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L’info du jour | 21 mars - Matin

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00:00Pour Volodymyr Zelensky, les centrales nucléaires de son pays appartiennent au peuple ukrainien.
00:05Donald Trump l'avait suggéré que les Etats-Unis pourraient prendre possession de ces centrales.
00:10Mettre l'action climatique au centre des préoccupations de l'Europe,
00:14c'est l'appel lancé par le vice-chancelier allemand lors de la conférence sur la transition énergétique qui se tient à Berlin.
00:20Volodymyr Zelensky s'en équivoque.
00:23Pour le président ukrainien, les centrales nucléaires de son pays appartenaient au peuple ukrainien,
00:27a-t-il lancé lors d'une visite en Norvège jeudi.
00:30Mercredi, lors d'un appel entre Zelensky et Donald Trump,
00:32le locataire de la Maison Blanche a suggéré que les Etats-Unis pourraient prendre possession des centrales ukrainiennes,
00:38ce qui constituerait pour Kiev la meilleure garantie de sécurité.
00:42Nous n'avons absolument pas abordé la question de la propriété avec le président Trump, a-t-il déclaré.
00:57Par ailleurs, dans son discours prononcé jeudi devant le Conseil européen,
01:05Zelensky a demandé une aide d'au moins 5 milliards d'euros dans les plus brefs délais,
01:09afin de renforcer les défenses de l'Ukraine et exhorter l'Europe à continuer de faire pression sur la Russie pour parvenir à une paix durable.
01:27Les soldats de la région de Kursk ont perdu le terrain en récent temps,
01:30mais ils ne sont pas entourés par les forces russes,
01:33malgré les récents commentaires de Donald Trump et Vladimir Poutine.
01:37L'Institut pour l'étude de la guerre n'a observé aucune preuve géologique
01:41pour indiquer que les forces russes ont entouré un énorme nombre de forces ukrainiennes
01:46dans la région de Kursk ou, en fait, partout au-delà de la frontière avec l'Ukraine.
01:51Le Think Tank indique une autre stratégie que Moscou pourrait suivre.
01:56Le Kremlin continue de demander à l'Ukraine d'abandonner son territoire,
01:59dont la Russie n'occupe pas actuellement,
02:02afin de mettre en place des conditions pour faire des demandes territoriales plus élevées,
02:06et donc de faire des attaques dans ces zones.
02:09Volodymyr Zelensky a déclaré le 18 mars que les forces russes se concentrent dans la région de Kursk,
02:15sur la frontière avec la région de Sumy de l'Ukraine,
02:17et peut-être préparer de nouvelles attaques sur les régions de Sumy, Kharkiv et Zaporizhzhia.
02:23L'Institut pour l'étude des rapports de guerre que les forces russes ont récemment avancés
02:27dans la région de Zaporizhzhia occidentale,
02:29est en train d'intensifier les opérations offensives russes dans l'arène,
02:32probablement en tant que partie de l'effort pour améliorer la détente délibérée de l'Ukraine
02:36de la proposition d'un cease-fire temporel pour faire des gains sur le terrain.
02:40Les troupes moscouennes sont probablement en train d'intensifier les opérations offensives dans l'arène
02:44pour pousser vers la ville de Zaporizhzhia.
02:47Le Kremlin continue de demander à l'Ukraine d'abandonner son territoire à la région de la Russie,
02:51en tant que contrôleur de l'établissement nucléaire de Zaporizhzhia.
02:56L'établissement le plus grand de l'Europe a été activement discuté entre Kiev et Washington
03:01au cours des derniers jours.
03:07Ce mercredi, la Russie et l'Ukraine ont procédé à l'un des plus importants échanges de prisonniers
03:12depuis le début de la guerre, chaque camp ayant libéré 175 prisonniers.
03:16De retour chez eux, ces soldats ukrainiens ont laissé exploser leur joie.
03:21Vivez, vivez vraiment.
03:23Vous savez, vous y allez et vous voyez des gens qui nous mâchent.
03:27Merci à vous les gens, merci que vous soyez là.
03:31Et nous, comme d'habitude, nous gagnerons et nous protégerons notre terre, notre pays.
03:37Nous nous fâchons de notre pays.
03:39C'est comme ça, c'est comme ça.
03:41Volodymyr Zelensky a souligné l'importance de tels échanges pour la paix
03:45et la construction de la confiance entre Kiev et Moscou
03:48et a réaffirmé l'engagement du gouvernement à ramener tous les captifs ukrainiens chez eux.
03:52Le président ukrainien a également exprimé sa gratitude envers les pays
03:56et en facilité cette libération, en particulier les Émirats arabes unis.
04:00En plus de cet échange, la Russie a relâché 22 prisonniers ukrainiens gravement blessés
04:05dans ce qu'elle a qualifié de « geste de bonne volonté ».
04:12Selon Svetlana Tikhanovskaya, la menace d'une attaque de la Russie
04:15contre les États de l'UE et de l'OTAN depuis le territoire bélarusse doit être prise très au sérieux.
04:21Interrogée par Euronews, la chef de l'opposition bélarusse a averti que l'évolution de cette situation
04:27dépendra de la prise en compte des intérêts russes par la communauté internationale.
04:46Il n'y a pas de problème pour Lukashenko de servir à Poutine
04:50et d'offrir notre territoire et nos infrastructures pour l'invasion.
04:54Jusqu'à ce que le régime soit là, il y aura une menace constante à votre sécurité.
