• il y a 3 heures
C’est l’une des mesures fortes de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. Le président américain veut augmenter les taxes douanières sur les vins en provenance de France à 200%. Une directive qui inquiète grandement la filière viticole.

Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, était l’invité de Face aux Territoires sur TV5 Monde. Le ministre a souligné que les affaires étrangères n’ont jamais eu autant d’impact sur nos territoires. Les Français ont un rôle à jouer ! Extrait dans cette édition.

Ils sont devenus de véritables pièces de mode. Les manteaux rouges de l’école de ski française sont très plébiscités par les vacanciers mais ne sont malheureusement pas en vente. Une monitrice a alors décidé de leurs donner une seconde vie.

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Transcription
00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici les titres de ce journal.
00:21C'est l'une des mesures fortes portées par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche.
00:26Imposer une taxe douanière de 200% sur les vins, champagnes et alcools forts en provenance de la France et de l'Union Européenne.
00:35TV7 a pu rencontrer les acteurs de la filière en pleine détresse, à découvrir dans cette édition.
00:40La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, était en visite dans la Loire la semaine dernière.
00:45Une occasion pour elle d'évoquer les défis financiers de la filière agricole,
00:49notamment sur les frais de contrôle pour les AOP.
00:52Notre partenaire Tl7 dans la Loire était sur place.
00:55Trèchement récompensé au Salon de l'Agriculture, les jus du Pays d'Autre représentent la gastronomie au bois.
01:03Dans cette édition, Canal32 est parti visiter le site de production de la Maison Bello
01:08et découvrir les secrets de fabrication de ces jus à ne pas manquer.
01:13Enfin, les manteaux rouges des monitaires de l'école de ski française sont des pièces très convoitées.
01:19Non disponibles à l'achat, les vacanciers en raffolent.
01:22Pourtant, une monitrice a décidé de leur donner une seconde vie.
01:26Rencontre en fin d'édition, proposée par le confin de 8 Montblanc.
01:31Je vous le disais dans les titres, c'est l'une des mesures fortes souhaitées par Donald Trump
01:35depuis son retour à la Maison Blanche.
01:37L'instauration d'une taxe 200% sur tous les vins, champagnes et alcools importés de France et de l'Union Européenne.
01:45Une situation qui inquiète grandement la filière viticole.
01:49Reportage de Tristan Lambert pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:53C'est un fou, ça va que s'aggraver quoi.
01:56Donald Trump fait encore parler de lui.
01:58200%, c'est la taxe que le chef d'Etat souhaite instaurer si l'Union Européenne ne fait pas machine arrière
02:04sur la taxation du whisky américain.
02:06De quoi inquiéter les professionnels.
02:08C'est un coup de massue supplémentaire, vous savez quand dans des moments difficiles
02:12vous essayez de trouver les bons lieux, les bons moments,
02:14que ces salons leur permettent de consolider leurs réseaux commerciaux.
02:18Mais qu'une partie de votre distribution, pour plus de 30% d'entre eux, se fait à l'export
02:22et que ces volumes-là risquent d'être amputés par l'effet de la taxe, forcément ça les inquiète.
02:27Alors que l'an dernier le secteur n'a pas été épargné par les conditions climatiques
02:31qui ont engendré la plus faible récolte en 100 ans,
02:34ce scénario serait une catastrophe pour les 2000 viticulteurs girondins.
02:38Bordeaux aujourd'hui c'est 33 millions de bouteilles,
02:40où il y a peu 33 millions de bouteilles exportées pour 350 millions d'euros de chiffre d'affaires.
02:44Trump est dans ce qu'il sait faire de mieux, c'est-à-dire négocier.
02:48Aujourd'hui il nous promet des choses exorbitantes,
02:50il nous impose aujourd'hui à la réflexion et à la négociation
02:54et je pense qu'à ce titre il faut être ferme, il ne faut pas baisser les bras,
02:57l'Europe a une carte à jouer.
