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  • 25/03/2025
Ecologie, grand remplacement, accusations d’agressions sexuelles, précarité… Brut a posé vos questions à Éric Zemmour. Voici ses réponses.

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Transcription
00:00La plus grande crise qui arrive et c'est l'écologique.
00:02Vous Président, que feriez-vous en matière d'écologie ?
00:03D'abord, moi, je pense que la plus grande crise qui vient
00:06est la crise migratoire et la crise démographique en France
00:10qui voit le peuple français être remplacé par un autre peuple
00:13et par une autre civilisation.
00:15Pour moi, c'est la crise la plus grave qui nous menace, nous, Français.
00:18Et où l'écologie peut en avoir une responsabilité ?
00:19L'écologie, l'écologie, si vous voulez.
00:22Je pense d'abord qu'il y a effectivement une crise,
00:27qu'il y a un réchauffement climatique.
00:28Ça aura des conséquences sur les réfugiés ?
00:30Bien sûr, mais c'est pour ça qu'il faut se préparer, justement.
00:33Et c'est pour ça qu'il faut être très ferme et qu'il faut dire à ces gens
00:35qu'on ne les recevra pas d'avance.
00:37Parce que sinon, effectivement, il va encore y avoir des millions de gens
00:40qui vont venir chez nous.
00:42Donc, en matière d'écologie, c'est simple.
00:44Moi, je crois que nous avons l'énergie la plus décarbonée qui est le nucléaire.
00:50Première chose.
00:51Deuxièmement, je suis pour le développement des circuits courts,
00:54au maximum, les circuits localismes.
00:56Merci.
00:56L'écologie, c'est un sujet qui inquiète beaucoup de jeunes,
00:59on sait que demain, par exemple, il y aura une manifestation
01:01des jeunes pour le climat, une grève pour le climat.
01:04Est-ce que vous les soutenez ?
01:08Je ne soutiens pas les mouvements qui manifestent.
01:12Je ne soutiens pas ces gens, ces écologistes.
01:14Je ne soutiens pas ces verts.
01:16C'est pas les verts, c'est tout le jeunesse.
01:18Non, mais c'est la même engeance.
01:19C'est toutes ces associations qui sont des gens en pète d'extrême gauche.
01:22En fait, vous partez d'un point, de quelques exemples, sur une généralité.
01:25Ces manifestations, ces découvertes, M. Zemmour...
01:26Je fais de la politique.
01:28Et ces gens-là font de la politique.
01:29Ils endoctrinent les jeunes.
01:30Pas forcément.
01:31Je suis sur le terrain, on a vu beaucoup de témoignages,
01:33notamment sur Brut et ailleurs, de jeunes qui sont là
01:35et qui veulent juste que les politiques s'emparent du sujet climatique.
01:38Ils ont peur pour leur avenir, ils ont peur pour celle de leurs intellectuels.
01:42La peur pour leur avenir, c'est tout à fait légitime.
01:44Moi, je leur explique à ces jeunes que leur avenir,
01:47si je ne suis pas élu, sera islamique,
01:51et que ça sera très grave, et qu'ils ne pourront plus être libres,
01:54les femmes ne pourront plus s'habiller comme elles veulent.
01:57Les garçons devront se soumettre...
01:58Pourquoi vous revenez toujours sur...
01:59Parce que c'est le plus important pour moi.
02:00Mais il y a aussi d'autres choses.
02:01L'écologie, vous ne pouvez pas...
02:02Aujourd'hui, il y a le rapport du GIEC qui est sorti...
02:04Oui, ces jeunes, si vous voulez, j'ai vu les programmes scolaires.
02:09J'ai vu les programmes scolaires.
02:10Et on leur parle d'écologie tous les quatre matins.
02:13Dans les programmes, il n'y a que ça.
02:14Le développement durable, l'écologie...
02:16Alors, c'est plutôt une bonne chose, à la base.
02:18Non, non, non.
02:19Ce que vous dites, ce n'est pas vrai.
02:20Ah, je...
02:21Non, mais ce que moi, je vous dis...
02:22Excusez-moi, j'ai eu trois enfants.
02:23Et moi, j'enseignais très longtemps l'histoire géographique.
02:24Ce n'est pas vrai.
02:25Écoutez, vous avez tort.
02:26Vous avez étudié...
02:27Vous avez enseigné quand l'histoire géographique ?
02:28Non, mais je l'ai enseigné...
02:29Non, il n'y a pas mille ans.
02:30Et j'ai eu des enfants au collège et au lycée qui y sont encore.
02:32Je veux vous dire, ce ne sont pas les mêmes.
02:34Alors, vous n'avez pas vu les mêmes livres que moi.
02:36C'est bizarre.
02:37Vous n'avez pas les mêmes possibilités que moi.
02:38Moi, j'ai connu des programmes où on apprenait la géographie physique, voyez-vous.
02:42Et pas...
02:43Ça, c'est vrai, ça a disparu.
02:52Je sais que ces jeunes craignent les réchauffements climatiques, etc.
02:58Je les comprends très bien.
02:59Est-ce que vous partagez leurs craintes ?
03:01Je partage jusqu'à un certain degré leurs craintes.
03:07Vous n'avez pas fait la même chose que moi.
03:09Je pense que nous devons faire ce qui est de notre devoir.
03:14C'est-à-dire, je vous le répète, le nucléaire, l'énergie la moins carbonée, les circuits courts.
03:20J'ai prévu des plans pour une filière de recyclage des plastiques
03:27pour lutter contre les terres qui sont polluées.
03:33Vous voyez, il y a des choses à faire.
03:34Je suis tout à fait d'accord avec vous.
03:35Donc, vous n'êtes pas climato-sceptique ?
03:36Non, non, je ne suis pas climato-sceptique.
03:37Alors, on avance avec Rémi.
03:38Question.
03:39Pourquoi êtes-vous contre le mariage pour tous ?
03:41Écoutez, pour une raison simple, c'est que le mariage, c'est un homme et une femme.
03:45Le mariage, c'est fait pour protéger les enfants.
03:48Sinon, il n'y aurait pas de mariage.