05:00Nous devons démanteler ce régime, nous devons s'en sortir de Lukashenko.
05:03Seulement dans ce cas, la Russie ne sera pas la source de la menace constante
05:08et nous n'allons pas se faire ennuyer avec des migrants, des armes nucléaires ou avec les Russes.
05:15Pensez-vous que le risque de l'invasion possible du territoire bélarusse vers les membres de l'OTAN,
05:22les États baltiques, pourrait arriver aussi vite que cette année ?
05:25Je ne peux pas prédire cela, parce que les dictateurs sont irrationnels.
05:31Je comprends que tous les pays qui souhaitent la paix dans notre région, y compris les Etats-Unis,
05:38ne souhaitent pas offrir la paix longue durée.
05:42Cela permettrait aux troupes russes de se réunir, de se renforcer
05:48et de commencer l'invasion ou de se faire ennuyer avec l'invasion dans le futur.
05:55Si l'Union Européenne et l'OTAN n'offrent pas de sacrifices aux territoires ou aux intérêts ukrainiens,
06:09cela peut emboûter les Russes.
06:13Mais si nous prenons des solutions concernant le Bélarusse et l'Ukraine,
06:18si nous sommes prêts à laisser certains territoires sous l'influence de la Russie,
06:24cela montre que le monde démocratique ne peut pas répondre décidément.
06:29Ils acceptent que l'invasion ou l'ennui des autres pays est possible,
06:37et qu'ils n'ont pas d'instruments pour contrer cela.
06:40Cela peut arriver qu'ils se battent contre l'Union Européenne.
06:49La Commission Européenne souhaite créer un véritable marché unique de la défense.
06:54C'est le sens du livre blanc qu'elle a dévoilé pour armer l'Union à l'horizon 2030.
06:59Actuellement, le secteur est très fragmenté avec 5 Etats membres qui dominent le marché,
07:05la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Suède.
07:09Une situation qui entraîne des doublons.
07:13Nous produisons de nombreux produits très chers, mais dans de petits chiffres.
07:19Ce que nous avons besoin, c'est que le marché puisse offrir les chiffres nécessaires
07:26d'ammunitions, de missiles et d'équipements de défense,
07:32et que les pays puissent se réunir et acheter ensemble.
07:39Et nous devons donner l'opportunité aux petites et moyennes entreprises
07:45d'opérer sur le marché.
07:47Depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Union produit désormais 4 fois plus de matériel militaire,
07:52mais la Commission souhaite une meilleure coordination.
07:55Elle a identifié les capacités critiques qu'il faut renforcer,
07:59comme la défense aérienne et antimissiles, les systèmes d'artillerie,
08:03les munitions et les missiles, les drones ou encore la mobilité militaire.
08:07Pour réaliser des économies d'échelle, la Commission propose des achats groupés.
08:34Autre objectif de la Commission, réduire la dépendance des 27 aux matériels militaires américains.
08:40La Commission propose de favoriser des achats européens pour renforcer la base industrielle.
08:45Mais il faudra aussi une volonté politique sur le temps long.
09:04Pour financer cet effort de défense, la Commission a appelé son plan de réarmement
09:10qui doit permettre de dépenser 800 milliards d'euros.
09:17Comme tous les ans, des participants de différents pays ont été invités à la Commission.
09:22Ils ont été invités à la Commission de l'Agriculture,
09:24à la Commission de l'Agriculture et à la Commission de l'Agriculture.
09:29Comme tous les ans, des participants de différents pays se retrouvent à Berlin
09:34à l'occasion du dialogue sur la transition énergétique mondiale.
09:37La conférence est vue comme un lieu pour discuter de solutions concrètes
09:41pour atteindre les objectifs internationaux en matière de climat,
09:44fixés notamment lors des différentes COP organisées par l'ONU.
09:47Cette année, Euronews a pu s'entretenir avec Robert Habeck, le vice-chancelier allemand sortant.
09:52L'ancien candidat des Verts à la chancellerie estime que le changement climatique,
09:55souvent relégué au second plan, doit être remis à l'ordre du jour.
10:26La difficulté des 27 à se mettre d'accord et parler d'une seule et même voix
10:29peut parfois freiner la prise de décision au sein de l'UE.
10:32Robert Habeck insiste sur la nécessité d'une réforme
10:35pour que l'Europe soit unie et agisse plus efficacement.
10:55Nous avons besoin de décisions majoritaires dans le Conseil,
10:58aussi dans la sécurité et la politique financière extérieure.
11:01Je dirais que l'Europe a besoin d'une autonomie financière politique.
11:04Elle a donc la possibilité d'accepter de l'argent.
11:07Et puis il y a l'américain qui dit
11:10« pas de taxation sans représentation ou législation ».
11:13C'est-à-dire qu'au bout d'un moment,
11:16nous avons besoin d'une compétence juridique à l'aide d'un mandat plein.
11:19Nous devons nous mettre sur le chemin
11:22vers une véritable République fédérale européenne.
11:24C'est-à-dire que le Parlement doit être un véritable Parlement.
11:30Malgré l'accord de Paris sur le climat
11:32qui vise à limiter le réchauffement climatique,
11:34les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter dans le monde.
11:37Mais toutes les grandes puissances n'y contribuent pas au même niveau.
11:40L'Union européenne représente environ 6% des émissions mondiales,
11:43une baisse de plus de 30% par rapport à 1990.

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