02:58Une carte à jouer pour venir en aide à une profession plongée dans l'incertitude.
03:02Suite au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche,
03:05Vincent Plantade est contraint de mettre à l'arrêt ses projets d'exportation.
03:09Je vendais du vin avec un négociant aux Etats-Unis il y a quelques années,
03:12sauf que je n'avais pas assez de volume, donc on a dû arrêter de vendre du vin là-bas.
03:16Et là en fait il m'a recontacté cette année pour deux grosses brasseries à New York et Baltimore.
03:21Donc les vins plaisent et là en fait c'est en stand-by parce qu'on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé.
03:26Pour la France, les Etats-Unis représentent le premier marché à l'international sur les vins.
03:31Les ventes y ont progressé de 5% en 2024, atteignant 3,8 milliards d'euros.
03:37Cette semaine, Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, s'est rendu en Martinique,
03:42l'occasion pour lui d'évoquer la vie chère sur l'île et la transformation économique en perspective.
03:48Écoutons le ministre au micro de Via ATV Martinique sur place.
03:53Deux grandes priorités, c'est-à-dire la lutte évidemment contre la vie chère,
03:58mais qui ne peut pas être déliée, mise de côté par rapport au projet économique.
04:06Parce que pour dépasser la problématique de la vie chère qui est une réalité,
04:11il faut une transformation de l'économie et les projets qui sont portés sur les ports
04:18ou sur les questions d'emploi et d'insertion par la collectivité
04:23peuvent être examinés avec le plus grand intérêt et soutenus par l'Etat.
04:29Et l'autre grand sujet, c'est la lutte contre le narcotrafic
04:33qui menace de déstabiliser les sociétés antillaises.
04:37Et donc la Martinique, bien évidemment, est ce qui nécessite une prise de conscience de tous,
04:42les élus bien évidemment, l'Etat qui doit s'engager encore davantage sur ce sujet.
04:47C'est une priorité nationale désormais.
04:49Politique toujours, la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard,
04:52était en visite dans la Loire la semaine dernière,
04:55de passage dans l'exploitation d'un couple d'agriculteurs.
04:58Il était notamment question d'évoquer les problèmes d'origine financiers
05:02que rencontre la profession, notamment sur les frais de contrôle
05:06pour les AOP, Appellations d'Origine Protégées.
05:09Explication avec ce reportage de TL7 dans la Loire, Thibaut Rivière.
05:14Impressionnée, c'était la réaction du couple Chez lors de cette rencontre avec Annie Gennevard.
05:20La ministre de l'Agriculture a décidé elle-même de visiter leur production.
05:25D'abord, on est un système de polyculture élevage
05:28qui est vraiment un système très intéressant, très équilibré.
05:32On est dans un élevage bio,
05:36on est dans une diversité d'animaux,
05:40à fromage patrimonial,
05:43une production à la ferme et vente directe.
05:47Il faut aussi montrer les modèles qui marchent,
05:50qui sont vertueux et qui sont l'avenir de la profession.
05:55Et même si la membre du gouvernement est très élogieuse sur l'agriculture
05:59dans le département de la Loire, il reste des problèmes à évoquer.
06:03Au niveau financier, c'est vrai que ça reste très compliqué.
06:06Le coût des contrôles.
06:08Pour faire simple, sur un AOP comme le nôtre,
06:10on a à peu près 40 000 euros de budget par an entre les cotisations, les aides et tout.
06:14Il y a entre 10 et 15 000 euros qui vont au contrôle.
06:17C'est vrai qu'un jeune qui s'installe pour lui dire
06:19« viens chez nous, on fait quelque chose de bien »,
06:22c'est l'avenir.
06:24On essaye de sauver un patrimoine quand même.
06:26Et c'est vrai que ça reste compliqué
06:28parce qu'aujourd'hui, les conseils d'administration se réunissent
06:31pour essayer de trouver une solution pour boucler le budget.
06:34Concrètement, chaque producteur paye les contrôles pour rester dans leur AOP.