03:50C'est ça, l'origine de la chose.
03:52Deux hommes peuvent s'aimer, évidemment.
03:54Deux femmes peuvent s'aimer, évidemment.
03:55Ça a permis à des gens d'être plus heureux,
03:57de pouvoir faire valoir leur amour dans des cérémonies plutôt fortes,
04:01d'avoir des droits aussi plus importants.
04:02Mais vous savez, il y a toujours des cas individuels.
04:05Mais il faut voir l'intérêt de la société.
04:07L'intérêt général.
04:08En quoi ça dérange la société ?
04:09Mais en quoi ça dérange la société ?
04:11En quoi ça dérange la société de voir des gens qui peuvent être heureux de se marier comme...
04:14Vous êtes dans une idéologie bisounours.
04:16Ce n'est pas une idéologie bisounours.
04:18Vous êtes un journaliste de la nouvelle génération.
04:19Vous êtes de brute.
04:21Donc vous êtes un gars de gauche, progressiste.
04:23Et vous croyez à toutes ces chimères...
04:25Ce n'est pas des chimères.
04:26Moi, je vois autour de moi des gens qui peuvent être homosexuels et très heureux.
04:28Mais bien sûr, mais ça n'a rien à voir.
04:30Le mariage leur a permis, justement...
04:32Mais il faut voir un peu globalement, cher monsieur.
04:34Voyez-vous, il faut arrêter de voir par l'individualisme de votre génération et de votre sociologie.
04:39Il faut aussi voir l'intérêt général.
04:41Il faut être un citoyen et non pas seulement un individu.
04:44Je sais que vous avez du mal parce que vous avez été éduqué comme ça.
04:47Que c'est le produit de votre génération et que c'est le produit de votre sociologie.
04:49Ici, je connais très bien et votre génération et votre sociologie.
04:52Vous en connaissez peut-être plus sur moi que vous.
04:53Non, non, je vous assure. Je connais bien.
04:56Donc, il faut voir l'intérêt général.
04:58L'intérêt général, c'est que le mariage, c'est un homme et une femme depuis l'aube de l'humanité.
05:04Si ces gens veulent vivre ensemble, moi, je ne vois aucun problème.
05:06Je suis pour la liberté absolue.
05:08Mais pas de mariage.
05:09Mais le mariage, je trouve ça superflu.
05:12Surtout qu'en fait, je vais vous dire, au-delà des cas individuels,
05:15qu'est-ce que ça a été ça ?
05:16Ça a été le moyen, justement, pour les théoriciens de LGBT
05:21de casser ce qu'ils appellent le modèle hétérosexuel.
05:25C'est ça.
05:26Moi, j'ai lu Éric Fassin.
05:27Je ne sais pas si vous l'avez lu.
05:28Mais c'est le grand idéologue des lobbies LGBT.
05:32Et lui explique ça très bien.
05:34Casser le modèle hétérosexuel.
05:37C'est ça l'objectif.
05:39C'est un objectif idéologique.
05:40Voyez, ce n'est pas un objectif de rendre heureux des gens.
05:43Ça, ils s'en moquent complètement.
05:44Éric Zemmour, ça, ça vous appartient.
05:47Est-ce que vous considérez que vous aboliriez la loi
05:50si vous étiez président de la République ?
05:52Ça veut donc dire démarrer les gens ou interdire désormais les mariés ?
05:55Vous avez raison.
05:56Là-dessus, vous avez raison.
05:57J'ai d'autres priorités.
05:58Je n'ai pas le temps.
06:00On ne va pas démarrer les gens.
06:02On ne va pas...
06:03Tout ça...
06:04Moi, j'ai un objectif, c'est lutter contre le grand remplacement.
06:07Et je veux ma clé à cela.
06:09Assurons les choses clairement, nettement.
06:11Demain, vous êtes président de la République.
06:13Je ne démarrerai pas les gens.
06:14Mais est-ce que les gens pourront encore se marier ?
06:16Je n'abolis pas la loi.
06:18Donc, ça ne bouge pas.
06:19Mais je dis ce que j'en pense. Voilà, c'est tout.
06:21La question suivante.
06:22Que pensez-vous de l'Union européenne aujourd'hui ?
06:24Faut-il la quitter et faire rejoindre d'autres pays nommants ?
06:26Euh...
06:28Un, je ne veux pas quitter l'Union européenne.
06:31Deux, je pense que la France ne défend pas assez ses intérêts,
06:36qu'avec Emmanuel Macron, elle sacrifie tout
06:38à une chimère de fédéralisme européen,
06:41d'États-Unis d'Europe, de défense européenne.
06:44Tout ça n'existe pas, n'existera pas.
06:47Trois, je pense qu'il faut défendre avant tout
06:50les intérêts de la France dans l'Union européenne,
06:52sans la quitter.
06:54Et je note d'ailleurs que je le ferai
06:58pour le sujet majeur de l'immigration,
07:00c'est-à-dire que je préviens d'avance
07:03que je ne respecterai pas les traités
07:05et les jurisprudences européennes
07:07pour sauver mon peuple du grand remplacement,
07:10mais que je ne suis pas le seul, vous savez,
07:12à ne pas respecter les traités.
07:13La Commission européenne passe son temps
07:15à ne pas respecter les traités,
07:16que ce soit pour les aides d'États industriels
07:18ou pour que ce soit la santé où elle est intervenue,
07:21alors qu'elle n'aurait pas dû intervenir.
07:22La Banque centrale européenne non plus
07:23n'a pas respecté les traités.
07:25Voilà.
07:25Merci.
07:26Alors la notion de grand remplacement,
07:27les gens qui nous écoutent et qui nous suivent sur Brut
07:29ont vu d'ailleurs des éléments sur ce concept-là.
07:32Oui, mais ils ont vu sans doute des éléments,
07:35effectivement, mais qui ne sont pas les miens.
