Maquillage des chiffres, dette cachée par Macky "le FMI et la banque mondiale sont complices" I.Ba
Catégorie
📺
TVTranscription
01:00et puis vos chers collaborateurs sur le plateau, et je vais essayer le maximum possible d'apporter des éclairages.
01:15Je suis modeste, je suis économiste, expert de la mondialisation et du commerce international.
01:21Et ceci ne me donne pas droit à une certaine prétention que de tout savoir, de tout connaître.
01:27Je suis humble de nature.
01:29Mais pour répondre à la première question concernant le bilan, soi-disant, de Dioumaï,
01:35nous, dans les sciences économiques, on a appris que l'analyse d'une structure quelconque
01:42dépend d'une certaine dimension.
01:46Dans les sciences économiques, on a appris qu'une certaine structure, une certaine entreprise,
01:56une certaine conglomérat, une certaine consortium, un certain État,
02:01ce sont des dimensions différentes.
02:03Ce n'est pas nous.
02:04Il y a des femmes, des hommes, qui ont des réalités, des paramètres qu'ils ne connaissent pas.
02:10Donc, nous, Dioumaï, on l'a élu et il a déjà fait un parcours d'à peine un an.
02:19Donc, l'État, nous avons appris, du coup, c'est tout.
02:24Je vais faire une théorie sur les cycles d'affaires économiques.
02:29Je me situe rapidement sur mon consulat.
02:32Voilà Clément Jouglard.
02:34Voilà François Perrault.
02:36Voilà Nicolas Condiatif.
02:39Nous avons appris qu'il y a une activité économique, l'État.
02:44Le français Clément Jouglard m'a dit il y a neuf ans que pour un État, pour eux,
02:52il faut au moins trois ou quatre personnes pour qu'on puisse l'apprendre,
02:56pour qu'on puisse voir toutes les activités qu'ils ont.
03:00Pour une petite précision.
03:02Sur mon consulat, mon cycle intermédiaire l'a proposé, douze ans.
03:06François Perrault, également, douze ans l'a proposé.
03:09Mais ce qui nous gêne le plus, c'est Nicolas Condiatif.
03:12Il a 54 ans.
03:14Les Américains, ces 54 ans-là, nous les ont utilisés.
03:18Ils sont très pragmatiques.
03:20Alors donc, nous pensons qu'il y a un an, Dioumaï n'est que président.
03:26Est-ce qu'il a eu le temps de poser un acte et de le réaliser ?
03:32Surtout en matière de politique macro-économique.
03:36C'est un peu fatiguant, c'est un peu laborieux.
03:39C'est pour ça que nous devons, dès l'association,
03:43nous-mêmes, même s'il n'y a pas une grâce éternelle,
03:49mais un temps de réalisation,
03:51il faut qu'on fasse ce qu'on a voulu quand on l'a élu.
03:55Depuis, je crois, il y a trois ans, même à trois ans,
04:00on disait non, Bailen ne peut pas être élu.
04:02Bailen ne peut pas être élu.
04:04Donc, c'est une demande logique pour le président Boudogneau,
04:09de nous donner le temps de réalisation et de travail, d'organisation,
04:13parce qu'il n'y en a pas.
04:15Développer un pays, ce n'est pas facile.
04:18Donc, je pense que Boudogne,
04:21en un an, c'est trop pour qu'il y ait un bilan.
04:26C'est trop pour qu'il y ait un bilan.
04:28Qu'est-ce qu'on peut faire,
04:30si on ne peut pas faire ce qu'on a fait?
04:32Alors là, à mon avis, c'est intéressant,
04:34parce que j'ai entendu dans son discours,
04:37il a émis un vœu d'atteindre une souveraineté réelle.
04:43La souveraineté.
04:45Boudogne, c'est son cheval de bataille,
04:47c'est en somme son ambition.
04:49C'est son ambition.
04:51Il parle de souveraineté maintenant,
04:53par rapport à ce qui se trouve là-bas.
04:55C'est un grand débat et c'est de grandes analyses.
04:58Je vous donne un exemple.
05:00Pendant douze ans,
05:02Macky Sall a fait un système exorbitant.
