Laurence Boccolini a été victime d'un empoisonnement durant la période du Maillon faible. Elle témoigne sur RTL de cet épisode cauchemardesque.
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00:00Avec le maillot en faible, votre notoriété explose au début des années 2000.
00:03Le problème, c'est que certains confondent votre personnage dans l'émission avec la vraie Laurence Boccolini.
00:08C'est pas nouveau.
00:09Vous le racontez dans le livre, il n'est pas rare que vous fassiez insulter dans la rue.
00:13Jette Pierre aussi contre votre maison.
00:15Le pire, ça, vous ne l'aviez encore jamais raconté.
00:17Je n'ai jamais raconté ça, mais voilà, des trucs qui me sont venus.
00:19C'est qu'un jour, on a carrément essayé de vous empoisonner dans un restaurant.
00:22Ils ont raté, évidemment.
00:24J'habitais donc à la campagne toute seule, je sortais très peu, c'était très compliqué.
00:29Je ne faisais même plus mes courses, comme vous venez de le dire, ce n'était pas rien.
00:33Je me faisais insulter tout le temps, en face, à 5 centimètres.
00:36Et là, j'ai un invité qui me dit « Non, mais on va aller déjeuner ».
00:40Bon, habitant à la campagne, il n'y avait pas grand-chose à côté, il n'y avait qu'un grand centre commercial.
00:45Oui, il y avait une grande chaîne de restaurant qui était là et moi, je traîne les pieds en me disant
00:49« Oh non, mon Dieu, donc je mets une casquette, des lunettes, ce qu'il ne faut absolument pas faire
00:52parce que tout le monde vous voit avec une casquette et des lunettes. »
00:55Et on s'installe près de Deficus, un place-toc, et je n'ai pas faim, je veux juste un café.
01:00Et je sais que les serveurs m'ont reconnu, je sais.
01:03Et ils se disent « C'est celle du maillon faible, c'est la méchante ».
01:05Je sais, je vois leur regard, mais je me dis « Bon, c'est les regards habituels ».
01:10Et on me sert un café, et quand je commence à boire le café, j'ai l'impression que je bois du feu.
01:16C'est-à-dire, je ne sais pas ce qu'il y a dans mon café.
01:19Je me dis « Il y a un produit chimique, il y a du piment, il y a du poivre ».
01:22Je reste comme ça, et mon invité me dit « Je ne sais pas ce que j'ai dit ».
01:29Je lui ai dit « Goûte, et goûte, il reste absolument pétrifié ».
01:32Et il me dit « Surtout, ne fais pas de scandale ».
01:35Ce qui était la chose à ne pas faire, parce qu'il aurait fallu faire un scandale.
01:37Il aurait fallu lui dire « Qu'est-ce que vous avez fait là ? ».
01:39Et je vois le regard des serveurs un peu satisfait, du genre « Ah, elle l'a bien cherché, elle a pris son café ».
01:47Pour moi, ça a été terrible. Je n'ai pas fait de scandale, je n'ai rien fait.
01:50Vous n'avez rien dit ? Vous êtes parti comme ça, un peu précipitamment, sans finir le café, j'imagine ?
01:54Sans finir quoi que ce soit. Et je crois, je ne sais pas, six mois après, j'ai reçu un mail de cette chaîne de restaurant qui me disait
02:00« On a appris, on est bien désolés, on vous offre un repas pour deux ».
02:03Mais j'aurais pu ! C'est-à-dire, là, c'était vraiment, c'était dommageable.
02:07Parce que j'aurais pu être allergique, j'aurais pu m'étouffer, j'aurais pu avoir une brûlure de l'osophage.
02:11Il y avait un poste de police dans ce centre commercial.
02:14Il suffisait que je dise « Je veux appeler la police », ils auraient constaté avec ma tasse à café.
02:18Mais je n'ai rien fait !