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Le consultant défense Général Bruno Clermont revient sur la guerre en Ukraine : «Le problème vient d'abord de Trump qui a fait trop de concessions à Poutine avant même le début des négociations.»

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Transcription
00:00Ah oui, tout le monde se souvient des 24 heures du candidat Trump.
00:03Mais c'est difficile d'arrêter une guerre qui dure trois ans,
00:05une guerre qui est existentielle pour l'Ukraine,
00:07une guerre qui est aussi devenue existentielle pour Poutine,
00:10pour son régime, pour son image.
00:11En réalité, le problème ne vient plus de Zelensky,
00:14à condition d'ailleurs qu'il accepte,
00:15mais pas forcément, de faire détériorer le problème.
00:17Il vient d'abord de Trump et d'abord de Poutine.
00:20Trump d'abord, qui a fait trop de concessions à Poutine
00:22avant même que les négociations ne commencent.
00:25On peut également remettre en cause le choix de Steve Whitkoff,
00:27son émissaire spécial,
00:29qui est en réalité un ami, un homme d'affaires,
00:31mais pas un diplomate,
00:32et qui, visiblement, ne connaît pas ses dossiers.
00:34Mais le vrai responsable de la situation, c'est Poutine,
00:37qui n'est pas pressé de négocier pour deux raisons.
00:39La première, c'est qu'il a l'avantage militaire.
00:42On a envie de dire enfin l'avantage militaire au bout de trois ans.
00:44Et la deuxième raison, c'est qu'il n'a pas atteint ses objectifs minimaux.
00:47C'est quoi les objectifs minimaux ?
00:49C'est le contrôle militaire territorial des quatre oblastes
00:52qu'il a annexés par un référendum.
00:54Et en réalité, c'est ça le vrai sujet des négociations.
00:57La seule solution, c'est que Trump mette de la pression sur Poutine.
01:00Est-ce qu'il est prêt à mettre de la pression
01:02quand on déclare que Poutine est son meilleur ami ?
01:04La négociation et la guerre risquent de durer encore des semaines
01:07et probablement encore des mois.

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