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  • 25/03/2025
"L'idée de devoir être à la hauteur de l'imagination des gens, ça m'a fait peur au début."

Il y a 20 ans, le premier volet de la trilogie du Seigneur des anneaux sortait au cinéma en France. C'était le 19 décembre 2001. Voici comment Elijah Wood et Peter Jackson en parlaient…
Transcription
00:00C'était certainement l'expérience la plus délicate de ma vie.
00:03Je pense que beaucoup de ça a eu à voir avec le fait qu'on filmait trois films en même temps,
00:07pendant un temps si long.
00:08Et, vous savez, se lever à 5h du matin, travailler jusqu'à 8h du matin,
00:126 jours par semaine, ça commence à te déchirer, et tu te sens un peu perdu.
00:17Mais je pense que ce qui a gardé notre momentum,
00:18ce qui a gardé notre passion pour ce que nous faisions,
00:22et qui a gardé notre focus,
00:23c'est vraiment, je pense, la reliance sur l'un sur l'autre,
00:26ainsi que le fait que nous travaillions sur quelque chose
00:28que nous étions très passionnés par, et que nous aimions tellement.
00:51J'ai décidé très tôt que je ne pouvais pas faire le film pour des millions d'autres fans,
00:54parce que je n'aurais jamais imaginé ce que tout le monde voulait et attendait de voir.
00:58Donc, j'ai fait le film pour un seul fan, qui était moi.
01:02Parce que je suis un fan, j'ai lu le livre,
01:04et je ne pouvais pas attendre que le film ait été réalisé,
01:05quand j'avais 18 ans et que j'ai lu le livre pour la première fois.
01:08Donc, j'ai pensé que c'était le fan que je devais vraiment faire le film pour,
01:11et que si je l'aimais, j'espère que les autres le feront aussi.
01:15Je suis très heureux de le faire, oui.
01:16Oui, je suis très heureux de le faire.
01:17Ce que je suis le plus fier de, c'est qu'il ne me rappelle pas de n'importe quel autre film.
01:21Il ressemble à sa propre identité, ce qui me plaît.
01:38D'abord, l'un des principaux points de pression
01:43était l'idée que Frodo était écrit dans la littérature,
01:47et qu'il y avait une grande base de fans qui connaissaient le personnage,
01:51qui avaient leurs propres idées sur ce que le personnage devait être.
01:53Et je n'avais jamais vraiment ressenti ce genre de choses auparavant.
01:56Donc, c'était la première pression,
01:58essayer de vivre selon l'imagination de d'autres personnes.
02:01Une fois que je suis arrivé à la Nouvelle-Zélande et que j'avais ce genre de choses sur moi,
02:05une fois qu'on a commencé à filmer,
02:07j'ai simplement laissé tomber,
02:09et j'ai donné lieu à la voyage,
02:11et je me suis senti confortable dans le rôle.
02:22Apporter le pouvoir à l'écran est un grand défi,
02:25assembler une équipe de plus de 2 000 personnes
02:28dans tellement de lieux éloignés,
02:30à travers la Nouvelle-Zélande,
02:32des glaciers, des plains volcaniques,
02:36sur des rivières et des lacs,
02:38et atteindre 15 mois de production
02:42était quand même un défi pour nous tous.
02:44On a vraiment essayé de faire un film
02:47C'est pas logique que vous me donnez 270 millions, c'est pas logique que vous...
02:52Vous savez, l'un des scénaristes, Philippe Aboyens, n'a jamais écrit un script.
02:56Vous savez, c'est pas une chose logique.
02:58C'est pas logique que vous disez, nous voulons des costumes incroyables,
03:01nous voulons des designs incroyables, nous voulons des valeurs de production.
03:04Et la Nouvelle-Zélande est le lieu pour ça.
03:06C'est pas une chose logique.
03:08C'est pas logique que vous vous confiez
03:10aux complicés computers numériques.
03:13C'est pas logique.
03:15C'est pas logique que vous vous confiez
03:17aux complicés computers numériques avec une petite compagnie de Nouvelle-Zélande.
03:20Vous savez, ce n'est pas logique.
03:22Et j'aime ça de ce projet.
03:24Il a brisé tous les règles.
03:39Maintenant, je me sens que j'ai fait le meilleur travail que je peux.
03:42Et si les gens répondent à ça,
03:44si c'est quelque part proche de leur vision,
03:46alors j'ai fait le meilleur travail que j'ai pu.

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