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00:00Pierre est avec nous.
00:01D'abord, on va prendre Josée.
00:04On va prendre Josée parce qu'on a 5 minutes avec Josée.
00:07Il veut réagir à Éric Zemmour.
00:09Éric Zemmour, vous savez, on va rappeler le petit truc, Gauthier, pour les auditeurs qui nous rejoignent à 17h33.
00:14Alors, Éric Zemmour a été condamné ce jour suite à des propos sur l'horrible meurtre de Thomas à Crépole.
00:21Il avait dit sur BFM, nous avons aujourd'hui une situation où nous avons 2 pubs, 2 France, 2 jeunesses.
00:27Celle de Thomas, celle de Chahide.
00:30Chahide, c'est l'un des noms qui avait fuité dans la presse d'un des jeunes présents à ce moment-là,
00:36lors de ce terrible drame, qui n'est pas Enrique, je le rappelle,
00:40puisqu'il y avait une bande qui avait des couteaux qui venaient de romans sur les airs,
00:42et une autre qui participait à un bal dans leur village.
00:45La bande de Thomas qui faisait du rugby et qui avait un village le soir.
00:49Un bal le soir.
00:51Et donc, Éric Zemmour a été condamné à 9000 euros d'amende pour ses propos.
00:55Et s'il ne paye pas l'amende, mais bon, c'est la procédure, il pourrait terminer en prison.
01:00Mais bon, il va payer l'amende, surtout qu'elle est échelonnée sur plusieurs mois,
01:03donc il ne doit même pas payer 9000 euros.
01:07Alors, il y a José qui veut réagir à cela, José de Marseille, qu'on connaît bien, José.
01:11Bonjour José, merci d'être avec nous sur Europe 1, merci José.
01:14Tu as le bonjour de la communauté gitane.
01:15Je les embrasse également.
01:17Je les embrasse également, mon chéri, bien entendu.
01:20Tes ripets, ils sont extraordinaires.
01:22Tu les as changés, tu sais, sur les chaînes.
01:24Moi, je suis un bouygue, tu vois.
01:25Bien sûr.
01:26C'est bien 1, 2, 3, 4, 5.
01:27Et en plus, comment je pourrais te le dire, c'est très clair.
01:29Je ne sais pas ce que tu as fait, mais avant, tu sais, tu avais des publicités
01:33où il y avait une minute ou une minute trente.
01:34On l'a enlevé, on l'a enlevé.
01:36Ah, tu es un génie.
01:38Merci, mon José, merci, mon chéri, merci beaucoup.
01:41Merci, mon José, t'es un amour.
01:43Bon, en ce qui concerne, pardon, en ce qui concerne Zemmour,
01:47rappelez-vous, monsieur Gauthier, vous qui êtes quelqu'un de brillant,
01:51Merci, José.
01:52Non, mais c'est la vérité, vous êtes un mec brillant.
01:55Vous avez une structure de passeur du commun.
01:57Et quand il avait écrit le coup d'état des juges,
01:59Zemmour, vous vous rappelez ?
02:01Oui, bien sûr.
02:01Vingt ans arrière.
02:03Et là, ben là, il se le prend en pleine figure.
02:05Vous avez des juges, ils ont tous les pouvoirs.
02:07Ils ne rendent pas un jugement.
02:10Ils ont tué la monarchie, ils tueront la République.
02:13Voilà, au nom de nos courants politiques,
02:15ils le rendent au nom d'une idéologie.
02:17Et ils pensent qu'ils ont tous les droits.
02:20Vous comprenez, je comprends Cyril.
02:23Bien sûr, bien sûr.
02:23C'est pour ces trois ans que Zemmour, quand il avait écrit ça,
02:26le coup d'état des juges,
02:29il avait dit qu'il y avait une emprise croissante du pouvoir judiciaire
02:33sur la politique, sur les décisions démocratiques, tout ça.
02:35Il disait qu'on était dans le gouvernement des juges.
02:37C'est-à-dire que lorsque des magistrats
02:40qui ont une idéologie progressive, qui vont prendre des décisions,
02:43ils vont avoir un impact majeur.
