Pour la 9e édition de cette convention, les organisateurs font la part belle aux artistes de notre région avec plus de 150 représentants locaux qui travailleront au côté de tatoueurs du monde entier, au Palais des sports jusqu’à dimanche soir.
Toutes les tables sont déjà alignées dans la grande arène du Palais des sports de Marseille (9e) et dans quelques heures, des tatoueurs du monde entier débarqueront avec leurs mallettes, leurs encres et leurs aiguilles pour faire du lieu une vraie fourmilière. Dès 11 h ce samedi 22 mars, ce sera le coup d’envoi de la 9e édition du Salon international du tatouage de Marseille. Au programme de cet événement qui a réussi à s’intégrer au paysage des rendez-vous marseillais, 224 artistes, dont 150 de la région Paca, trois perceurs, une poignée de créateurs et un barbier.
"Nous ne cherchons pas à être élitistes, il en faut pour tout le monde, tous les goûts et tous les budgets. Vous pouvez aussi bien venir pour admirer le travail gigantesque d’un artiste chinois qui va faire tout un dos, comme venir faire une toute petite pièce. Tous nos artistes sont des pointures dans leur domaine, vous pouvez y aller les yeux fermés", vante Jérôme Delesalle, l’organisateur de Salon.
Loin des clichés "bikers à moustache"
Jusqu’à dimanche soir, 19 h 30, il sera donc possible pour tous les visiteurs de venir se faire encrer la peau dans tous les styles, toutes les couleurs et sur toutes les parties du corps. La moitié des 5 000 visiteurs prévus ont déjà réservé leur créneau mais il sera toujours possible de réserver sur place auprès des artistes.
"Avec une offre aussi importante, c’est une bonne porte d’entrée sur le tatouage, même pour un premier. Les techniques et les approches des tatoueurs ont tellement évolué, on est loin des clichés des bikers à moustache", avance l’organisateur. Il y voit surtout un moyen de démocratiser la pratique "dans un cadre sanitaire et éthique", et à une époque où le tatouage n’a jamais été aussi populaire. "Il est rare de voir des personnes qui ne sont pas tatouées, c’est bien moins stigmatisé qu’avant, le regard a changé. Et ça se voit dans les profils qui viennent au Salon", décrit Jérôme Delesalle.
L’organisateur voit par ailleurs d’un très mauvais œil le développement parallèle de petites conventions moins officielles ou de soirées tatouages dans des bars, restaurants ou festivals. "Comment garantir les conditions d’hygiène et de salubrité dans des lieux pareils ? En allant là-bas, vous n’avez aucune garantie des qualifications des artistes. Nous, nous demandons tous les documents officiels en amont", relève-t-il.
Tatouages chinois et reconstruction
Au-delà des stands occupés par les tatoueurs, plusieurs moments forts marqueront cette 9e édition, avec des conférences sur le tatouage chinois traditionnel, et une intervention d’Alexia Cassar, l’un des premières tatoueuses de France à s’être formée à la reconstruction de tétons après un cancer.
Toutes les tables sont déjà alignées dans la grande arène du Palais des sports de Marseille (9e) et dans quelques heures, des tatoueurs du monde entier débarqueront avec leurs mallettes, leurs encres et leurs aiguilles pour faire du lieu une vraie fourmilière. Dès 11 h ce samedi 22 mars, ce sera le coup d’envoi de la 9e édition du Salon international du tatouage de Marseille. Au programme de cet événement qui a réussi à s’intégrer au paysage des rendez-vous marseillais, 224 artistes, dont 150 de la région Paca, trois perceurs, une poignée de créateurs et un barbier.
"Nous ne cherchons pas à être élitistes, il en faut pour tout le monde, tous les goûts et tous les budgets. Vous pouvez aussi bien venir pour admirer le travail gigantesque d’un artiste chinois qui va faire tout un dos, comme venir faire une toute petite pièce. Tous nos artistes sont des pointures dans leur domaine, vous pouvez y aller les yeux fermés", vante Jérôme Delesalle, l’organisateur de Salon.
Loin des clichés "bikers à moustache"
Jusqu’à dimanche soir, 19 h 30, il sera donc possible pour tous les visiteurs de venir se faire encrer la peau dans tous les styles, toutes les couleurs et sur toutes les parties du corps. La moitié des 5 000 visiteurs prévus ont déjà réservé leur créneau mais il sera toujours possible de réserver sur place auprès des artistes.
