.
37:52Qu'est-ce qu'on écoute maintenant ?
37:53On écoute
37:54L'Encendido.
37:55L'Encendido.
37:56Tout de suite
37:56avec Tram.
37:58Merci à vous tous
37:59et à vous tous aussi.
38:00Au revoir.

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