02:45Contournant ainsi la volonté exprimée par le peuple pour se représenter.
02:50Et tu vois bien, Cyril, qu'en ce qui concerne la France, l'Europe,
02:54cette dérive des juges, elle est particulièrement visible
02:57à travers le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel,
03:00la Cour européenne des droits de l'homme, la Cour de justice de l'Union européenne.
03:03Et toutes ces instances, ils invalident régulièrement des lois,
03:06n'est-ce pas, M. Gauthier ?
03:08Voter démocratiquement...
03:10Là, vous pensez au Conseil constitutionnel.
03:12Bien sûr, bien sûr, il pense au Conseil constitutionnel.
03:13Contrairement à d'autres principes supranationaux,
03:15comme le droit de la vie privée et la lutte contre les engagements européens.
03:21Et Zemmour, qu'est-ce qu'il a fait ?
03:24Il a dénoncé cette dérive.
03:26Cette dérive considérant qu'elle confisque le pouvoir au peuple
03:29au profit d'une oligarchie judiciaire
03:32qui est souvent acquise d'ordre mondialiste comme les droits de l'hommiste.
03:37Voilà. Et pour lui, il faut restaurer la primauté des décisions démocratiques
03:40en imitant le pouvoir des juges en réformant sa souveraineté nationale
03:45face aux instances supranationales.
03:47D'ailleurs, rappelez-vous ce qu'avait dit, comment il s'appelle,
03:50Dimanche-Philippe de Villiers,
03:51« Éric Zemmour défend ce pour quoi je vis, ce pour quoi je souffre,
03:55c'est la défense de la civilisation ».
03:57Il faut reconnaître aussi à Zemmour, quand même,
04:00quand il avait dit cette phrase, il avait dit,
04:03rappelle-toi, Cyril, la démographie qui fait histoire.
04:07On assiste en France comme aux Etats-Unis à un renversement démographique
04:11par des vagues migratoires qui vont échanger notre civilisation.
04:14On y est maintenant.
04:16Et ce qu'il avait dit, Philippe de Villiers, rappelez-vous ce que je vous dis aujourd'hui,
04:19il avait dit un jour le discours de Zemmour qu'il a fait
04:22où il y avait 100 000 personnes du côté, je ne sais plus à Paris, Cyril, là,
04:26l'endroit où il y avait 100 000 personnes.
04:29– Attends, je me rappelle, oui.
04:30– Je vous jure. – C'était où ?
04:32– Ce discours, un jour, il rentrera dans l'histoire.
04:35– C'était quoi ? Je ne sais pas s'il y avait 100 000, il y avait combien ?
04:37– Ah, il y avait 100 000, oui. – C'était où ?
04:39– Pas du Trocadéro. – Pas du Trocadéro, c'était où ?
04:40– Ah, pour, oui, bien sûr. – Pas du Trocadéro, exactement.
04:43– Moi, entre nous, Zemmour, il possède une intelligence analytique du commun,
04:47il a une mémoire impressionnante, il a une capacité à structurer ses idées
04:50avec une caractéristique hésitante, ce n'est pas moi qui le dis,
04:53c'est Michel Onfray, c'est Philippe de Villiers,
04:55c'est Charles Gaffe qui est un esprit brillant aussi,
04:58c'est comme il s'appelle, Marcel Gaucher.
05:00Mais quand j'entends des cons de l'éthique qui disent que c'est un mec,
05:04il a une vacuité intellectuelle, mais il faut les tuer, les gens.
05:07– Non, on ne tue personne. – Mais comment ?
05:10– On ne tue personne. Merci, l'Artigol, merci.
05:13– Allez, monsieur, monsieur, monsieur l'Artigol.
05:16– Bonjour, José. – Bonjour, un immense respect pour monsieur l'Artigol,
05:20il est brillant, il est intelligent, je suis d'accord à 50 %.
05:23– C'est une bonne patte. – 10 %, 10 %.
