"Nous avons besoin de ce vaccin. […] Si les conditions sont réunies, alors nous dirons aux Français 'vous pouvez y aller'."
– Olivier Véran à propos du vaccin AstraZeneca, le 16 mars 2021
– Olivier Véran à propos du vaccin AstraZeneca, le 16 mars 2021
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00:00Plusieurs enjeux avec le vaccin AstraZeneca.
00:03Ce que nous savons, c'est que ce vaccin
00:05est très efficace pour limiter les risques de forme grave et donc c'est un
00:08outil précieux dans notre stratégie vaccinale, vous l'avez dit.
00:12Ce que nous déplorons,
00:14c'est que le laboratoire a plusieurs reprises n'a pas respecté les engagements
00:16qu'il avait pris avec les pays de l'Union européenne en matière de
00:19livraison de doses et pour ne rien vous cacher,
00:21les doses qui doivent arriver dans les trois prochaines semaines sont
00:25infinitésimales, je pèse le mot par rapport à l'engagement qui avait été pris,
00:29mais de fait, ce vaccin reste précieux dans notre stratégie.
00:32Les pharmaciens vaccinent, les médecins vaccinent, les infirmiers vaccinent,
00:34les sages-femmes en centrent également et nous avons besoin de ce vaccin
00:37dont les arrivages vont augmenter au fur et à mesure des semaines et des mois.
00:42Monsieur le député, la pharmacovigilance fonctionne ainsi.
00:44Toute personne qui présente des effets indésirables peut en faire état à son
00:48système ou son agence du médicament national. C'est le cas en France, c'est le cas
00:51partout en Europe.
00:52Lorsque des effets indésirables,
00:55même en petit nombre,
00:56sont colligés par différents pays européens, alors il y a un système
00:59d'alerte au niveau de l'agence européenne du médicament
01:02qui peut décider ou non de diligenter une enquête scientifique pour voir si
01:05la qualité du loyer est correcte,
01:07pour voir s'il peut y avoir un lien entre la vaccination et la survenue
01:10d'effets indésirables
01:11et pour estimer ensuite, en transparence et en conscience,
01:14si la balance entre le bénéfice et le risque du vaccin reste favorable.
01:18Nous avons déjà la réponse à la dernière question, c'est oui et l'Europe nous le dit.
01:23Nous avions alors plusieurs possibilités. Où nous attendions les
01:25conclusions des scientifiques qui interviendront normalement jeudi au
01:28niveau de l'agence européenne
01:30pour pouvoir
01:31décider si nous changeons un peu la cible en matière de vaccination
01:35par Astra.
01:36Où nous faisions le choix de suspendre pendant 48 heures, Monsieur le député,
01:40le temps d'être sûr que toutes les données scientifiques nous permettent
01:43de retourner vers nos populations respectives en confiance pour leur dire
01:46faites-vous vacciner.
01:47Mon vœu le plus cher, comme ministre, comme citoyen, comme médecin,
01:50comme français, comme européen, c'est que nous puissions reprendre cette campagne.
01:53Si les conditions sont réunies et si l'agence européenne du médicament nous dit
01:56vous pouvez y aller, si les agences nationales nous disent vous pouvez y aller,
01:59alors nous dirons aux français, vous pouvez y aller.