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Brice Soccol, politologue et essayiste : «Aujourd'hui, l'ONU est de plus en plus faible, entre ingérence et impuissance».

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00:00Rapidement, en fait, cette femme est connue, mais sa prise de parole s'inscrit à un moment où les Nations Unies n'ont jamais été aussi faibles.
00:11Jamais, jamais. Si je puis dire, l'ONU aujourd'hui est entre ingérence et impuissance.
00:17L'Assemblée générale de l'ONU, qui est l'Assemblée plénière, a perdu complètement de son intérêt sur la crise ukrainienne,
00:24sur la crise israélo-palestinienne avec le Ramas, sur la crise en ce moment en République démocratique du Congo.
00:31L'ONU est absente. Donc, si vous voulez, le paradoxe, c'est que vous avez une ONU de plus en plus faible et une ONU de plus en plus partisane.
00:38Je me souviens de l'agence de Mulrah, toute la polémique autour de Mulrah lors du 7 octobre.
00:44Je me souviens aussi qu'il y a un an maintenant, l'ONU a nommé l'Arabie saoudite à la présidence du Forum des droits des femmes et de l'égalité des sexes.
00:53Tout ça pour vous dire que l'ONU est vraiment dans un moment de grande, grande faiblesse.
00:58Un moment où les États-nations reprennent la main sur la politique internationale et sur le maintien de la paix.
01:03Et cette femme, les paroles de la rapporteure ou le rapporteur Francesca Albanese s'inscrivent un petit peu dans cette perte d'influence de l'ONU et dans ce refuge un peu idéologique.

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