06:38Et ils aimeraient que ça soit l'État de le prendre en charge.
06:41Le rendez-vous est pris pour le futur.
06:44La ministre est ensuite allée dans un lycée agricole
06:47et chez un arboriculteur de pommes au Bessé, dans le Pila.
06:52C'est un paradoxe saisissant en Corse.
06:54Si la région demeure comme l'une des plus sûres du pays,
06:57avec un faible taux de délinquance quotidien,
07:00le crime organisé reste cependant très présent sur l'île.
07:03La lutte contre le grand banditisme et la circulation d'armes
07:06sont devenues un enjeu majeur pour les autorités.
07:09Écoutons Jean-Philippe Navarre, procureur de la République de Bastia,
07:13au micro de Télé-Payser sur place.
07:16Deux choses à savoir lorsqu'on connaît la Corse judiciairement.
07:20C'est ce paradoxe entre d'un côté, première chose,
07:23un niveau de la délinquance de droit commun qui est relativement maîtrisé,
07:26peu d'insécurité publique.
07:28Et d'un autre côté, malheureusement, une criminalité organisée
07:32qui s'exprime beaucoup plus facilement
07:34qu'elle ne s'exprime sur l'ensemble du territoire national.
07:37Dans ce contexte-là, les deux grandes priorités qui doivent être conduites,
07:41prises, menées, sont d'une part la lutte contre les trafics de produits stupéfiants
07:45et d'autre part la prévention de toutes les formes d'atteinte aux personnes,
07:48qu'il s'agisse des homicides naturellement,
07:50mais aussi de toutes les formes d'extorsion ou de violence
07:53qui peuvent être parfois commises sur le département.
07:56Entrées en vigueur depuis 2017, les vignettes critères
07:59permettent de classifier les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.
08:03Plus d'une quarantaine de villes dans le pays ont adopté cette réglementation.
08:07Cependant, ce dispositif pose problème pour les usagers habitants hors des villes concernées.
08:12Notre partenaire via Occitanie a voulu comprendre la situation.
08:16Justine Barreau.
08:18Habitant dans une commune près d'Alès, hors zone de faible émission,
08:22dit ZFE, Chloé n'a pas d'obligation d'avoir une vignette critère sur son véhicule.
08:27Mais pour rendre visite à son père vivant sur la métropole de Montpellier,
08:31elle n'est pas en règle et s'expose à une amende.
08:34Aujourd'hui, si la vignette, elle, coûte moins de 4 euros,
08:38elle craint de voir son véhicule interdire la circulation
08:41et ne pas avoir les moyens d'en changer.
08:44Moi, je suis à 25 000 euros à l'année.
08:46C'est ce que coûte une voiture.
08:48Donc en fait, c'est pas possible.
08:51Opposée au principe même de la mise en place de ce dispositif,
08:54Chloé a multiplié les courriers aux élus de Nîmes et de Montpellier,
08:58dont les métropoles sont déclarées ZFE.
09:01Elle adhère aujourd'hui à une association
09:04qui a déposé un recours juridique contre celle de la capitale éroltaise,
09:08association défendant les libertés fondamentales,
09:11qui avait déjà œuvré contre le pass sanitaire pendant la crise du Covid.
09:15Ce sera très difficile de combattre le principe même de la ZFE.
09:19Le juge n'est pas le législateur.
09:21Or, c'est un choix politique dans lequel la France est engagée.
09:25Et il ne revient pas au juge administratif,
09:27notamment de pouvoir discuter de ce choix politique.
09:29En revanche, je pense, et c'est ma stratégie,
09:32que nous pouvons localement contester les mesures d'application.
09:35Un même véhicule, selon que sa finalité est une finalité professionnelle ou personnelle,
09:41sera soumis à deux régimes différents.
09:43Un régime d'autorisation pour la finalité professionnelle
09:46et un régime de sanction et d'interdiction pour la finalité personnelle.
