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00:00et des messageries cryptées.
00:01Oui, et ce qui est sûr dans cette affaire, c'est que Bruno Retailleau a d'une certaine manière
00:05échoué à convaincre les députés du bien fondé de cette mesure,
00:09qui avait déjà fait long feu d'ailleurs en commission.
00:11Alors de quoi parle-t-on ?
00:13Et bien de la nécessité d'imposer aux plateformes de messageries cryptées comme WhatsApp
00:17de communiquer les échanges, les messages des trafiquants de drogue
00:20au service de renseignement afin de mieux remonter les filières,
00:24de gagner en efficacité pour les arrêter.
00:26La majorité des députés estiment que ce serait la porte ouverte à toutes les fenêtres
00:31mettant en danger les conversations de l'ensemble des utilisateurs.
00:35Soit, mais le ministre de l'Intérieur ne s'avoue pas vaincu pour autant.
00:39Contacté ce matin par Europe 1, Bruno Retailleau estime que le débat a au moins désormais
00:44le mérite d'exister et que le sujet reviendra inévitablement sur la table,
00:49rappelant au passage que la levée de la confidentialité des messageries cryptées
00:53aurait également permis de déjouer des attaques terroristes islamistes
00:57comme celles perpétrées au lycée Gambetta-Carnot d'Arras en octobre 2023.
01:02Enfin, Bruno Retailleau préfère voir le verre à moitié plein ce matin.
01:06Deux autres mesures ont été adoptées dont le recours à l'intelligence artificielle
01:10pour détecter les menaces liées à la criminalité organisée.
01:14Pour résumer, le ministre de l'Intérieur n'a pas dit son dernier mot.
01:17Poursuite de l'examen du texte, aujourd'hui.
01:20Analyse et explications en direct de Christophe Bordet.