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00:0013h, 14h, Europe 1 13h. 13h45 sur Europe 1, Europe 1 13h. Dernière partie avec vous Céline Giraud et aujourd'hui Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef du site Boulevard Voltaire et l'écrivain essayiste Paul Melun.
00:12Et on parle de cette évacuation musclée et houleuse. Ce matin est prévu, je le rappelle, l'évacuation de plus de 450 migrants à la gaieté lyrique dans le troisième arrondissement de Paris et le rôle de ces associations d'ultra-gauche qui font des migrants des militants.
00:28Pourquoi, écoutez, Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, il a réagi justement à cette évacuation ce matin ? Il était sur Public Sénat.
00:34Nous l'avions demandé, donc écoutez, tout vient à point qui sait attendre, mais c'était très long, trois mois, moi une fois de plus, comme beaucoup de nos compatriotes, beaucoup de peine à comprendre.
00:44Pourquoi dans un lieu qui n'est évidemment pas fait pour cela, on peut entasser des gens qui n'ont rien à y faire avec aussi beaucoup de risques ?
00:50Tous ceux qui sont clandestins doivent rentrer chez eux et ceux qui ont des titres réguliers, la justice doit faire son oeuvre.
00:57Occuper un bâtiment, c'est illégal, donc ils ont enfreint les règles de civilité et d'hospitalité, donc pour moi ils devront aussi partir, mais ça c'est la justice qui décidera.
01:06Jean-Philippe Tanguy, ce matin sur Public Sénat. Écoutez maintenant la réaction d'Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, qui n'avait pas saisi le préfet de police de Paris, qui a donc dû se saisir du sujet, et elle était sur France Inter ce matin.
01:19À ce stade, c'est ce qu'il fallait faire, parce que la situation était très compliquée, très tendue et très dangereuse à l'intérieur, y compris pour ces jeunes migrants de l'établissement culturel de la Gaîté Lyrique, qui a vu au moins la moitié de ses recettes de l'année en volée.
01:34Après 99 jours d'occupation, allez-vous enfin soutenir la Gaîté Lyrique Anne Hidalgo ?
01:39Ecoutez, je ne réponds pas à ce type de formule, la Gaîté Lyrique on la soutient depuis toujours, et d'ailleurs c'est un lieu culturel exceptionnel.
01:48Voilà, Anne Hidalgo, ce matin sur France Inter, ce n'étaient pas des jeunes migrants, parce qu'on a appris avec le préfet...
01:55C'est des mineurs majeurs, je crois que c'est ce qu'on dit, c'est là.
01:58C'était pour la plupart majeurs, Paul Melun. En tout cas, ce qui interpelle, c'est le rôle de ces associations d'extrême gauche, ces collectifs, qui aident ces migrants, finalement, à se positionner, à trouver les recours pour rester, et qui ensuite en font des militants.
02:15Oui, c'est ça, c'est-à-dire qu'en fait, il y a eu une instrumentalisation. Vous avez ces malheureux qui quittent leur pays pour des raisons parfois de pauvreté, pour des raisons économiques, pour des raisons géopolitiques, pour plein de raisons.
02:26Et vous avez les passeurs qui les aident à venir, et une fois qu'ils sont là, les associations qui les aident à rester.
02:32Il y a un business ou pas ?
02:34Je ne peux pas dire un business, parce qu'il n'y a pas d'enrichissement de la part des associations.
02:38Quand je dis ça, c'est un business, ils reçoivent des subventions.
02:41Oui, ils reçoivent des subventions, vous avez raison, mais il n'y a pas d'enrichissement personnel, je ne pense pas que ce soit le cas.
02:47En tout cas, il y a une modalité d'action qui est extrêmement problématique, et qui, paradoxalement, ne sert pas ces migrants.
02:54Maintenant, moi je suis assez inquiet du terme d'évacuation, qui semble réjouir beaucoup, à la fois chez Mme Hidalgo, et à la fois dans le camp d'en face, c'est-à-dire le groupe Changez Paris,
03:02parce que j'ai entendu ça et là, un certain nombre de personnes dire oui, l'évacuation c'est bien, ça va permettre de mettre ces migrants, de les répartir, y compris dans les campagnes.
03:09Donc, là, je vois un peu rouge, c'est-à-dire que si c'est désengorger la gaieté lyrique pour mettre ces gens sans examiner leur situation personnelle, à Chartres, à Orléans, à Reims, je ne sais où, je ne suis pas trop pour.
03:20Non, figurez-vous que Laurent Nunez a précisé ce matin aussi que la quasi-totalité de ces migrants ont refusé d'être justement transportés dans des centres, etc.
03:28Je sais bien.