05:26– Monsieur l'Artigol, c'est pour cela qu'il encourage l'intellectuel rare,
05:29là où beaucoup cèdent à la perte du politiquement correct.
05:32Lui, il affronte les sujets les plus sensibles avec plus de sincrété,
05:36vous reconnaissez ça, monsieur l'Artigol ?
05:38– Est-ce que je peux vous répondre sur un point, monsieur José ?
05:40– Si on vous fera parler, monsieur l'Artigol, de sa cohérence idéologique,
05:43pour moi, un personnage singulier, capable d'expliquer avec précision
05:49toutes les dérives migratoires et le déclin culturel, et l'effet du relativisme.
05:56Vous êtes d'accord avec moi ?
05:57– Je vais aller vous répondre dans un instant, Olivier d'Artigol.
05:59José, vous restez avec nous, on fait une petite pause d'une minute et on revient.
06:02– Europe 1, 16h18.
06:04– On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
06:06– 17h40, Europe 1, si on marche sur la tête, merci d'être avec nous.
06:1001 80 20 39 21, on est là, on est avec José et Olivier d'Artigol
06:16qui voulaient se parler là, il y a un instant, alors vous voulez répondre à José ?
06:19– Oui, José, je suis d'accord avec vous sur les qualités d'analyse,
06:21de décryptage d'Éric Zemmour, moi je pense qu'il s'est abîmé en politique,
06:25mais ça c'est un autre sujet, la condamnation est sur un sujet, José,
06:30c'est que quand il évoque le nom de Shaïd, il y associe,
06:33donc comme l'a dit tout à l'heure Valéry, en termes d'essentialisation,
06:36comme on dit, il désigne tous ses prénoms à consonance comme Shaïd,
06:41d'origine étrangère, il les désigne comme potentiellement des assassins,
06:45les personnes d'origine arabe et de confession musulmane seraient donc suspectes,
06:49c'est ça qu'on ne peut pas accepter ?
06:52– Oui, je suis d'accord avec vous M. Lartigolle,
06:56mais rappelez-vous aussi ce que l'avait dit M. Darmanin,
07:00il avait dit, si je m'étais appelé Moussa,
07:03jamais je n'aurais fait la carrière que j'aurais pu faire,
07:06mais il faut reconnaître aussi que M. Lartigolle,
07:09que l'invasion migratoire à laquelle on fait face,
07:11c'est-à-dire de faire entrer des gens avec l'autocar, le baltringue là,
07:16d'en faire entrer 500 000 par an, d'accord ?
07:18Des gens qui n'ont pas les mêmes coutumes que nous,
07:20les mêmes rites que nous, les mêmes valeurs que nous,
07:23la même civilisation que nous, les mêmes religions que nous, d'accord ?
07:26Qui sont dans une forme d'anthropologie de la violence,
07:30qui viennent du Mali, du Nigéria ou de quoi que ce soit,
07:33et qui arrivent ici, en plus en France,
07:37où ils n'aiment pas la France,
07:39ils ne veulent pas ni s'assimiler, ni s'intégrer,
07:42vous comprenez M. Lartigolle ?
07:44Alors ces gens-là, quand même,
07:47d'ailleurs, je ne sais pas si vous avez vu les sondages,
07:50regardez, l'immigration, l'agression sexuelle,
07:54vous avez 60-65%, alors ça vous ne pouvez pas le nier M. Lartigolle,
07:58il a dit, mais Zemmour, le problème c'est que bon,
08:02c'est vrai que des fois il est un peu radical,
08:04mais Zemmour il dit beaucoup de choses,
08:08il dit beaucoup de choses,
08:10tout le monde, ce que les autres ils se cachent pour dire,
08:13vous voyez ce que je veux dire ?
08:14Et qu'ils pensent comme lui.
08:16Vous comprenez M. Lartigolle ?
08:17Oui, oui, je comprends.
08:18Il comprend, ne vous inquiétez pas, il comprend.
08:20Merci.
08:21Merci mon José d'avoir été avec nous, toujours.
08:23C'est vrai, je voulais te féliciter.