05:05Exorbitant.
05:07C'est ça.
05:09Tu sais, si on définit la configuration, par exemple, d'un État,
05:15les fonctions étatiques des autorités,
05:19quelle est l'autorité qui détient un pouvoir absolu
05:24de prise de décision?
05:26C'est qui?
05:27C'est toi, moi, nous, nous, nous.
05:29C'est le président de la République
05:31qui est élu au suffrage universel.
05:34C'est une politique mondiale,
05:36entre le libéralisme,
05:38le socialisme, le communisme,
05:40le fascisme.
05:42C'est lui qui définit sa politique économique.
05:45Et Macky Sall nous avait confortés dans un système exocentrique.
05:50Et là, je reviendrai un peu plus tard.
05:52Parce que là, c'est le droit maintenant qui va s'annoncer.
05:55Le droit est défini par quoi?
05:57Par la Constitution.
05:59Qui atteste une souveraineté.
06:02Est-ce qu'elle est réelle ou est-elle virtuelle?
06:05Mais nous, nous, nous, nous.
06:07Pendant 12 ans,
06:09Macky Sall a plutôt exercé le côté virtuel.
06:14Indépendance, de fait,
06:17l'esprit de la Constitution
06:20qui nous fait croire à une indépendance réelle.
06:24Mais la lettre ne suffit pas.
06:26La lettre ne suffit pas.
06:28Sais-tu ce que c'est?
06:29Quand il y a l'article 98
06:31de la Constitution qui parle des accords de commerce
06:34sur le plan international.
06:36Où on dit que les accords signés dans le cadre international
06:39ont plus de force que les lois votées à l'Assemblée Nationale.
06:43Alors, il y a beaucoup de choses là-dessus.
06:46Mais tu commences à dire que la souveraineté dont on parle,
06:50comme il n'y a pas d'accord pour donner une loi,
06:53nous avons une indépendance.
06:56Ça pose un problème.
06:58Or, le législateur,
07:01la Constitution belgienne modifiée,
07:04ils l'ont fait exprès.
07:06Parce que nous voulons bien
07:09que les accords soient supérieurs à nos lois.
07:12Mais à condition
07:15de prévoir les clauses de protection et de sauvegarde.
07:19C'est très important.
07:21Clauses de protection et de sauvegarde.
07:24Sur le plan politique.
07:26Sur le plan commercial.
07:28Sur le plan sanitaire.
07:30Même religieux.
07:32Parce que si c'était le cas,
07:34le problème des homosexuels ne serait jamais posé au Sénégal.
07:37Ça n'a pas été projeté.
07:39Ça n'a pas été protégé par la Constitution.
07:42C'est des portes qui ont été ouvertes
07:45pour l'étranger,
07:47pour le dominateur, le colonisateur, etc.
07:50C'est de la subtilité, l'offenser.
07:53Est-ce que nous étudions ces portes,
07:55nous les étudions aussi sur le plan économique ?
07:58Oui.
07:59Ce qui a donc altéré complètement
08:03l'indépendance et la souveraineté du Sénégal.
08:07Le système était exocentré.
08:09Cela veut dire quoi ?
08:10Les prises de décisions, normalement,
08:12c'est le président de la République qui les prend.
08:15Prises de décisions politiques, économiques, commerciales,
08:17tout ce que vous voulez.
08:19Mais, on a constaté que
08:21il avait délégué ce pouvoir
08:23à des institutions.
08:25Et quelles institutions ?
08:28Breton Rouge, Banque Mondiale, Fonds Monétaire.
08:30Qui décidaient pour lui et pour le Sénégal.
08:33Est-ce que la décision est bonne pour nous ?
08:36Il faut se poser cette question.
08:38Mais nous nous assumons que
08:41les prises de décisions de la Banque Mondiale
08:43et du Fonds Monétaire et de l'Union Européenne
08:45et de l'OMC n'ont aucun intérêt pour nous.
08:48C'est sûr.
08:49C'est ça la réalité des faits.
