L’avocat, Dylan Slama, était l’invité de Morandini Live, ce mercredi 19 mars. «Je pense que les individus qui ont fait cela ne se rendent pas compte du mal qu’ils font», a affirmé Dylan Slama.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00On peut parler de vocabulaire, pourquoi pas ce terme-là, pourquoi pas d'autre.
00:02Moi je vais vous dire une chose, pourquoi pas les questions de vocabulaire,
00:05la question c'est quel constat et quelle solution.
00:07Ensuite les mots, chacun peut choisir les siens, aucun ne me choque.
00:12Je pense que, et ce n'est pas une manière ni d'excuser ni de justifier,
00:15je vais faire un propos en deux temps, laissez-moi aller au bout,
00:16mais je vous assure que je n'excuse rien et je ne justifie rien,
00:18je pense que ces gens-là, d'autant très rapide,
00:21je pense que les individus qui ont fait ça ne savent pas le mal qu'ils font.
00:23Je pense qu'ils ne se rendent pas compte.
00:24Pourquoi je dis ça ? Parce que j'embraye sur une solution,
00:27qui est la justice restaurative.
00:28Vous allez peut-être tous entendus,
00:29je vais vous dire qu'ils ne se rendent pas compte du mal qu'ont fait une personne de 96 ans
00:33et je pense qu'ils ne le pensent qu'à eux, c'est peut-être ça la justification,
00:35c'est peut-être ça l'ensauvagement,
00:36et je pense qu'ils ne se rendent pas compte des séquelles pour lui, pour les proches.
00:38Et j'embraye sur un second temps qui va être très rapide, M. Morandini,
00:41c'est cette justice restaurative qui a été très popularisée avec ce film merveilleux
00:45« Je verrai toujours vos visages »,
00:46où on se rend compte que quand des personnes qui sont condamnées
00:48sont confrontées à des victimes,
00:50ils se prennent en pleine claque ce qu'ils ont fait eux-mêmes.
00:57Ces personnes-là doivent être récupérées, appréhendées et condamnées,
01:01mais pour prévenir la récidive,
01:02je pense que la justice restaurative d'être confrontée au mal que l'on a fait,
01:05ça permet, je pense, pour ces gens-là,
01:06de voir des situations, de se re-stimuliser.