08:25Ça me touche José, ça me touche.
08:27Ça me touche mon José.
08:29Mais je voulais dire une dernière chose.
08:31Allez-y José.
08:32Zemmour,
08:33Zemmour s'il a perdu les élections,
08:35tout le monde le sait parce que j'avais vu des espères,
08:37des politologues brillants qui avaient dit,
08:39s'il n'y avait pas eu la guerre en Ukraine,
08:41Zemmour peut-être il était au deuxième tour,
08:43il faisait 12-13%.
08:44Peut-être pas au deuxième tour,
08:45mais il n'aurait pas fait 7%, il aurait fait 12 ou 13%.
08:47C'est son explication, mais il s'exonère un peu
08:49des erreurs de campagne qu'il a pu commettre,
08:51ce qui arrive à tout le monde d'ailleurs.
08:53Oui, encore une fois, ça ne me parle pas les vrais,
08:55parce qu'il est radical.
08:56Un peu des vues sur les prénoms.
08:58Parce que ce n'est pas un politique,
09:00il n'est pas hypocrite,
09:02il n'est pas insincère,
09:04il n'est pas cynique.
09:05Voilà M. Lartigolle, le contraire des politiques,
09:07il parle au vrai.
09:08Vous êtes d'accord avec moi ?
09:09Il n'empêche que vous ne pouvez pas lui enlever
09:11que c'est un esprit le plus brillant de France pour moi.
09:13D'ailleurs, il n'y a pas que moi qui le dit,
09:15c'est Michel Onfray,
09:17C'est Charles Gave,
09:19c'est Marcel Gaucher,
09:21c'est un autre.
09:22C'est Yves Touchoud.
09:24Il n'y en a pas, il n'y en a même pas 7-8.
09:26Maximilien Bichaud.
09:28Non, non, je sais.
09:30Je sais, Jean-Yves Pouchard.
09:32Il est passé à l'FMTV.
09:34Je sais, je sais.
09:36Il est allé faire un discours de philosophie
09:38pour politique et morale.
09:40Il y a deux semaines à Hongrie,
09:42il a fait un carton,
09:44El Païs, La Praga.
09:46Je sais, Julien Palazzi.
09:48Ils ont parlé de lui, est-ce que tu comprends ?
09:50Je sais, je sais.
09:52Mais il y a beaucoup de gens qui
09:54d'où son intelligence et son savoir.
09:58Stéphane Galati encore,
10:00Wilfried Glandière.
10:02C'est vrai, c'est vrai.
10:04Merci.
10:06Merci José d'avoir été avec nous.
10:08J'aimerais que tu l'invites quand tu vois les émissions politiques.
10:10Je vais l'inviter, bien sûr.
10:12Je vais l'inviter, bien entendu.
10:14Et puis j'inviterai également Maximilien Broniman.
10:16Qu'on ne présente plus.
10:18Je t'embrasse fort, mon José.
10:20Jean-Pierre Cheval, on a dit normalement.
10:22Félix Castor.
10:24Merci, je t'embrasse très fort.
10:26Merci José.
10:28Je suis mon chéri.
10:30T'es un amour.
10:32T'es un amour, mon José.
10:34Je t'embrasse très fort, mon José.
10:40Merci José.
10:42Voilà, j'ai réussi.
10:44Allez, merci.
10:46Heureusement qu'il n'y a pas d'article.
10:48Merci d'article.
10:50Non, non, on ne peut pas.
10:52Je t'embrasse très fort.
11:00Je t'embrasse fort.
11:04Je vois ce que vous voulez dire.
11:06Je vois de quoi il s'agit.
11:12Je vois tout à fait ce que c'était
11:14les couilles sur la table.
11:16Merci.
11:18Je vous embrasse très fort.
11:20Merci mon chéri.
11:26Franchement, c'est toujours
11:28José, c'est José quoi.
11:30C'est José.
11:32C'est vrai qu'il y a Thierry Castor aussi.
11:36Qui était pris dans une polémique récemment.
11:38Merci.

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