08:53FMI
08:57le débat ces derniers jours parce que
09:00au Sénégal
09:05Sénégal
09:08programme
09:13au
09:17Sénégal
09:21Sénégal
09:25le régime sortant
09:28le pouvoir actuel de reprocher le régime sortant
09:31les chiffres de de de de comptes
09:35publics. Aujourd'hui FMI
09:38est-ce que
09:41FMI
09:44FMI
09:47FMI
09:50C'est des experts prétendus être même à l'international
09:54vouloir conseiller tout le monde sur les idées
09:58ils sont complices. Ils sont complices
10:02pourquoi ? Parce que tout simplement ils n'auront pas
10:05meilleur élève que Makissa. Ils n'auront pas
10:09meilleur élève que Makissa. L'OTAR. Ah mais non parce que
10:13l'un
10:16Vous n'y prêtez pas attention mais nous économistes
10:19quand nous entendons l'économiste en chef de la Banque
10:22mondiale qui dit l'application de la vérité des prix. Nous
10:25savons ce que ça signifie. Cela veut dire que donc c'est
10:28la rigueur et l'hostilité. Hum hum. Les prix. Il y aura plus
10:32de subventions, il y aura plus d'aides ni quoi que ce soit.
10:35Et nous savons que euh si vous me permettez d'apporter une
10:39Vous savez, en analyse macroéconomique, on a
10:44distingué euh la différence entre les écoles, les
10:48philosophies, les documents politiques économiques.
10:52Voyez-vous le fascisme, le libéralisme, le socialisme euh
11:00et nous avons constaté que le libéralisme classique, ça
11:04c'était Adam Smith en septembre soixante-seize. Mais
11:08moi, le libéralisme ultracapitaliste, néolibéral,
11:14ultracapitaliste. Ça c'est l'école de Chicago. L'université
11:19de Chicago avec le professeur Franton. L'entrepreneur comme
11:27c'est lui qui investit. Mais on doit pas l'emmerder. Pas des
11:34euh, public, machin, machin, non, non, non, non, il faut
11:38les laisser, il faut que ça pose un problème. On ne peut pas
11:44laisser donner la liberté à un chef d'entreprise, c'est pas
11:48possible. Est-ce que moi-même euh, donc expliquer euh, remise
11:53euh,
11:57bon, c'est pour euh, ça dit que
12:04parce que
12:12c'est pas du Sénégal hein, en général. C'est pas Sénégalais.
12:19C'est pas Sénégalais.
12:27C'est par contre les multinationales étrangères
12:31logées au Sénégal, nous l'avons favorisé, nous l'avons
12:35imposé euh, les ICS qui doivent combien de milliards au
12:39Sénégal? Pour nos paiements d'impôts, voyez-vous? Il n'y a
12:44pas que, il n'y a pas que les ICS. Les grandes entreprises
12:49Pourtant, il y a des profits du
12:54Mais d'où l'impôt. Le pauvre lambda qui est là euh, rue
13:00Sainte-Daguerre, moi, c'est un truc. Voilà. Donc, c'est ça,
13:05c'est ça. Malheureusement, la réalité de fait. Voyez-vous?
13:09Alors, euh,
13:12Alors,
13:16par exemple, de politique économique. Nous, nous avons
13:20décelé deux formes de politique économique. La politique
13:24normative et la politique positive. Qu'est-ce que c'est
13:28une politique normative? C'est une politique qui est normale
13:32à partir de certaines valeurs cardinales humaines. Valeurs
13:35cardinales humaines. La pauvreté, la sincérité, la
13:40démocratie, la démocratie, l'éthique, la morale et le
13:45patriotisme. Parce qu'elle devient défensée. À l'opposé
13:49maintenant, tu as la politique positive. Mais elle n'est
13:52positive que le nom. Aucun jugement de valeur. Et en
13:57général, ça repose sur la foulberie, le mensonge, les
14:03tromperies. Voilà, je vous apprends rien.
14:09Adopter
14:13pendant douze ans, lui c'est un neutral libéral qui
14:18écoutait strictement les consignes, banque mondiale,
14:21fonds monétaires.
14:25Et comme que
14:29la chance de tomber sur sa présidence
14:34il leur obéit à à chaque fois bon voilà
14:41mais c'est pas qui dit sur ce pays, sur le plan économique,
14:44c'est la banque mondiale, le fonds monétaire et l'Union
14:46Européenne. Avec les appels, vous vous rappelez?