09:51On a donc clairement une discrimination qui est instaurée
09:55et qui, à mon sens, est contraire à l'égalité devant la loi.
09:58À Montpellier, selon la métropole,
10:00aucune verbalisation n'a été effectuée depuis la mise en œuvre du dispositif en 2022
10:05défendant une ZFE pédagogique.
10:08Une non-verbalisation confirmée jusqu'en 2027
10:11par un oratoire voté le 13 février dernier par les élus,
10:15qui repousse également l'extension de la zone à toute la métropole montpellierenne.
10:20Depuis plus de 600 ans, la Poste évolue au rythme des besoins et des innovations.
10:27Le numérique force les agences postales à se réinventer
10:30et à proposer divers services pour mieux répondre aux besoins des territoires.
10:34Partons maintenant en Moselle pour découvrir différents cas de figure.
10:38Un reportage d'ailleurs de Moselle TV.
10:41Alors j'ai un recommandé.
10:43Dans ce bureau de poste, peu importe la demande,
10:46une seule personne se charge du travail.
10:48Et du coup on est à 28,42 euros.
10:51Un effectif réduit car les clients sont de moins en moins nombreux.
10:55On a perdu une dizaine de pourcents de passages à peu près tous les ans.
11:00Donc voilà, aujourd'hui on est à 65 visites du jour.
11:03Je pense qu'il y a 5 ans on devait être à un peu plus de 100 visites du jour.
11:06Et dans certaines communes, ces bureaux ne sont plus seulement de simples agences postales.
11:11Reconstruit en septembre 2024 après avoir été détruit pendant les émeutes,
11:16ce bureau assure un service postal, mais pas seulement.
11:19Donc on va se connecter sur le site de la CAF.
11:23Une antenne France Service y a été installée.
11:26Une opportunité pour les habitants d'être aidés dans leur démarche.
11:30Situé dans un quartier prioritaire, ce bureau a aujourd'hui un vrai rôle social.
11:35C'est précisément le genre de quartier, le genre de population qui a souvent besoin d'être accompagné.
11:41Donc là on est typiquement dans l'émission plus sociétale de la poste.
11:46Ici, pas de bureau de poste.
11:49La commune a réaménagé ce bâtiment en 2018 pour y installer une agence postale communale
11:54combinée à une structure France Service.
11:57L'avantage c'est qu'on a tout au même endroit.
11:59C'est vraiment quelque chose qui est ancré ici et je pense qu'il draine beaucoup de monde.
12:03Les gens peuvent acheter des tables, déposer des tricolis, retirer des recommandés,
12:07effectuer des opérations financières, des dépannages.
12:09C'est vraiment un plus pour notre commune.
12:12Des bureaux qui se modifient et se diversifient pour mieux répondre aux besoins des territoires.
12:17Nous travaillons en concertation avec les municipalités pour adapter la présence postale,
12:22la faire évoluer et faire en sorte qu'elle puisse répondre aux besoins de la population, de nos clients.
12:28Aucune fermeture de bureaux de poste n'est prévue sur le territoire.
12:31Seulement des ajustements pour s'adapter à la nouvelle clientèle
12:35quand l'ancienne peine parfois à accepter ces changements.
12:40Tout autant chose maintenant, ce sont des incontournables de la gastronomie auboise,
12:45les jus du pays d'hôte viennent d'être récompensés lors du salon international de l'agriculture à Paris.
12:51Des récompenses qui devraient permettre à la Maison Bélot d'obtenir l'indication géographique protégée.
12:58Immersion, regardez sur ce site de production avec notre partenaire Canal32.
13:06Deux médailles du concours général agricole s'ajoutent au palmarès déjà bien garni de la Maison Bélot.
13:11La première en argent pour son jus de pommes troubles et la seconde en or pour son jus pétillant.
13:16On est vraiment étonné d'un côté que ce produit soit reconnu et remis en avant.