07:38Je pense que le grand remplacement,
07:40c'est, vous savez, vous sortez dans la rue,
07:42vous allez n'importe où,
07:43vous allez en banlieue parisienne
07:44et vous voyez des villes où on n'est plus en France,
07:48c'est-à-dire où les burqas et les voiles
07:50ont remplacé les robes et les jupes,
07:52où les kebabs ont remplacé les bistrots,
07:54où les boucheries halal ont remplacé les boucheries françaises,
07:58où la librairie halal a remplacé la librairie,
08:03où les femmes ne vont plus dans les cafés.
08:04C'est ça, le grand remplacement.
08:05C'est qu'à partir d'un certain nombre,
08:07à partir d'une population immensément musulmane,
08:14impose son mode de vie et ses mœurs et sa civilisation.
08:19Et disparaît encore,
08:20et disparaît la civilisation française.
08:22J'étais à Aulnay il y a quelques jours
08:24et un jeune homme qui habite à Aubervilliers
08:26me disait qu'à Aubervilliers,
08:28dans les boutiques, on ne parle plus français.
08:30Et que dans la rue, il n'y a que des djellabas
08:32et que des voiles et des burqas.
08:36Voilà, aujourd'hui, une ville prétendument française
08:39qui n'est plus française.
08:40C'est ça, le grand remplacement.
08:41Ce n'est pas une vision parfois un peu caricaturale ?
08:43Aulnay-sous-Bois, je suis allé aussi pas mal de fois et c'est pas ce que je...
08:45Je vous parle d'Aubervilliers.
08:46Aubervilliers.
08:46Dans Aulnay-sous-Bois, il y a des enclaves.
08:48Mais dans toute la banlieue, il y a des enclaves.
08:49Il y a le RACI, il y a tout ça.
08:51Parlez à ce jeune homme, vous verrez.
08:53Mais en y allant aussi, on voit aussi sur place
08:55que des gens parlent français, qu'il y a plein de commerce,
08:58que la vie se passe aussi très bien.
09:00Écoutez, ce n'est pas ce qu'il me dit.
09:01Et puis dans le grand emplacement, on clôt ça quand même.
09:04Il y a aussi...
09:04C'est aussi l'idée d'une organisation de ce grand emplacement par des élites.
09:09Pas du tout.
09:10Ah si, quand on lit Renaud Camus, c'est ce qui est écrit.
09:11Ce n'est pas du tout ce qu'écrit Renaud Camus.
09:13Renaud Camus dit que c'est un processus historique, démographique.
09:17J'ai lu Renaud Camus et je le connais bien.
09:19Monsieur Éric Zemmour, est-ce que vous allez établir une égalité salariale
09:22entre les hommes et les femmes pour le même boulot ?
09:25Mais d'abord, ce n'est pas moi qui décide comme ça,
09:29en claquant des doigts, qu'il y a une égalité salariale entre les uns et les autres.
09:33Mais à travail égal, salaire égal, à travail égal, compétences égales,
09:40j'allais dire durée de travail égale,
09:43évidemment que le principe est l'égalité salariale et qu'il faut le faire respecter.
09:48Maintenant, simplement, ce que je dis,
09:50c'est que les chiffres avancés de différence entre les hommes et les femmes
09:54sont la plupart du temps fantaisistes,
09:56car ils ne tiennent pas compte de ce que j'ai dit,
09:59c'est-à-dire les différences de métiers choisis,
10:00les différences de durée de travail, etc.
10:02À poste comparable, il y a à peu près 5,3%.
10:07C'est déjà trop, mais ce n'est pas les 25% qu'on affiche régulièrement.
10:12C'est ça que je veux dire.
10:12Ça devrait être zéro ?
10:13Bien sûr, vous avez raison, ça devrait être zéro.
10:15Mais après, il faut évidemment continuer à sanctionner les entreprises
10:20qui ne respectent pas cette stricte égalité.
10:22Mais après, on est dans l'humain,
10:23c'est-à-dire qu'on est dans l'évaluation des talents personnels.
10:27Après, on additionne et on dit que les femmes sont moins payées.
10:32Mais après, c'est chaque cas individuel, il faut comprendre ça.
10:355%, ce n'est pas énorme, mais c'est encore trop.
10:38C'est énorme, c'est trop.
10:38Non, c'est encore trop, oui.
10:40Mais ça va se réduire, ça va inéluctablement se réduire.
10:43Et de toute façon, il y a déjà des mesures de prise.
10:47Il y a déjà des mesures de prise, donc ça va se réduire.
10:49Le sujet, c'est le choix des métiers.
10:51En fait, on a le choix entre la liberté et l'égalité.
10:55On voit que dans les pays scandinaves,
10:56les pays qui ont le plus fait pour l'égalité,
10:59les femmes choisissent le plus souvent et massivement des métiers
11:03entre guillemets féminins et donc qui sont le plus souvent moins bien payées
11:07dans le sens social, dans la santé, etc.
11:09Dans l'éducation, etc.
11:11C'est leur choix.
11:12Elles ont le droit.
11:13Elles ont le droit de faire le métier qui leur plaise.
11:15Vous pensez que c'est un choix et qu'il n'y a pas une société
11:18qui pousse les femmes à choisir plutôt ce genre de métier ?
11:21Plutôt que des métiers de commandement, par exemple ?
11:23Absolument.
11:24C'est inscrit dans les jeunes ?
11:25Non, le métier de commandement, tout le monde commande dans son secteur.
11:29Ce n'est pas ça, ce n'est pas la différence.
11:30La différence, c'est qu'on ne choisit pas des métiers de commandement.
11:34On choisit des métiers dans les secteurs santé, éducation
11:38ou alors ingénieur, dans la finance, etc.
11:41Donc ce serait un peu génétique que les femmes soient moins ingénieurs ?
11:44Non, c'est pas génétique, c'est leur choix.
11:45Je vais vous donner un exemple.
11:46J'ai une amie qui a maintenant une quarantaine d'années,
11:48qui a été une élève très brillante,
11:50qui a fait l'Émine,
11:51vous voyez, une étude supérieure en mathématiques et matière scientifique.
11:57Elle a commencé dans la finance, etc.
12:00Ça ne lui plaisait pas.
12:01Vous voyez, elle gagnait beaucoup d'argent, mais ça ne lui plaisait pas.
12:04Ni l'ambiance, ni le métier.