03:29Il n'y en a que six qui ont accepté, c'est le chiffre qu'il a donné.
03:32Oui, mais qu'ils acceptent ou qu'ils refusent, à un moment ou à un autre, il va bien falloir qu'ils soient déplacés.
03:35Parce qu'ils étaient majeurs, souvent, et qu'ils savaient que de toute façon, France Terre d'Asile, pour le compte de la ZEU, n'allait pas prendre...
03:40Ce n'est pas comme ça qu'il faut procéder. Ce qu'il faut procéder, c'est examiner les cas individuellement, voir lesquels sont légitimes à rester, lesquels doivent repartir, et ceux qui repartent, c'est dans l'avion.
03:50Ce n'est pas dans une ville à côté ou dans un centre à côté.
03:53C'est terrifiant parce que cet épisode montre tous les dysfonctionnements, et je reste polie dans notre pays, parce que parlons de l'épisode du journaliste de CNews qui a été maltraité, violenté, qui a eu la peur de sa vie.
04:08Et moi, je n'ai pas vu beaucoup de solidarité de la part de Reporters Sans Frontières, etc.
04:12Alors que ça prouve qu'il y a quand même des coins en France où on ne peut pas faire de reportage, sans risquer sa vie.
04:18C'est quand même embêtant, très embêtant.
04:21Et puis, cette affaire des migrants, je rappelle qu'on le dit à chaque fois que ces associations sont subventionnées, y compris certaines par le ministère de l'Intérieur.
04:28C'est le pays des fous, c'est-à-dire qu'on paie les gens qui vont contribuer à contrevenir à nos lois.
04:34L'État paie des gens pour se nuire à lui-même.
04:37C'est complètement délirant, mais on ne fait rien.
04:39Moi, je n'ai jamais entendu dire que...
04:42Alors là, en l'occurrence, je ne crois pas que c'est un collectif qui s'est monté.
04:45Oui, c'est un collectif, absolument.
04:47Ce n'est pas une association particulière.
04:48C'est eux-mêmes qui ont empêché, qui ont dit à ces migrants, ne montez pas dans les bus, restez...
04:52Mais ils leur disent exactement ce qu'ils doivent faire.
04:54Moi, j'ai entendu un de ces migrants dire aux dix journalistes du Rest,
04:58vous ne respectez pas la loi française.
05:02Mais qui lui avait dit ?
05:03Il avait été formaté, brifé par ces associations qui leur expliquent comment s'engouffrer dans les failles du droit.
05:11Mais vous savez, quand on a le Conseil constitutionnel qui a dit à propos de Cédric Héroux,
05:16qui faisait passer des migrants, qui a reconnu un devoir de fraternité,
05:21on est mal barré pour faire respecter la loi dans d'autres sujets.
05:26Alors j'imagine, moi, les Parisiens, je m'identifie, si vous permettez,
05:31qui, dès qu'ils ne respectent pas le ticket au rodateur pour leur bagnole,
05:37se font verbaliser.
05:39Et puis, je peux vous dire qu'actuellement, avec les voitures qui circulent, c'est compliqué d'y échapper.
05:42Et ils se disent, pour d'autres, c'est de l'impunité totale.
05:46Vous savez, ça exaspère profondément une certaine France qui ne parle pas.
05:50Poil Melun, il y a aussi ces subventions, on en parlait, il y a 3 millions d'euros de subventions
05:55pour ce théâtre, qui ont été dilapidées pendant ces trois mois,
06:0010 000 m² squattés par 450 migrants, avec le soutien de la direction,
06:05et ces collectifs ultra-gauches.
06:07Les difficultés pour le théâtre, les difficultés pour les banquiers autour,
06:10c'est des témoignages terribles, oui, bien sûr,
06:12mais les gens paient les pots cassés, et ils constatent, si vous voulez,
06:15en bas de leurs fenêtres, les ravages d'une immigration qui n'est pas organisée,
06:18qui n'est pas maîtrisée.
06:20Avec cette restauratrice qu'on a entendue aussi sur Europe 1 et CNews,
06:23qui ne pouvait pas travailler, elle ne pouvait même pas rentrer dans son établissement.
06:26Elle a été menacée de mort, elle a été menacée de viol,
06:30et effectivement, c'est absolument intolérable, insupportable.
06:34Donc, il y a une obligation aussi, pas seulement de la mairie de Paris,
06:38de la mairie de Paris et de l'État, et ça, on peut faire confiance, je pense,
06:41à Laurent Nunez pour résoudre le problème, mais en tout cas,
06:43il y a un impératif aussi à garantir la sécurité des riverains,
06:47et là, en l'espèce, ce n'est pas le cas.

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