13:21Et c'est une très très bonne nouvelle pour nous parce que ça fait partie de notre cœur de gamme depuis très longtemps.
13:26Le concours général agricole a une particularité, son jury est mixte.
13:30Il est composé à la fois de consommateurs et de professionnels.
13:34Donc ça veut dire que quand on arrive à avoir une médaille dans ce concours là,
13:37c'est vraiment que notre produit correspond à tous les critères du métier.
13:41On plaît aux consommateurs, on a une typicité qui plaît aux professionnels.
13:45Et ça c'est vraiment important et c'est vraiment une très belle récompense sur ces points là.
13:49Pommiculteur, caviste personnel de laboratoire ou commercial,
13:53ces médailles viennent récompenser le travail de nombreux acteurs.
13:56La particularité des jus du Pays d'Aute, une acidité qui compense la sensation sucrée.
14:01Ça va avoir toutes les valeurs physico-chimiques du jus qui peuvent vous intéresser.
14:07Donc là notamment l'acidité totale qui va être ressentie en bouche.
14:10Elle est due au sous-sol de craie et de sable et aux variétés de pommes de la région.
14:14Les jus sont le fruit d'un travail réfléchi d'assemblage censé garantir leur qualité d'année en année.
14:20On est complètement sur le même métier qui est un peu plus connu ici que le champagne.
14:24On va assembler des origines, des coteaux.
14:28Ces médailles représentent aussi un premier pas dans l'obtention d'une indication géographique protégée
14:33pour les cidres et les jus de pommes du Pays d'Aute, un projet né en 2022.
14:38Ça fait trois ans qu'on travaille dessus mais à chaque fois qu'on a une petite victoire comme ça,
14:42ça nous remet du baume au cœur.
14:44Le but final se rapproche au fur et à mesure et on a tout ce qu'il faut pour y arriver.
14:48Les appellations et les labels rassurent les consommateurs en quête de produits locaux.
14:53L'IGP est donc un objectif de la Maison Bélot qui produit plus de 300 000 bouteilles par an.
14:58C'est un problème que beaucoup de Français ont pu rencontrer.
15:02Que faire de la dépouille de son animal de compagnie après son décès ?
15:06Alors que la loi interdit de l'enterrer dans son jardin,
15:09deux amis ont décidé de créer un crématorium pour animaux dans le Finistère.
15:14Une première dans le département.
15:16Regardez ce reportage émouvant de TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
15:21Vous êtes prêts, vous pouvez sortir et venir me rejoindre.
15:24Violaine et Jean-Christophe se recueillent devant leur chien à Islande.
15:28À sa mort, ils l'ont amené au crématorium pour animaux de Millisac pour qu'il soit incinéré.
15:33Nous sommes très proches de nos animaux et le fait d'avoir cet établissement chez nous,
15:39puisque nous sommes des locaux, c'était l'idéal pour aller jusqu'au bout avec notre animal.
15:47Ouvert depuis septembre 2024, Crémalis est le premier crématorium pour animaux du Finistère.
15:53À sa tête, deux amis, Michael Postek et Alain Baudry.
15:57C'est à la mort de leurs animaux qu'ils ont découvert que le crématorium le plus proche
16:01se trouvait à Josselin dans le Morbihan.
16:03Ils ont alors souhaité créer un service de proximité
16:06et surtout accompagner les familles pour faciliter leur deuil.
16:10C'est quelque chose qu'on fait vraiment avec le cœur.
16:13Nous, on a décidé vraiment d'ouvrir ce crématorium pour accompagner les familles.
16:19C'est vraiment notre objectif principal.
16:22Parce qu'on se rend compte aussi que les familles, quand elles viennent chez nous,
16:25il y a une sorte d'apaisement pour elles.
16:28Il est possible de déposer son animal directement au crématorium
16:32ou chez un vétérinaire qui travaille avec Crémalis.
16:35Comptez entre 149 et 315 euros pour une incinération.
16:40Qui n'a jamais eu d'appréhension à l'idée de passer une IRM ?