12:05Aujourd'hui, elle s'occupe d'art.
12:07Elle gagne beaucoup moins sa vie.
12:09Vous allez dire, elle est discriminée.
12:12Non, c'est son choix.
12:13Vous nous donnez un exemple, une histoire, et vous en faites une généralisation.
12:17Non, c'est vous qui faites une généralisation.
12:18Moi, je dis, il faut que les gens aient le choix.
12:20C'est tout.
12:21Et pourquoi, dans ce cas-là, ne pas augmenter le salaire des fonctions dites féminines ?
12:26Alors là, vous savez, vous êtes dans une critique globale du capitalisme.
12:32Vous avez le droit, vous savez, on a vu comment ça se faisait
12:35quand on veut imposer à l'économie des règles aussi impérieuses.
12:40Ça finit dans le communisme et dans la misère.
12:42Il faut choisir.
12:43Moi, je suis pour la liberté.
12:44Je suis pour l'économie de marché.
12:45Je suis pour le mérite.
12:47Quel que soit le sexe, le mérite, l'effort, le mérite.
12:50Je ne connais que ça.
12:51Et je ne crois pas à vos thèses sociologiques qui déterminent les tels ou tels.
12:57Je n'y crois pas.
12:58Il y a la question suivante aussi, justement, quand on parle au sujet des femmes.
13:02Sur Mediapart, il y a huit femmes qui vous accusent de comportements inappropriés
13:05d'agression sexuelle pour des faits présumés allant de 1999 à 2019.
13:10Qu'est-ce que vous répondez, vous, à ces accusations ?
13:12Très simple, je n'ai jamais agressé aucune femme.
13:16Voilà.
13:16Comme par hasard, ça sort trois semaines avant le premier tour.
13:20Moi, si vous voulez, ils ont commencé leur feuilleton
13:25quand on a parlé de ma candidature.
13:27Et là, ils recommencent avec les mêmes témoignages, d'ailleurs.
13:32Ça tourne en rond.
13:33Mais désormais à visage découvert.
13:34Mais désormais à visage découvert.
13:36Je n'ai agressé personne.
13:38Toutes ces femmes qui parlent aujourd'hui, qui racontent ces faits-là, elles mentent.
13:41Mais vous savez, ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'on ne peut pas mentir.
13:45Evidemment, mais ce que vous voulez dire, justement,
13:47c'est que ces personnes qui témoignent aujourd'hui...
13:48Je n'ai jamais agressé aucune femme.
13:49On passe à autre chose.
13:50Non, dernière petite chose là-dessus.
13:52Est-ce que vous pouvez imaginer que des femmes se sentent agressées,
13:57alors même que vous ne pensez pas les avoir agressées ?
14:00Vous savez, je ne suis pas, moi, encore une fois,
14:02dans vos tests sociologiques sur le ressenti.
14:04Moi, je ne connais que les faits.
14:06Les faits parlent.
14:07Si on rentre dans le ressenti, alors là, tout devient possible.
14:12Un homme peut être une femme, une femme peut être un homme.
14:14Il y a des gens qui se sentent agressés, il y a des micro-agressions.
14:16Je ne crois pas à tous ces thèses modernes.
14:18Moi, il y a les faits.
14:19Je n'ai jamais agressé aucune femme.
14:21Précarité étudiante, notamment, on a vu,
14:23notamment pendant la période du Covid,
14:25ces files d'attente extrêmement importantes de jeunes
14:27qui n'avaient pas de quoi se nourrir, se vêtir,
14:30même parfois aussi, de payer leur loyer.
14:32Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui pour lutter contre cette précarité ?
14:35Vous avez raison, les jeunes ont beaucoup souffert de cette période.
14:42En particulier parce qu'ils étaient visés par des règles
14:45qui ne les concernaient pas en vérité.
14:47Je parlais de déconfinement au-dessus du Covid,
14:51des règles qui ne les concernaient pas,
14:53car c'était pour protéger les plus anciens.
14:55On aurait pu se débrouiller autrement, de façon plus...
15:02Moins de restrictions pour eux.
15:04Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
15:05Il fallait, pour les jeunes précaires, mais bon.
15:08Donc, ils ont beaucoup souffert, ils ont été enfermés,
15:10alors qu'eux, ils ne risquaient rien.
15:13Je n'ai pas très bien compris ces surréactions,
15:17partout dans le monde d'ailleurs.
15:18Mais bon, on va avancer, parce que ce n'est plus la question du Covid.
15:23Les jeunes précaires, vous avez raison, qu'est-ce qu'on fait ?
15:26D'abord, je pense que les jeunes sont les premières victimes,
15:31un, de l'effondrement de l'école.
15:35Je pense que ça compte, qu'ils souffrent,
15:37parce que l'école n'est plus au niveau qu'elle était,
15:39et je pense que les jeunes en souffrent.
15:41Et c'est pour ça que j'ai toute une réforme scolaire
15:43pour restaurer une école digne de ce nom,
15:47et c'est très important.
15:48Deuxièmement...
15:49Le rapport avec un gamin qui fait la queue...
15:50Attendez, attendez, attendez...
15:52Je fais... Non, non, vous avez raison,
15:53mais je ne vais pas être là dans une mesure...
15:55Deuxièmement, ils souffrent de la sécurité.
15:57Je pense qu'aujourd'hui, les jeunes souffrent d'une insécurité terrible.
16:01Ils sont agressés en permanence, et c'est important,
16:04donc je ferai un plan...
16:05Mais c'est important parce que ça concerne les jeunes.
16:06Après, vous avez raison, la précarité...
16:07Ça n'applique pas à la question de la précarité.
16:08Non, non, non, tout à fait, tout à fait.
16:09Précarité, il y a d'abord la précarité des étudiants et...
16:13Parlons d'eux, parlons d'eux.
16:15Parlons de ces gens-là.
16:15Ah, très bien.
16:16Alors, les étudiants, si vous voulez,
16:19je pense effectivement qu'il faut les aider,
16:21il faut trouver des solutions pour qu'ils se nourrissent correctement.
