La journaliste Eugénie Bastié est revenue sur les réquisitions faites à l'encontre de Nicolas Sarkozy : «Effaré par la peine demandée, le doute doit profiter à l'accusé».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00C'est un peu comme le procès de Pardieu, il y a beaucoup de gens qui lâchent quand on est au fond du trou.
00:06Mais vous avez raison, c'est vrai qu'on est assez effaré par la lourdeur de la peine, sachant que...
00:12Pas de la peine, hein, Déric ?
00:14De la peine demandée.
00:16Sachant qu'il y a un principe de droit quand même majeur, c'est que le doute doit profiter à l'accusé.
00:21Et dans cette affaire, il n'y a que du doute.
00:24Il n'y a aucune preuve tangible.
00:27Et surtout, le fait majeur, c'est quand même la guerre qu'a déclarée Nicolas Sarkozy à Kadhafi, en Libye,
00:34qui, il me semble, est un élément qui montre que si Kadhafi avait eu des preuves, il les aurait montrées à ce moment-là.
00:41Je trouve que c'est quand même très très léger comme accusation.