14:53C'était pas normal. Économie
14:58pour eux-mêmes. Mais
15:03avec l'Union Européenne.
15:07croissance régulière de la pauvreté.
15:13d'abord
15:17pour
15:21quels sont les blocages?
15:27La croissance, qu'est-ce que c'est? C'est l'augmentation
15:29des produits et des biens d'une manière soutenue sur une
15:33longue période. Voilà la définition de la croissance.
15:36Économique. Mais cette croissance dont on parle,
15:41bon de fait euh, une agrégation euh, bon de fait, un
15:44agrégat macroéconomique, tu vas constater que c'est
15:47pas trois axes majeurs. C'est le primaire. Le second, le
15:53secondaire et ensuite le tertiaire, les biens et services
15:57monétaires. Mais si la banque mondiale ou le fonds
16:01monétaire annonce une croissance de 7,6%. Mais on se
16:05dit que mais attends, les industries fonctionnent à
16:09merveille. L'agriculture fonctionne à merveille.
16:14Ensuite, les, les biens et services. Également aussi,
16:17non, ils participent. Pourqu'en réalité, au Sénégal, je dis
16:21bien, ni le primaire, ni le secondaire ne fonctionnent.
16:25Bonne industrie qu'affirme. Bonne industrie qu'affirme
16:30au contraire.
16:33On a tout démantelé.
16:37Sur Abidjouf.
16:47Voilà, les conserveries avec la la transformation des
16:50produits aléatiques.
16:54Avec Abidjouf en 1980, on a tout démantelé. Petit rail,
16:59petit chemin de fer du Sénégal, on a tout démantelé. Et ça
17:02de Washington. En 1980, la famille Bush, la dynastie, on
17:06décidait que bon, les richesses du monde sont de tenir
17:09sur pied. Pas les Africains. Mais nous, est-ce qu'ils sont
17:12intelligents? Est-ce que maintenant nous, est-ce que maintenant
17:15nous exploitons ces industries? Ils disent que non, c'est
17:18dérivé. Voilà quoi. Mais bon, d'un coup, on va adopter un
17:22système qui va consister à ne jamais le permettre de
17:26s'industrialiser. Nous allons nous poser une industrie.
17:30Parce que c'est foutu pour eux.
17:42Voilà la réalité des faits. Maintenant, je vais revenir tout
17:47à l'heure, qu'est-ce qu'il faut faire maintenant? Il faut
17:51ramener le système, il faut ramener les choses dans un système
17:54auto-centré. L'inverse du système exocentré.
17:58C'est-à-dire que les plus de décisions, c'est les autres, c'est
18:01ailleurs, c'est l'extérieur. Mais auto-centré, c'est nous, nous,
18:05nous-mêmes qui pensons pour nous et qui agissons pour nous.
18:09C'est ça, l'objectif majeur. Bon. Donc, je crois que j'ai
18:15répondu à peu près à ta question.
18:17Une autre question, souveraineté.
18:19Voilà, la souveraineté, j'en ai un peu parlé tout.
18:22Le blocage quoi.
18:23Le blocage.
18:25On dit que la Constitution est définie par le contenu des esprits.
18:31L'esprit de la Constitution est la lettre de la Constitution.
18:37Et puis, il y a un préambule. Le préambule de la Constitution,
18:43beaucoup dit l'été. Le Sénégal est un pays indépendant, souverain,
18:50d'une manière inaliénable et imprescriptible du moment du jour.
18:54Est-ce que l'autre, c'est une réalité?
18:57Deuxième manière, la bonne gouvernance dans la transparence.
19:02Bonne gouvernance dans la transparence.
19:05Or, la plupart des accords que Macky Sall a signés avec ces
19:09grandes sociétés-là, on y greffe les clauses de confidentiel.
19:14Ça ne vous paraît pas parler de ça?
19:17Bonne gouvernance en transparence, mais à côté, les clauses de confidentiel.
19:21L'union confidentielle, l'union nouvelle.