16:44Un moment long, stressant, parfois bruyant, d'autant plus pour les enfants.
16:49Alors, pour assurer les plus petits qui vont passer cet examen,
16:52l'hôpital du Mans s'est doté d'un simulateur.
16:55Est-ce une solution d'avenir pour apaiser les enfants avant le vrai scanner ?
16:59Découvrez cette nouvelle machine avec notre partenaire LMTV SART, Colin Ancel.
17:05C'est un IRM factice. Pour les enfants, un véritable test immersif.
17:11Grâce à l'association des Blouses Roses, le centre hospitalier du Mans se dote d'un simulateur ludique.
17:16Le but ? Préparer les plus jeunes patients à un examen exigeant.
17:19Ça concerne 245 enfants en 2024.
17:22On sait pertinemment que ça peut être compliqué.
17:24Parce que c'est un examen qui dure longtemps, qui fait du bruit et avec un environnement inconnu.
17:28Et une sensation d'enfermement.
17:31Donc c'est toujours assez complexe.
17:34Donc la préparation en amont est forcément indispensable.
17:38Un simulateur qui enregistre tous les mouvements et l'affiche à l'issue de chaque session.
17:42Ça consiste en fait à montrer aux enfants à rester immobile pendant une vraie IRM.
17:49Et donc là, d'une façon plus ludique, ils sont filmés pendant les essais et après ils voient leurs gestes.
17:54Le jeune dispose de trois sessions test, utilisées dans plus de 30 hôpitaux à travers le monde.
17:59Le simulateur permet d'éviter la sédation ou l'anesthésie dans 80% des cas.
18:03Concrètement.
18:04On va le faire venir 45 minutes avant son heure de rendez-vous.
18:07Pour qu'il puisse faire son entrée administrative auprès de l'accueil de l'hôpital.
18:11Et ensuite être accueilli en imagerie et pris en charge par les blouses roses.
18:16Comme ça on a normalement une vingtaine de minutes sous l'équipement d'IRM en jeu par les blouses roses.
18:22Et ensuite on passe sur la grande IRM.
18:24Le coût total de l'opération est de 25 000 euros.
18:26Financé par les blouses roses, soutenu par le mécénat.
18:29Il est encore possible de financer le projet sur le site Hello Asso.
18:34Et puis cette semaine vous pourrez retrouver en kiosque une nouvelle édition du magazine Le Point.
18:38Consacré à la ville de Marseille.
18:40Ce nouveau numéro propose un focus sur le centre-ville de la cité phocéenne.
18:45Et la manière dont il doit se réinventer suite au changement de consommation des habitants.
18:50Vous pourrez également retrouver un entretien avec Benoît Payan, le maire de la ville.
18:54Ainsi qu'un dossier sur le timide rebond de l'immobilier à Marseille.
18:58Cette édition spéciale du Point est bien sûr à retrouver dans tous vos bons kiosques.
19:04Voilà, répéter les efforts à haute intensité, c'est le quotidien des sportifs professionnels.
19:10Des matchs ou des compétitions toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine.
19:15Mais alors comment font-ils ? Quels secrets se cachent derrière la préparation physique ?
19:20Télé Grenoble nous propose une immersion avec des hockeyurs professionnels de Grenoble.
19:2560 minutes plein gaz, x 44 matchs de saison régulière,
19:30plus 5 matchs de Coupe de France, plus 5 matchs de Coupe continentale.
19:34Pendant 8 mois sans arrêt, les brûleurs de loup défient les lois de l'intensité sur leur glace.
19:39Et au fil des trajets, vers l'autre bout de la France et de l'Europe.
19:43On est quand même habitués, c'est vrai qu'en ce moment on voyage beaucoup.
19:46Donc on n'a pas beaucoup de temps de repos, donc il faut bien les exploiter quand on en a.
19:51Et oui, c'est sûr que physiquement ce n'est pas évident, mais on est prêt.
