Deux septuagénaires, un homme et une femme, ont été tués à coups de pierres, ce lundi 31 mars, sur la commune de Xertigny, dans les Vosges. Le délégué national Alliance police Éric Henry revient sur le profil du suspect et affirme : «L'individu, comme beaucoup en France, est ressorti libre et sans suivi».
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00:00Malheureusement, je pourrais dire que les victimes étaient là au mauvais endroit, au mauvais moment.
00:06Ces victimes ont croisé le chemin d'un cas psychiatrique typique.
00:12Cet individu, au moment où je vous parle, a fait l'objet de plusieurs séjours en hôpital psychiatrique entre 2014 et 2024,
00:23pendant dix ans, pour des faits de droits communs, des faits de violence par exemple.
00:26Mais à chaque fois, il était jugé par un médecin non accessible à une sanction pénale,
00:31donc envoyé dans un centre spécialisé, un hôpital psychiatrique.
00:35Là, en l'espèce, il sortait de l'hôpital psychiatrique Ravenel, qui est situé à proximité du lieu de commission des faits.
00:42Et à chaque fois, au bout d'un certain temps, sur décision médicale, l'individu, comme beaucoup en France malheureusement,
00:48est ressorti libre, sans suivi, et est arrivé encore une fois ce malheur, ce drame.