Maître Christophe Engrain réagit à la peine requise à l'encontre de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
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00:00Monsieur, une réaction !
00:09Comme le disait Jean-Michel Laurat, on a entendu des peines complètement hors sol,
00:13sans aucun rapport avec les trois mois d'audience,
00:17comme si on n'avait pas eu trois mois d'audience,
00:19comme si le parquet n'avait pas reculé à de nombreuses reprises sur différents points.
00:24Ceux qui ont participé ou assisté à l'audience les ont en tête.
00:27Et on dépide tout ça, et comme le disait Jean-Michel Darroi,
00:31pour masquer ces faiblesses, pour dissimuler ces carences probatoires,
00:36le parquet parle fort et demande des peines élevées.
00:39Ce n'est pas ça la justice.
00:41Et on a encore quelques semaines de plaidoiries avec nos confrères,
00:47et pour notamment Nicolas Sarkozy, démontrer que ces réquisitions,
00:52même s'ils sont dites avec un ton sentencieux qui se veut sévère,
00:56elles sont vides, elles sonnent creuses.