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Assane Diao, Chemsdine Talbi, Noah Sadiki ou encore Brahim Diaz… Tous ont fait le choix de représenter leur pays d’origine. Mais comment les pays africains parviennent-ils à les convaincre ?

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Sport
Transcription
00:00Mais qu'est-ce qui se passe avec les binationaux ?
00:02Parce qu'il y a encore quelques temps, les joueurs à fort potentiel jouaient systématiquement pour les sélections européennes.
00:07Brahim Diaz, Hassan Diaou, Shams Dintalbi, Noah Sadiki ou encore Elias Benseguir.
00:12Tous auraient pu espérer une convocation dans leur pays de formation mais ont décidé de représenter le pays de leurs parents.
00:18La roue commence à tourner pour les pays africains qui raflent de plus en plus les joueurs à fort potentiel.
00:23Mais alors comment les pays africains sont-ils en train de se relancer dans cette bataille des binationaux ?
00:28Pour commencer, sur les 10 dernières années, le football africain a énormément évolué.
00:32Et oui, parce qu'à l'époque où le coaching a été connu plus pour l'extrasportif et ses casseroles est derrière nous.
00:37Et si tout n'est pas encore parfait, les fédérations se structurent et multiplient les efforts pour rivaliser avec les meilleures nations du monde.
00:44Et le meilleur exemple, c'est le Maroc.
00:46Le royaume est littéralement devenu un pays majeur sur la carte du football mondial.
00:50Que ce soit au niveau des infrastructures et son complexe Mohamed 6 décrit comme le meilleur du monde par certains et qui n'a rien à envier aux autres.
00:57Sur le plan sportif, demi-finaliste lors de la Coupe du Monde en 2022, les résultats n'ont pas été le fruit du hasard.
01:03Et cette épopée est devenue un argument majeur pour convaincre les jeunes talents de rejoindre la sélection.
01:08Parce que les petits cracks se sont rendus compte que là-bas aussi, il était possible d'aller chercher le plus grand trophée du monde.
01:13Mais je crois bien que ça n'a pas profité uniquement au Maroc, mais aussi aux autres sélections africaines.
01:17Et on l'a encore vu récemment lors du dossier à San Diao, convoité par l'Espagne et le Sénégal.
01:22Le crack de 19 ans a fait le choix de représenter les lions de la Teranga malgré les pressions de son entraîneur à com' Cesc Fabregas.
01:28Et comme il l'a expliqué, pour lui, jouer la canne ou le rose c'est pareil.
01:32Ça ne semble pas être tant une folie que ça de le gire.
01:35Si la canne était autrefois sous-évaluée pour un problème d'organisation récurrent et un spectacle un peu ennuyé sur le terrain.
01:41L'édition 2024 en Côte d'Ivoire a commencé à faire changer la vision du grand public sur le tournoi.
01:46Une excellente organisation, une ambiance de dingue, des scénarios de fou.
01:49On a vraiment eu une des meilleures compétitions sur les dernières années.
01:53Alors oui, je sais que vous allez me parler des calendriers surchargés.
01:56Mais quand on compare ça avec l'euro moyen du dernier été, on comprend que le gap s'est très fortement réduit.
02:01Et ça, c'est aussi dû aux entraîneurs parce que sur ce point-là, les fédérations ont aussi évolué.
02:06Wally Drégragui, Aliusissé, Emers Fahy ou encore Eric Chelle, les équipes font confiance aux Africains.
02:12Et pour la plupart qui ont déjà évolué en tant que joueurs sur le continent, leur expérience les aide à mieux gérer ses équipes nationales et parler aux joueurs.
02:19D'autant plus qu'eux aussi ont cette particularité d'avoir la chance d'être binationaux.
02:23Bref, les sélections africaines deviennent de plus en plus attirantes et de nombreux joueurs vocaux chinois se tournent vers leur pays d'origine.
02:29Et toi, qu'est-ce que tu penses de la nouvelle approche des pays africains envers les binationaux ?
02:32Dis-le-moi dans les commentaires.

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