19:54Le hockey sur glace ne ménage ni les emplois du temps, ni les organismes.
19:58Et parce que leur équipement n'en fait pas des super-héros, il faut chercher autrement les super-pouvoirs.
20:03Cultiver la condition physique, préserver le mental et préserver la blessure,
20:08une équation à poser et à résoudre chaque semaine par le staff sportif et médical.
20:13C'est hyper physique entre les chocs, l'intensité des matchs,
20:17et aussi le peu de temps de récup qu'il y a avec les déplacements dans le bus.
20:21Donc il faut faire en sorte qu'il y ait des jours vraiment axés sur le repos et des jours axés sur la performance.
20:26Et ces jours-là, les joueurs sont parfois convoqués dès l'aube avec une séance de 45 minutes de musculation
20:32dans le but d'activer leur qualité physique avant l'entraînement de la glace de la matinée.
20:37Et pour un jeu aussi complet, il faut travailler toute la panoplie.
20:41C'est hyper complet, essentiellement de la force et de la puissance dans le bas du corps,
20:46de la masse musculaire en haut du corps pour accepter les chocs, on va dire,
20:50et du cardio, de l'endurance pour retenir tous les matchs.
20:53Dur, mais sacrément efficace.
20:55Après avoir survolé la saison régulière, les brûleurs affichent complet pour les playoffs.
21:00L'infirmerie est vide si ce n'est visiter Saïla pour des petits bobos,
21:04apaisé par un staff aux petits soins.
21:07Depuis tout petit, on patine, on fait du hors-glace, donc il faut aussi apprendre à prendre soin de son corps.
21:14C'est sûr qu'on les sollicite tellement avec l'entraînement, les matchs, le hors-glace
21:18qu'il faut aussi savoir apprendre à se détendre aussi, à maintenir notre corps en forme, en pleine santé.
21:25Alors on touche du bois ou pas, le physique ne doit donc rien au hasard ni aux superstitions,
21:31des actes plutôt que des mots.
21:34– Cette semaine, c'était Jean-Noël Barrault qui était l'invité de Face au territoire
21:38sur TV5 Monde avec la presse quotidienne régionale.
21:41Le ministre des Affaires étrangères a répondu aux questions de nos partenaires.
21:45Écoutez ce qu'a dit de très important le ministre des Affaires étrangères.
21:50– Qu'est-ce que vous allez faire en Côte d'Or ?
21:52Partez à Singapour, au Pékin la semaine prochaine et vous êtes en Côte d'Or demain ?
21:56– Je vais rencontrer les digenaises et les digenais pour leur mettre les cartes en main.
22:02Parce que les affaires étrangères, c'est l'affaire de toutes et tous.
22:06Peut-être que jamais dans notre histoire récente, les affaires étrangères n'ont eu autant d'impact
22:11sur notre vie quotidienne, sur la vie de notre territoire.
22:15Et donc l'objectif c'est bien, dans un moment où on voudrait opposer aux consciences
22:24la loi du plus fort et un retour de la violence, les armes de l'esprit.
22:29Et c'est tout l'objet des rencontres que j'aurai demain
22:31avec les élus engagés dans la coopération, dans les jumelages,
22:34avec les étudiants de Sciences Po ou encore avec les lecteurs de la presse quotidienne régionale.
22:40– Partons maintenant en Ile-et-Vilaine.
22:43Une route départementale y a été fermée pendant deux semaines
22:46pour une raison tout à fait insolite.
22:48En période de migration prénuptiale, les crapauds traversent cette route
22:53pour déposer leurs œufs dans une zone humide.
22:56Malheureusement, nombre d'entre eux sont écrasés.
22:58Écoutons Ingrid Pavard, ingénieure territoriale,
23:00à la tête de cette très bonne initiative au micro de Tévérennes.
23:04– En période vraiment de pic migratoire,
23:07des dizaines voire presque une centaine de cadavres
23:10avaient été observés sur cette route-là.