16:26On pourrait imaginer, par exemple, des aides ponctuelles
16:32si on a vraiment des problèmes de nourriture,
16:34de ce que vous m'avez dit,
16:35c'est-à-dire des jeunes qui font la queue et tout.
16:37Vous avez tout à fait raison, mais c'est des aides ponctuelles.
16:39Maintenant, je pense que le problème majeur,
16:43c'est un problème d'adéquation entre éducatif et professionnel.
16:48Nous avons...
16:50Pardonnez-moi, on parle d'étudiants, là.
16:52Oui, parce que...
16:52C'est pas après.
16:53Justement.
16:53C'est pas après.
16:54Non, non, non, justement, justement.
16:56Je pense que beaucoup de jeunes sont mal dirigés,
17:00au-delà de l'urgence.
17:02Vous voyez, il y a l'urgence, vous avez raison,
17:03il faut la traiter,
17:05mais on la traite de façon ponctuelle,
17:07avec des aides, etc.
17:08Mais au-delà de l'urgence,
17:09je pense que les jeunes étudiants,
17:11beaucoup sont mal dirigés,
17:13qu'il faudrait développer l'apprentissage avant.
17:16Vous voyez, qu'il faudrait,
17:17comme nous allons le faire en supprimant le collège unique,
17:20pour qu'ils trouvent un métier plus vite,
17:22plus tôt dans leur développement.
17:25Je pense que, voilà,
17:26et qu'ils deviennent apprentis,
17:27qu'ils puissent avoir un métier.
17:29Je favoriserais l'apprentissage,
17:30je réduirais, vous voyez, les charges sociales.
17:34Donc si je résume, et après on va avancer,
17:36en gros, la précarité des étudiants,
17:38le problème c'est qu'ils sont encore étudiants.
17:40Non, je ne dis pas ça.
17:41C'est un peu ce que vous avez dit.
17:42Non, non, je dis qu'il faut bien faire attention
17:44à ce que ces jeunes ne n'aillent pas dans des filières
17:48encombrées qui ne donnent rien.
17:49D'accord.
17:49Voilà.
17:49Vous pouvez avancer.
17:50Après, ils ont le droit d'être étudiants, évidemment.
17:53Et de faire leur choix comme ils l'ont.
17:54Évidemment.
17:55Alors, comment comptez-vous obliger les pays
17:57qui refusent de reprendre les immigrés
17:58que vous voulez leur renvoyer à les reprendre ?
18:00Phrasé.
18:01Oui, j'ai compris.
18:03Écoutez, effectivement, nous avons beaucoup de pays
18:06qui refusent de signer les fameux laissés-passer consulaires
18:09qui reprendraient leurs clandestins.
18:11Ce qui explique qu'on ne renvoie quasiment personne.
18:14Moi, je pense qu'il faut faire deux choses.
18:16La première, il faut supprimer ce qu'on appelle
18:20les pompes aspirantes.
18:21C'est-à-dire que les gens de ces pays ne viendront plus
18:26si on supprime l'AME, l'aide médicale d'État,
18:29si on supprime le droit du sol,
18:31c'est-à-dire que quand leurs enfants naîtront en France,
18:34ils ne seront plus français,
18:36si on supprime les allocations sociales aux étrangers,
18:40comme je le ferai,
18:41si on supprime le droit automatique
18:44au regroupement familial, comme je le ferai.
18:46Donc ça, c'est une première chose, de tarir les flux.
18:49Deuxièmement, pour les reprendre, pour répondre à la question,
18:52il faut absolument faire pression sur ces États.
18:55Il y a différentes manières.
18:56D'abord, supprimer l'aide au développement,
18:59puis bloquer les visas de tourisme de tous les gens de ces pays,
19:03y compris les dirigeants.
19:06Puis, si on monte encore,
19:09s'ils ne veulent toujours pas reprendre leur clandestin,
19:12et d'ailleurs les délinquants que je leur renverrai
19:16de leur pays, de leur nationalité,
19:18on peut saisir les biens qu'ils ont en France.
19:21Beaucoup de ces dirigeants ont des biens en France.
19:23Il n'y a aucune raison qu'on leur fasse de cadeaux.
19:26Et enfin, si ça ne suffit pas,
19:28je bloquerai les fonds envoyés par les immigrés d'ici
19:32à leurs familles là-bas par la Western Union.
19:35Une mesure qui, finalement, fait en sorte que des familles sur place souffrent
19:38et qu'elles n'ont rien à voir avec les personnes...
19:41Vous avez raison, mais les Français souffrent aussi.
19:43Et moi, je suis là pour protéger les Français.
19:45Est-ce que justement, on fait souffrir d'autres personnes
19:46parce que certaines souffrent, entre guillemets ?
19:47Mais leur gouvernement a qu'à remprendre ses clandestins
19:50et plus personne ne souffrira.
19:51Il n'y a pas que les clandestins dans votre projet de rémigration.
19:55Il y a l'idée de renvoyer des étrangers dits délinquants
19:58dans leur pays d'origine.
19:59Pourquoi dit délinquant ?
20:01Alors justement, c'est la question que je voulais vous poser.
20:02À quel endroit commence la délinquance selon vous ?
20:05Quand on est condamné.
20:06Mais condamné à quoi ?
20:07Par exemple, voler un vélo, c'est retour dans le pays d'origine ?
20:10Euh... C'est une très bonne question.
20:13Tout délit pour un étranger,
20:16il sera renvoyé dans son pays d'origine.
20:18Pour quelqu'un qui a la double nationalité,
20:21à un crime, il sera renvoyé, il sera déchu de sa nationalité française
20:25et il sera renvoyé.
20:26Et à trois délits, il sera déchu de sa nationalité et il sera renvoyé.
20:29Comment vous êtes arrivé à ça ?
20:31Comment je suis arrivé à ça ?
20:31Oui, c'est quoi ?
20:33C'est une espèce de grille de clé de fonction et de...
20:36Il faut bien une grille.
20:37Oui mais ça vient d'où ?
20:38Qui est-ce qui a nourri ça idéologiquement chez vous ?
20:40Mais c'est très simple.
