La garde à vue du grand-père maternel d'Émile a été prolongée de 24 heures mardi 25 mars au soir. Sa troisième audition a pris fin vers minuit, mais aucune confrontation n'a eu lieu à ce stade. La reprise des auditions est prévue pour ce mardi à 9 heures.
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00:00Le profil du grand-père, il concentre quand même l'attention des enquêteurs.
00:05Julien Migaud-Muller, vous êtes penché sur son passé qui est étudié en ce moment dans le cadre de l'enquête.
00:12Il a déjà fait parler de lui, ce grand-père.
00:14Exactement. Et pour tout comprendre, il faut se replonger dans son passé.
00:18Philippe Védovigny voulait être prêtre dans sa jeunesse.
00:21Et pour cela, il a intégré dans les années 90 l'institution catholique, le village d'enfants de Riomont dans le Pas-de-Calais.
00:27Il ancienne l'anglais, la physique chimie, la gestion de la ferme, mais aussi l'étude des élèves en fin de journée.
00:34Il en part en 1993. Sauf qu'en 2018, il est entendu par la police pour des faits de violence commis lors de son passage.
00:42D'ailleurs, il y a une plainte qui a été déposée contre lui. Il y est interrogé sous le statut de témoin assisté.
00:49Et que dit-il ? Regardez, que dit-il devant la PJ de Lille ?
00:53J'ai botté des culs et parfois j'ai donné des gifles, mais ce n'était pas souvent.
00:56Les coups de pied, oui, j'en ai mis au derrière. Les gifles, j'en ai mis quelques-unes.
01:02Les coups de poing, j'en ai mis quelques fois, mais par exemple au niveau des épaules.
01:06L'enquêteur lui pose alors cette question. Comment expliquez-vous qu'un certain nombre d'élèves a dit avoir été victime de violence ?
01:15Le grand-père d'Emile répond alors, s'ils ont pris quelques coups au derrière, quelques gifles et coups de poing,
01:20ils vont dire cela, mais ce n'était pas des trucs méchants, des propos, des actes, un caractère, un tempérament
01:28qui avait intéressé d'ailleurs les enquêteurs dès la disparition du petit Emile.