19:24Qu'est-ce qu'ils veulent empêcher que nous ne le sachions pas?
19:27Voilà, c'est des dupéris.
19:31Vous ne m'entendez pas?
19:33Bon, il n'y a pas d'autres termes.
19:36Parfois, on est appelé d'appeler le chat par son nom.
19:40Voilà, ce n'est pas le Fonds monétaire ni la Banque mondiale.
19:43Je reviendrai tout à l'heure.
19:45Ils sont malhonnêtes avec le Sénégal.
19:47Ils ne nous aiment pas.
19:49Ils ne nous devront jamais au grand jamais.
19:51C'est moi qui vous le dis.
19:53Pour commencer rapidement le pourquoi.
19:56Vous savez, il y a la résolution au niveau de l'ONU.
20:00On a...
20:02L'Assemblée générale a voté une résolution, numéro 41-128, du 4 décembre 1986.
20:09La reconnaissance du droit
20:11de tous les peuples du monde à se développer.
20:14Le développement économique, c'est un droit pour l'homme, pour son pays.
20:20Alors, on est d'accord que nous devons avoir une résolution.
20:24Pour que les pays surdéveloppés puissent accéder à un développement cohérent, endogène, avec toute la dignité qu'il faut.
20:32Alors, tous les pays auront ratifié.
20:34Sauf les Etats-Unis d'Amérique, qui disent que non, ils ne ratifient pas.
20:39Alors, qu'est-ce qu'on peut déduire à partir de ça ?
20:43Après, ils se permettent d'envoyer la Banque mondiale,
20:48que les Etats-Unis instruisent,
20:51pour nous conditionner, nous, on doit le refuser, et porter plainte.
20:56La Banque mondiale n'a pas le droit de venir nous emmener ici.
21:00On ne peut pas déduire ça.
21:02Parce qu'entre parents, si vous dites que non, on ne sait pas l'économie, on ne sait pas.
21:07N'espérez pas l'école de Chicago.
21:09Qu'est-ce que c'est que l'école de Chicago ?
21:11Le professeur Frank Knight, en 1927,
21:13avec ses disciples Greg Simmons, le Georges Schultz, Newton Friedman,
21:18qu'est-ce qu'ils ont dit ?
21:20Qu'eux, leur système de philosophie, c'est de ne pas partager.
21:23S'il y a des richesses, on ne partage pas.
21:26Nous, on ne les connait pas.
21:28Une fois, on a qu'à prendre, on ne peut pas.
21:31Et vous pensez que tout ça c'est humain ?
21:35Ce n'est pas humain.
21:37Deuxièmement, ils ne veulent pas partager.
21:39Et ensuite, ils disent que l'État ne doit plus intervenir.
21:42Or, quand on fouille dans les fonctions d'un État,
21:45l'État a des fonctions très importantes.
21:48Ce qu'on appelle les fonctions régaliennes.
21:51Elles sont en nombre de trois.
21:53Protection, arbitrage et intégration.
21:57Si vous faites un seul tiré,
22:00la protection, c'est la même chose.
22:03C'est ce que j'ai dit concernant la souveraineté.
22:09La souveraineté, il faut la protéger.
22:11Il faut protéger cette économie.
22:14En faisant quoi ?
22:15Des clauses de protection et de sauvegarde.
22:17Et cette protection, est-ce qu'il faut la protéger avec une réforme de l'article 48 de la Constitution ?
22:23C'est une nécessité.
22:25L'Assemblée Nationale a dit qu'il n'y en a pas besoin.
22:28Je n'ai pas parlé de ça, mais je sais qu'il y en a encore.
22:31Les banques mondiales, les fonds monétaires, on les a soutenus.
22:34C'est bon, c'est bon.
22:36Il faut être radical.
22:38Ce n'est pas une obligation.
22:40J'avais signé des accords avec eux.
22:42J'y suis allé.
22:43Le gouvernement n'est pas obligé de reconduire les messages.
22:45Ils sont en train de renégocier le contrat.
22:47Oui, mais c'est ce qu'il ne faut pas.
22:49Il faut être radical.
22:52Ce n'est pas
22:56entre institutions à Sénégal.