23:12Je pense que ça a permis déjà de sensibiliser les gens, les habitants,
23:15les gens qui utilisent cet itinéraire.
23:17Et puis ça, j'espère, a permis de sauver aussi quelques amphibiens.
23:22– Qui n'a jamais rêvé de posséder une veste de l'école de ski française ?
23:26Ces célèbres manteaux rouges que portent les moniteurs de ski
23:29sont très plébiscités par les vacanciers,
23:32mais ne sont malheureusement pas en vente.
23:34Ces tuniques rouges sont changés tous les deux ans.
23:37Alors une monitrice a décidé de leur donner une seconde vie.
23:40Regardez ce reportage de Huit-Mont-Blanc.
23:42Jules Demeure.
23:44– Dans la station d'Albier-Monron en Savoie,
23:46quand Zoé Pellissier n'est pas sur les skis,
23:48c'est à une toute autre pratique qu'elle s'adonne dans le garage de ses parents.
23:52Zoé a lancé en 2022, troisième manche,
23:54sa marque de recyclage et d'upcycling des tenues des moniteurs de ski.
23:58Car les tuniques rouges sont renouvelées tous les deux ans
24:01et ne peuvent être ni vendues ni données.
24:03Mais pour la monitrice, pas de gaspillage.
24:06Chaque veste usagée n'est que le point de départ d'une future création.
24:09– Donc là, des doudounes, on peut vraiment faire des grands sacs et des coussins avec.
24:14Et après, avec les capuches, ça, on les réutilise pour faire des bananes.
24:18– Elle s'est aussi attaquée depuis peu au recyclage d'une autre matière,
24:21bien connue des skieurs.
24:23– Ça, c'est les bâches de protection des matelas qu'on retrouve sur les pistes de ski,
24:27pylônes de télésiège, canons à neige,
24:29qui sont surtout, du coup, rouges-orangés ou oranges très vifs.
24:33On va venir nous mettre la partie intérieure de la bâche,
24:35qui est comme neuve, à l'extérieur de nos produits.
24:38– Ces protections sont transformées en trousses de toilette ou en housses d'ordinateur.
24:42Et pour donner vie à toute cette créativité,
24:44la jeune femme a installé son petit atelier,
24:46toujours dans la station d'Albier-Moron,
24:48pour une production la plus locale possible.
24:52– Tout le désassemblage, lavage, tri de la matière, ça se passe à Albier.
24:56Donc voilà, très local.
24:58Et ensuite, après, pour la production,
25:00il y a une partie qui est faite en interne par ma grand-mère et moi.
25:03On fait des portes-clés, porte-monnaie, pochettes et les coussins,
25:06qui sont rembourrés avec l'intérieur des tenues de ski.
25:08Et après, on bosse avec des ateliers de réinsertion professionnelle,
25:11qui travaillent sur le bassin chambérien,
25:13et une couturière indépendante qui est à Saint-Etienne, à côté de Lyon.
25:15– Depuis 2022, Zoé a recyclé près de 1 000 tenues de ski,
25:19avec lesquelles une vingtaine de produits sont proposés aujourd'hui.
25:22Des créations disponibles majoritairement sur le site de la marque,
25:26mais aussi dans quelques boutiques locales qui soutiennent le projet.
25:29– On adhère complètement à la démarche du 3e manche.
25:32Déjà, d'une part, la démarche est co-responsable,
25:36parce qu'on est vraiment sur de l'ice-cycling à 100%,
25:38sur des matériaux de ski.
25:40– Si plus de 1 000 produits ont été vendus l'année dernière,
25:43la médiatisation récente de 3e manche cet hiver semble avoir marqué un tournant.
25:47Et pour répondre à la demande grandissante,
25:49c'est à plein temps que Zoé va se dévouer le reste de l'année à ses créations.
25:56– Voilà, au revoir, c'est la fin de ce journal.
25:58Merci à vous de l'avoir suivi.
25:59On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:03Au revoir à tous.

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