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00:00Vous êtes fondateur du comité de soutien de Boilem-Sensal, bien sûr vous avez des relations, j'imagine, et en tout cas des échanges avec le pouvoir politique en France.
00:09J'ai écouté comme vous M. Théboune, il y a 2-3 jours, qui a dit mon seul lien c'est Emmanuel Macron, le reste ne m'intéresse pas.
00:18Il a d'ailleurs rendu hommage à quelques journalistes français dans cette intervention et il semblait mettre en place une relation privilégiée avec Emmanuel Macron.
00:30Comment vous décryptez cela ?
00:32Il faut toujours être très prudent quand on doit décrypter la parole du chef de l'état algérien et plus généralement des responsables politiques algériens
00:41parce que ce qui est vrai un jour peut être totalement invalidé par leur comportement et par leur déclaration le lendemain.
00:47Ce qu'on a noté depuis une semaine, c'est qu'il y a manifestement en affichage du côté algérien la volonté de renouer un petit fil avec les autorités françaises
01:00ce qui n'était pas le cas depuis quasiment 3 mois, manifestement, puisque nous ce qu'on nous disait c'est que le président Théboune ne prenait même pas le président Macron au téléphone
01:08si celui-ci cherchait à le joindre.
01:11Là, quand on entend les propos qui sont les siens, et si on rajoute là-dessus le fait que le calendrier judiciaire de Boinem Sans Salle a été accéléré à la surprise générale
01:21on peut considérer au moins qu'il y a un dialogue qui à nouveau s'est établi entre les autorités françaises et les autorités algériennes.
01:28Après le contenu de ce dialogue, moi je ne le connais pas plus que vous en l'occurrence, ce qui est sûr c'est que dans les motifs de crispation entre Alger et Paris
01:37il y a aujourd'hui le cas de Boinem Sans Salle et manifestement la France a fait comprendre quand même pour recourir à un dialogue qui soit un peu plus apaisé
01:46qu'il fallait régler très rapidement le cas de Boinem Sans Salle.