23:01Vous ne savez pas que
23:05la souveraineté, la loi, la Constitution nous permet d'être indépendants réellement.
23:11Mais indépendants
23:14Non, attendez.
23:19Je vais vous dire quelque chose.
23:22Si vous êtes allé au Sénégal, à Dubaï,
23:25si vous n'êtes pas allé aux banques mondiales, aux fonds monétaires,
23:28vous n'allez pas.
23:31Voilà.
23:33Je vous en prie.
23:35Je vais vous dire ce que j'ai fait.
23:37Avec mes moyens, à moi.
23:39J'ai fait ce qu'il fallait.
23:43Il faut être prêt.
23:45Si vous êtes allé au Sénégal,
23:47je vous en prie, il n'y a rien de vrai.
23:51Si vous êtes allé au Sénégal,
23:53je vous en prie, faites-moi croire.
23:56Ensuite, ce qu'on appelle le cataclysme homogène réel.
24:00Vous savez que notre richesse bénéficie ici.
24:03C'est le concours.
24:05Le panneau.
24:07Le pétrole, le diamant, tout ça.
24:09Est-ce que vous avez une idée?
24:11Aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui se passent.
24:15Il y a beaucoup d'injustices.
24:17Imaginez-vous que nous sommes dans le sous-sol.
24:20Il y a beaucoup de choses qui se passent.
24:22Il y a des accords par rapport à tout ça.
24:24Il y a des entreprises.
24:26Il y a des multinationales.
24:29C'est un tort.
24:31Nous devons le gérer.
24:35Pourquoi nous devons le gérer?
24:38Nous devons le gérer.
24:40Mais le parti est venu le gérer.
24:42Vous savez, nous sommes au Sénégal.
24:45Il y a beaucoup d'entreprises qui le gèrent.
24:49Il y a des Indiens, des Turcs, tout ça.
24:51Il n'y a que des failles.
24:53Il n'y a que des failles.
24:55Il faut une politique, pas une politique.
24:59Tu penses d'abord à toi, à ta patrie.
25:01Mais est-ce qu'on a le droit d'avoir un parti pour l'activer au Sénégal?
25:05Ou est-ce qu'on doit s'en occuper économiquement?
25:08Ce qu'il faut faire, nous devons le permettre.
25:11Nous devons le permettre.
25:13Nous devons le faire.
25:14Mais il faut le faire à tous les pas.
25:16Il faut le faire à tous les pas.
25:18Aujourd'hui, si nous appliquons une politique patriotique,
25:21sauvegarder les intérêts du Sénégal,
25:23c'est ce que nous devons faire.
25:25C'est ce que nous devons faire tous ensemble.
25:27Zircon, pétrole, or,
25:29phosphate,
25:31les produits électriques, etc.
25:33Nous devons créer une société nationale d'exploitation.
25:38De l'or partout.
25:40En parlant, une société sénégalaise d'exploitation de l'or.
25:45On prend un Sénégalais,
25:47de fou, du travail,
25:49il n'y a aucun défi général.
25:53La moitié de vous mesure les actions.
25:56Le Sénégal doit être majoritaire.
25:58Nous avons 51% des actions.
26:0051 sur 100, c'est la majorité.
26:0349 sur 100, c'est la majorité.
26:0649 sur 100, c'est la majorité.
26:0829 sur 100, c'est la majorité.
26:10Le Sénégal doit être majoritaire.
26:14Vous comprenez ?
26:15Là, nous avons 20%.
26:17Nous devons connaître la technologie.
26:19Nous avons 20%.
26:20Apprendre ou aller.
26:21C'est ce que nous devons faire.
26:23Apprendre ou aller.
26:24Parce que quand nous voyons le Zircon,
26:26quand nous le voyons, nous devons apprendre.
26:28Il y a l'Aéronet, l'entreprise française.
26:30C'est important.
26:31Je ne veux pas parler de ça.
26:33Vous savez, il y a des talibans qui sont là.
26:35Je ne veux pas parler de ça.
26:37En réalité, le FMI est très gros.
26:40Il a sacrifié son peuple.
26:43Il a sacrifié son peuple.
26:45Il n'y a pas de point de défi.