20:40Je pense qu'un étranger doit bien se comporter chez nous.
20:44On l'a reçu, on l'a nourri, on l'a aidé,
20:46on a mis ses enfants à l'école,
20:48on lui a donné même des aides sociales.
20:50Et que si vous receviez quelqu'un chez vous
20:53et que vous fassiez tout ça
20:55et qu'après, il saccage votre appartement
20:58et qu'il vous agresse ou il agresse votre fils ou votre fille,
21:01qu'est-ce que vous feriez ?
21:02Vous le mettriez dehors.
21:03Et bien, c'est ce que je fais.
21:04Question suivante, s'il vous plaît.
21:05Bonjour, messieurs et moi.
21:06On aimerait bien savoir, avec mon collègue,
21:08si le vivre ensemble est possible en France, selon vous.
21:13Le vivre ensemble ?
21:14Non mais cette expression est...
21:16D'abord, elle est déformée, elle est dévoyée.
21:18Je ne vais pas faire un cours,
21:20mais elle est tirée d'un texte célèbre
21:22d'Ernest Renan sur Qu'est-ce qu'une nation ?
21:25Qui disait, si l'on s'approprie l'histoire de son pays,
21:31si on s'assimile en gros,
21:34on va pouvoir vivre ensemble.
21:35Et c'était un verbe et non pas un substantif.
21:38Et en plus, c'est le fameux plébiscite de tous les jours.
21:42Mais il faut bien comprendre qu'on ne peut vivre ensemble,
21:45quelle que soit son origine, sa religion, etc.
21:48que si on a, et c'était le sens du texte de Renan,
21:52que si l'on adopte des mœurs communes,
21:55une histoire commune, des modes de vie communs.
21:59Aujourd'hui, c'est exactement l'inverse.
22:01On appelle vivre ensemble la possibilité de vivre côte à côte
22:05avec des mœurs et des modes de vie,
22:07et des histoires et des héros différents.
22:09Moi, je crois que ce n'est pas possible.
22:11Quand vous pointez du doigt des gens qui n'ont pas des prénoms dits français,
22:14est-ce que vous ne pensez pas justement que ce vivre ensemble,
22:17vous le touchez, vous pointez du doigt des gens qui sont...
22:19D'abord, je ne pointe du doigt personne.
22:21Je dis simplement qu'il y avait une loi
22:24qui imposait des prénoms français.
22:26C'était la loi, jusqu'en 1993.
22:28Mais est-ce que ce n'est pas quelque chose qui...
22:30Est-ce que vous êtes d'accord pour respecter la loi ?
22:32Ça, c'est une première chose.
22:33Si on ne respecte pas la loi, on parle d'autre chose.
22:35Mais d'abord, il y avait une loi.
22:36On va parler de la loi dans un instant.
22:38Et ensuite, cette loi n'était pas respectée
22:40pour les gens qui sont nés avant 1993.
22:42Deuxièmement, depuis, je pense que, je vous répète,
22:47pour moi, vous pouvez être en désaccord,
22:49vous pouvez être multiculturaliste, vous avez le droit.
22:51Non, mais vous avez le droit.
22:52Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
22:53Le sujet n'est pas mon opinion personnelle, c'est juste...
22:55Si, c'est quelque chose d'opinion personnelle,
22:56mais ce n'est pas grave, vous avez le droit à une opinion personnelle.
22:58Ce n'est pas une question d'opinion personnelle.
22:59C'est juste de savoir, de se dire que les gens
23:01qui sont parfaitement intégrés dans la société,
23:03qui peuvent avoir la société française,
23:06qui ont des prénoms à connotation ou des prénoms étrangers,
23:09vont se sentir pointés du doigt.
23:10Est-ce que dans une campagne où, justement,
23:12les sujets, ça ne vole pas toujours très haut,
23:14est-ce que dans une campagne où, justement,
23:15il y a des questions qui sont plus importantes
23:16que le pouvoir d'achat, faire une semaine dessus
23:18avec les conséquences que vous avez derrière,
23:20c'est-à-dire le débat public...
23:21D'abord, c'est vous qui estimez ce qui est important ou pas.
23:23Moi, je n'ai pas le même notion de l'importance.
23:25Vous l'avez mis dans le débat public et vous savez tout.
23:26Oui, mais bien sûr.
23:27Vous connaissez trop bien l'appareil politique
23:29pour savoir comment ça se passe.
23:30Pour moi, c'est important.
23:31Ce n'est pas anodin.
23:32Pour moi, c'est une histoire de prêts.
23:33Non, ce n'est pas anodin.
23:34C'est le symbole de la défrancisation.
23:36Voilà.
23:37Je vous le dis.
23:38C'est le symbole de la défrancisation.
23:40Donc, je pense qu'il faut refranciser les Français
23:43et les étrangers qui veulent s'agréger à notre peuple.
23:45Est-ce que c'est vraiment une priorité
23:46quand on voit la situation actuelle dans notre pays ?
23:47La guerre au port de l'Europe ?
23:48Le pouvoir d'achat ?
23:49Excusez-moi.
23:50Pour moi, le plus important,
23:51c'est le remplacement du peuple français
23:53par un autre peuple.
23:54Vous pouvez me dire qu'il y a d'autres choses
23:56qui sont aussi importantes.
23:57On peut être soucieux de la fin du mois
23:59et d'être aussi soucieux de la fin de la France.
24:01C'est pas incompatible.
24:02C'est pas une question d'après-nom
24:03qui permettra de changer quelque chose.
24:05C'est un symptôme.
24:07Quand on n'appelle plus ses enfants
24:09avec des prénoms de l'histoire de France,
24:12de la tradition française,
24:13des moeurs françaises,
24:14ça veut dire que l'on ne veut pas vivre
24:16selon les schémas et le mode de vie des Français.
24:20C'est tout ce que ça veut dire.
24:21C'est clair.
24:22J'aimerais entendre votre précision
24:23sur une phrase que vous avez prononcée
24:24au journal de 20h de TF1 en décembre 2021
24:27au moment où vous avez annoncé votre candidature.