"Avec une offre aussi importante, c’est une bonne porte d’entrée sur le tatouage, même pour un premier. Les techniques et les approches des tatoueurs ont tellement évolué, on est loin des clichés des bikers à moustache", avance l’organisateur. Il y voit surtout un moyen de démocratiser la pratique "dans un cadre sanitaire et éthique", et à une époque où le tatouage n’a jamais été aussi populaire. "Il est rare de voir des personnes qui ne sont pas tatouées, c’est bien moins stigmatisé qu’avant, le regard a changé. Et ça se voit dans les profils qui viennent au Salon", décrit Jérôme Delesalle.
L’organisateur voit par ailleurs d’un très mauvais œil le développement parallèle de petites conventions moins officielles ou de soirées tatouages dans des bars, restaurants ou festivals. "Comment garantir les conditions d’hygiène et de salubrité dans des lieux pareils ? En allant là-bas, vous n’avez aucune garantie des qualifications des artistes. Nous, nous demandons tous les documents officiels en amont", relève-t-il.
Tatouages chinois et reconstruction
Au-delà des stands occupés par les tatoueurs, plusieurs moments forts marqueront cette 9e édition, avec des conférences sur le tatouage chinois traditionnel, et une intervention d’Alexia Cassar, l’un des premières tatoueuses de France à s’être formée à la reconstruction de tétons après un cancer.
Catégorie
🛠️
Style de vieTranscription
00:00C'est quoi le pire tatouage qu'on vous a demandé de faire ?
00:02Alors j'ai tatoué mes pieds sur un fétichiste de pieds.
00:04Il a dit que mes pieds étaient un 9 sur 10.
00:06Il a dit je veux tes pieds sur ma jambe.
00:08Moi j'ai une cliente qui m'a demandé un trèfle à 4 feuilles sur la fesse et je lui ai demandé
00:31pourquoi.
00:32Et elle m'a dit que c'est pour que ça porte chance à ceux qui la prennent en lovrette.
00:37J'ai tatoué une couille.
00:38Bah la couille droite vraiment et j'ai tatoué le prénom Pierre pour faire d'une pierre
00:44deux couilles.
00:45Alors j'étais au salon de l'érotisme de Chambéry et en fait il y a un groupe de potes qui sont
00:50passés et qui m'ont demandé ce qu'ils pouvaient se tatouer comme ça pour se rappeler ça.
00:54Et moi pour rigoler je leur ai dit bah je sais pas un vagin sur la main.
00:58J'ai fait un vagin sur la main en premier degré.
01:00Il y a trois ans je suis venue en convention à Marseille et j'ai vu un tatouage très
01:04fun que j'ai trouvé très marrant où c'était une moule et il y avait écrit paye ta moule.
01:08Je me suis dit étant lesbienne c'était une bonne idée de le faire.
01:11Alors la pire c'était une fille qui est venue et elle voulait se faire tatouer juste en
01:13dessus du pubis.
01:14Prends moi violemment.
01:15Voilà.
01:16Ça c'était hard.
01:17Ça m'a choqué de ouf.
01:18Tu vois.
01:19Vous l'avez fait ou pas ? Je l'ai fait, je l'ai fait mais je l'ai pas prise violemment.
01:22C'était une femme d'à peu près mon âge, la quarantaine, voilà bisounours ça lui
01:27parlait et elle trouvait ça drôle de le mettre sur l'anus.
01:30En fait je me suis retrouvée à faire un drapeau de golf qui partait de la raie des
01:34fesses et donc vraiment pour, voilà, c'était le trou du drapeau de golf on va dire et qui
01:40était dans tout le dos.
01:41C'est quelqu'un qui s'est fait tatouer le nom de sa femme pour la reconquérir parce
01:45que du coup il l'avait trompée et finalement il est revenu vers moi en me disant elle m'a
01:51pas repris, il va falloir qu'on fasse un cover.
01:53J'ai un Yoshi de Mario Bros, j'ai perdu un Pour Combien en soirée et du coup mon gage
01:59ça a été de faire un Yoshi.
02:00Tu te rappelles du Pour Combien?
02:01Non, j'étais complètement bleu, je m'en rappelle plus.
02:04Écoutez j'ai un point avec ma meilleure amie, comme ça on a un point en commun.
02:09Moi qui ai voulu faire un point, elle a voulu faire le même que moi, elle m'a dit on a
02:12un point en commun.