26:47Si vous regardez l'ICS par exemple,
26:49Si vous regardez l'ICS par exemple,
26:51il y a un dividende de 10%
26:53que l'État n'a pas reçu depuis deux années.
26:55que l'État n'a pas reçu depuis deux années.
26:57Il n'y a pas de...
26:59Il n'y a pas de...
27:01Ils ont projeté pour faire une raffinerie d'or.
27:03Ils ont projeté pour faire une raffinerie d'or.
27:05Mais pour le moment, c'est l'or artisanal.
27:07Mais pour le moment, c'est l'or artisanal.
27:09Parce que l'or industriel,
27:11ça demande extrêmement de moins.
27:13Certainement, peu à peu, ils y arriveront.
27:15Certainement, peu à peu, ils y arriveront.
27:17En tout cas,
27:19en tout cas,
27:21personne ne va développer cette place.
27:23J'ai une petite anecdote.
27:25Ça fait moins de 10 jours,
27:27j'ai eu une annonce,
27:29la valeur de l'or a grimpé.
27:31Il y a trop.
27:33Il y a 3.000 euros
27:35le kilo.
27:37Imaginez, l'or...
27:39Au Sénégal, il n'y a pas de réserve d'or.
27:43Au Sénégal, il y a déjà grimpé.
27:45Au Sénégal, il y a déjà grimpé.
27:47En France,
27:49il y a plus de 50%.
27:51Au Sénégal, il y a plus de 50%.
27:53Au Sénégal, il y a plus de 50%.
27:55Tout ce qu'on a acheté,
27:57des milliers, des millions,
27:59qu'il existe, on le dépense.
28:01On l'a acheté.
28:03Ce n'est pas le cas du Sénégal.
28:05Ce n'est pas le cas du Sénégal.
28:09Si vous faites la même chose au Sénégal,
28:11si vous faites la même chose au Sénégal,
28:13les communautés vont te laisser.
28:15les communautés vont te laisser.
28:17Ça va causer des déserts
28:19des déserts
28:21dans l'or du Sénégal.
28:23C'est une opportunité pour le pays de faire un coup énorme pour l'Europe et l'Afrique, bienvenue en France.
28:35C'est ce que nous voulons, c'est qu'il y ait de l'importé, qu'il y ait de l'importé, qu'il y ait de l'importé.
28:42Donc, il faut que les gens
28:46euh,
28:48euh,
28:50c'est
28:52bon.
28:54parce que voilà, on est très limité avec nos nos trucs là. On n'a pas encore de décision politique.
29:02Euh, les propos de Édouard euh,
29:08sur la vérité des prix.
29:18ça bousille l'économie du bien-être social.
29:26immédiatement. Parce que le
29:30projet
29:36est-ce qu'il parvient à épargner?
29:40Est-ce que vous parvenez à épargner?
29:44ou bien
29:48donc tu vas appliquer la vérité des prix, c'est le jargon
29:52ultralibéral et puis tout le temps par le fonds mondial et la banque
29:56mieux asservir, mieux garantir.
30:04Euh,
30:12le Sénégal ne perdra jamais en en rompant ses liens avec la banque mondiale et le fonds mondial. Vous savez pourquoi?
30:18Il y a l'émergence des BRICS qui sont là maintenant.
30:22Je ne sais pas si vous avez entendu le discours du président Xi Jinping, le président de la Chine.
30:28Il a dit pourquoi les BRICS sont là.
30:32Il a même cité la banque mondiale et le fonds monétaire.
30:40Avec Poutine,
30:46On va t'aider à te développer avec des conditions très très très très souples.
30:50Très très très très souples.
30:54Donc,
30:58donc c'est la voie assure pour
31:02absolument absolument.
31:06Il y a pas longtemps.
31:10Au niveau de la
31:14analyse.
31:18Voilà.
31:26C'est important dans les
31:30dans les dans les actes, dans les faits, mais pour que
31:34mais est-ce qu'aujourd'hui euh,
31:38Oui.
31:42Oui.
31:50Il y a pas longtemps.
31:54Avec ça.
31:58Parce qu'il y a une garantie.