24:29Vous avez appelé, j'appelle,
24:30tous les musulmans à s'assimiler
24:32et à renoncer à la pratique de l'islam
24:34qui impose un code juridique et politique.
24:36Est-ce que ça veut dire que pour vous,
24:38un bon musulman n'est plus un musulman ?
24:40Non, ce n'est pas exactement cela.
24:43D'abord, j'appelle effectivement
24:45tous les musulmans à s'assimiler
24:46comme les générations d'immigrés dans le passé l'ont fait.
24:49Les Espagnols, les Italiens, les Polonais, les Russes, etc.
24:53Et à renoncer.
24:54Et à renoncer à l'islam
24:56comme un code juridico-politique.
24:58C'est pas comme ça que vous l'avez prononcé ?
24:59Si, si, c'est comme ça, bien sûr.
25:00Mais bien sûr, parce que l'islam, c'est deux choses.
25:02J'ai déjà expliqué ça mille fois.
25:04L'islam, c'est une foi, c'est une pratique,
25:06mais c'est aussi ce que j'appelle là
25:09un code juridique politique,
25:10c'est-à-dire une loi.
25:12Une loi, ce qu'on appelle la charia.
25:14Par exemple, exécuter les homosexuels.
25:17Par exemple, enfermer les femmes sous un voile.
25:20Par exemple, ne pas se méfier des chrétiens et des juifs,
25:25voire les combattre.
25:27Tout ça, c'est dans le Coran.
25:29Tout ça, c'est dans l'islam.
25:30C'est dans les hadiths qui sont les grandes histoires de Mahomet
25:35qui est le bel exemple.
25:36Tout cela, c'est tout cela dont les musulmans doivent se défaire
25:40pour devenir français.
25:41Sinon, il y a incompatibilité entre l'islam et la République française.
25:46Donc, j'appelle les musulmans, oui, à avoir une pratique de l'islam
25:50compatible avec la France, les mœurs de la France, etc.
25:54Comme l'ont fait les autres.
25:55Comme l'ont fait toutes les générations d'immigrés.
25:58Ce n'est pas, en clair, ce n'est pas à la France
26:00de faire des accommodements raisonnables avec l'islam.
26:02C'est à l'islam de faire des accommodements raisonnables avec la France.
26:05Je ne dis pas autre chose.
26:06Et s'ils font cela, mais parce que je pense qu'ils peuvent le faire
26:10et qu'il y en a déjà qui ont commencé à le faire,
26:12en particulier les kabiles, l'ont fait très bien.
26:15Donc, ils peuvent le faire.
26:17Donc, ils peuvent le faire, évidemment.
26:19Et donc, là, ils seront mes frères comme tous mes compatriotes.
26:22Ça, c'est intéressant parce que chez les identitaires,
26:24c'est un vrai problème, une différence avec vous.
26:26Ils considèrent que l'assimilation, c'est une erreur, une hérésie.
26:28C'est impossible.
26:29Ils sont encore dans le choc des civilisations.
26:30Mais le choc des civilisations n'est pas incompatible avec l'assimilation.
26:34Vous vous trompez.
26:35Ce n'est pas moi qui dis ça.
26:36On peut changer de civilisation.
26:38Moi, je suis né, mes ancêtres sont nés dans une civilisation arabo-musulmane.
26:44Et on est venus, on est en France,
26:46on est venus dans la civilisation française.
26:49Pardon, on s'est assimilés à la civilisation française.
26:52C'est exactement ce que je demande aux Français de confession musulmane.
26:56Voilà.
26:57Que pensez-vous du conflit entre la Russie et l'Ukraine ?
27:01La France devrait-elle intervenir ?
27:02Je réponds tout de suite à la seconde question, non.
27:05La France n'est ni alliée de la Russie, ni alliée de l'Ukraine.
27:08Elle n'est pas partie intégrante de cette guerre.
27:10La Russie n'a pas déclaré la guerre à la France.
27:12D'ailleurs, Emmanuel Macron le dit.
27:14Donc, nous devons, au contraire, tout faire pour trouver une solution pacifique.
27:21Nous étions déjà avant, d'ailleurs, responsables des fameux accords de Minsk
27:26entre la Russie et l'Ukraine, qui définissaient un certain nombre de critères.
27:30Et nous n'avons, c'est le reproche que je fais d'ailleurs à Macron
27:34et même à Hollande avant, et à Madame Merkel,
27:36qui nous étions co-responsables,
27:39de ne pas avoir fait appliquer ces accords de Minsk.
27:42Éric Zemmour, en septembre 2018,
27:46vous étiez interviewé par Nicolas Béthou à l'Opinion.
27:49Et vous dites, dans une réponse à l'une de ces questions,
27:53est-ce que vous rêvez d'un Poutine français ?
27:54Vous dites, ah oui, je rêve d'un Poutine français.
27:56C'est une phrase qu'on ressort aujourd'hui.
27:58Ça, on la ressort.
27:59Est-ce que vous rêvez toujours d'un Poutine français ?
28:01Non mais, qu'est-ce que j'ai voulu dire,
28:03il y a maintenant presque quatre ans ?
28:05J'ai voulu dire que Vladimir Poutine avait pris un pays qui était ruiné,
28:10qui était sorti de la fin de l'URSS absolument en ruine
28:16et avec des dirigeants pitoyables comme M. Yeltsin,
28:20qui était un alcoolique notoire et qui avait vendu son pays
28:24à la fois aux oligarques et aux Américains.
28:28Donc, il a simplement redressé son pays.
28:32À l'époque, vous savez, Jacques Chirac ne disait pas autre chose.
28:35Nicolas Sarkozy ne disait pas autre chose.
28:37Donc, quand je disais un Poutine français,
28:39je voulais dire un patriote français, français, pas russe,
28:43qui redresse son pays et qui aime son pays
28:46et qui défend farouchement les intérêts de son pays,
28:49ni plus ni moins.
28:50Je ne comptais pas ni attaquer l'Italie ni attaquer l'Allemagne.
28:53Il y avait quand même une dimension, je crois, un peu civilisationnelle
28:55dans votre admiration pour Vladimir Poutine.