32:02C'est la théorie de base.
32:06Il est riche.
32:12Peut-être que
32:16peut-être voilà.
32:24Mais le conseil alarmant président
32:28constaté alarmant
32:32Non, non, non, non, non, non, ça, ça, ça, ça, c'est une manière
32:36d'appeler. Il faut connaitre ces gens-là comment ils travaillent.
32:40Le conditionner machin truc.
32:48Non, non, je sais, je sais. Euh, bon, je veux pas,
32:52je veux pas dire, c'est un truc. Je me dis que président
32:56est-ce qu'il a les bons conseils à son
33:00C'est un non-sens.
33:08C'est un non-sens.
33:14Voilà.
33:24Qu'est-ce que tu entends par
33:28le capital fixe, homogène, réel.
33:32Mais tu n'es pas pauvre, ton sous-sol, il est immensément
33:36riche. Mais
33:40pourquoi il ne veut pas lâcher ce
33:44Sénégal? Pourquoi? Mais si mon seul est
33:48alors que
33:52population
33:56de Sénégalais
34:00donc
34:04en Sénégalais
34:08tu prends l'exemple de l'or.
34:12Avec cinquante-et-un pour cent des actions.
34:16Tu vas t'arranger pour construire
34:20non seulement
34:24à côté, tu as des partenaires économiques qui te demandent, est-ce que t'as pas besoin
34:28de liquidité? Oui, j'en ai besoin.
34:32Voilà.
34:36C'est le rôle de l'État
34:40mais quand on veut développer à souveraineté, il va falloir
34:44que si on a un privé assez fort, le secteur privé
34:48au Sénégal à part les milieux nationaux
34:52qu'est-ce que le pouvoir peut faire pour donner le secteur privé
34:56national? Quand tu fouilles dans les théories
35:00on te dit bon, c'est un Américain.
35:04Il est très intelligent et pertinent. La théorie sur le
35:08sur le décollage. Lui, il propose une idée
35:12très simple. Très, très, très, très simple. Il dit que le rôle
35:16prépondérant de l'État, c'est l'État. Qui a pour vocation
35:20d'inciter, d'accompagner et
35:24de protéger. La protection régalienne
35:28de l'État. Protection, arbitrage,
35:32intervention. Alors, de monoriative
35:36intervention, on a dit d'une suite, pour que vous le sachiez.
35:40Mais le Taïkov, on te dit que bon, l'État incite
35:44le privé national, le privé national
35:48des capitaines des
35:52développement
35:56dans ton domaine.
36:00Je vais t'aider auprès d'une
36:04banque.
36:08C'est comme ça que ça fonctionne. Dans tous les pays du monde,
36:12tous les pays développés.
36:16C'est un problème. Qu'est-ce qu'il y a de ça à faire?
36:20Comme Chine.
36:24Avec Exim Bank.
36:28Voilà.
36:32C'est une banque, il y a une banque là-bas.
36:36Mais il va falloir aussi une banque
36:40C'est ça.
36:44Je suis
36:48tous les solutions sont là.
36:52Pourquoi pas?
36:56Ma sous-aînée
37:00de l'économie. Non mais tu dois
37:04rassurer, c'est ça, c'est ça.
37:08Mais il faut accepter qu'on nous, qu'on nous, qu'on nous fasse des
37:12pressions comme ça, qu'on nous appelle, vous appelez sur une
37:16autorité parce que
37:20attendez.
37:24OK.
37:28Mais
37:32C'est ça.
37:36Les causes de confidentialité.
37:40Mais bon
37:44telle société par exemple bon
37:48non seulement
37:52mais on lui permet par exemple de cacher
37:56ses bénéfices, ses intérêts, ses gains
38:00rapporter quand il veut, où il veut.
38:04Pourtant dans le préambule de la constitution
38:08c'est là où ça fait mal.
38:12Préambule constitution
38:16mais non mais
38:20encore une fois de plus.
38:24Moi je suis votre serviteur.
38:28C'était un réel plaisir de vous avoir sur ce plateau.
38:32Economiste.
38:36Merci beaucoup
38:40d'être invité
38:44également côté technique
38:48merci à Pierre