28:57Vous y voyez, et vous l'avez souvent écrit, un rempart chrétien
29:01contre l'immigration ou l'invasion, pour reprendre vos termes,
29:05venant du Sud, défenseur des valeurs,
29:08des valeurs que vous considérez comme fortes,
29:10notamment de la famille ou des valeurs culturelles
29:14qu'il pouvait incarner.
29:15Comment est-ce que vous voyez aujourd'hui Vladimir Poutine
29:18agressant l'Ukraine avec des Tchétchènes
29:21qui crient Allah ou Akbar avant d'intervenir dans les rangs ?
29:24Je vous avoue que c'est troublant, ce qui prouve d'ailleurs
29:27que dans la guerre, tout est possible
29:29et qu'on monte assez vite aux extrêmes.
29:31Je vois d'ailleurs qu'il y a aussi des islamistes tchétchènes
29:34du côté des Ukrainiens.
29:36J'ai lu ça dans le Figaro.
29:38Vous voyez comme quoi, dans la guerre, tout est possible.
29:41On est prêt à tout pour gagner.
29:43On le sait d'ailleurs, nous-mêmes, nous n'avons jamais lésiné
29:46pour prendre des troupes diverses.
29:48Non mais c'est pour vous dire que dans la guerre,
29:50après, il n'y a plus de principe.
29:52C'est ça que je veux dire.
29:53Poutine le démontre, vous avez raison,
29:55ça me fend le cœur de voir des islamistes tchétchènes
29:57massacrer des Ukrainiens chrétiens.
30:00Mais de l'autre côté, il y a des tchétchènes
30:02qui sont avec les Ukrainiens.
30:04Et par ailleurs, je vous dis, dans les troupes,
30:07dans les armées françaises, dans l'histoire de France,
30:09on a pris de tout.
30:10Que ce soit dans la grande armée de Napoléon,
30:12que ce soit dans les grandes armées de Louis XIV,
30:14que ce soit dans la guerre de 14.
30:16Une dernière chose, ça vous fend le cœur,
30:18mais est-ce que vous vous dites aussi,
30:19je me suis complètement planté sur ce qui était Vladimir Poutine ?
30:21Non, je ne me suis pas planté.
30:23Si vous voulez, qu'est-ce que je dis ?
30:25Je crois, vous savez, il faudrait reprendre ça dans son contexte,
30:28mais on n'a pas énormément de temps.
30:30Mais très vite, quand l'empire soviétique meurt,
30:33quand le communisme s'effondre,
30:35il y a deux thèses qui s'affrontent,
30:37deux thèses philosophiques, intellectuelles, sur l'avenir.
30:39La thèse de Fukuyama qui est
30:41tout va aller bien,
30:43la démocratie libérale deviendra le paradigme absolu.
30:46Et puis la thèse de Huttington qui est
30:48pas du tout, nous allons vers un conflit de civilisation
30:50entre l'Orient et l'Occident,
30:52entre l'Islam et la chrétienté.
30:53Je crois depuis le début à cette thèse.
30:55Donc je dis, il y a un conflit de civilisation
30:58et dans ce conflit de civilisation,
31:00je préfère qu'un chrétien orthodoxe
31:03comme Poutine, comme la Russie,
31:05soit avec nous, avec l'Europe,
31:07plutôt qu'avec la Chine.
31:08Moi, Président, je ferai tout pour cela.
31:11Pour qu'il y ait un ensemble européen
31:13et que la Russie ne se jette pas dans les bras de la Chine
31:15comme on le fait aujourd'hui.
31:17Voilà, c'est tout.
31:18J'essaie d'être cohérent de façon géostratégique.
31:21Dernière question, est-ce qu'un Président
31:22doit avoir un casier judiciaire vierge ?
31:24Si c'est à moi que vous faites référence,
31:28j'estime que moi j'ai été condamné
31:32pour défendre mes opinions.
31:34Et en plus, la justice est instrumentalisée
31:36par des associations qui veulent me combattre politiquement
31:39et qui n'ont pas le courage de me combattre politiquement
31:41parce que le peuple est d'accord avec moi
31:43et qui utilisent la justice pour faire mine
31:45que je suis condamné par la justice.
31:47Mais je n'ai volé personne.
31:48Je n'ai pas arraché le sac d'une vieille dame.
31:51Ça n'a rien à voir.
31:52Qu'est-ce qui vous fait dire
31:53que le peuple est d'accord avec vous ?
31:54Les sondages.
31:55Les sondages, justement, sont en dessous de 10 %.
31:56Ah non, non, non.
31:57D'abord, je ne suis pas en dessous de 10 %.
31:58Pour certains, si.
31:59Non, non, non.
32:00Et deuxièmement, moi, je vous parle des sondages sur les thèmes.
32:04Quand on demande aux Français
32:06si l'islam est dangereux pour la République française,
32:08s'il y a trop d'immigrés,
32:10si le grand remplacement nous menace,
32:12là, il y en a entre 60 et 70 % des Français
32:14qui sont d'accord avec moi.
32:16J'ai une toute dernière question
32:18sur la rémigration, précisément.
32:20Si un étranger en situation légale en France,
32:24mais un étranger en France,
32:25est accusé pour liberté d'expression,
32:27est-ce qu'il est rémigré ?
32:29Non, il ne sera plus accusé pour liberté d'expression.
32:31Moi, je respecterai la liberté d'expression.
32:33Donc, il n'y aura plus de loi ?
32:35On dit ce qu'on veut, on pense ce qu'on veut en France.
32:37Il n'y a plus de cadre légal à ça.
32:39Ça vous choque qu'on ne dise pas, qu'on ne pense pas ?
32:41C'est juste une évolution de la loi.
32:42Non, non, mais moi, vous savez,
32:44est-ce que vous savez, aux États-Unis,
32:46il y a le premier amendement
32:48qui fait respecter la liberté ?
32:50Je trouve ça très bien.
32:51Donc, on dit américain, c'est étonnant de votre part.
32:54Vous voyez, il faut prendre ce qu'il y a de bien dans les Américains.
32:56Merci.
32:57Merci à vous.
32:58Merci à vous.

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