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Regardez Le journal RTL avec Céline Landreau du 17 mars 2025.

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00:00RTL midi, le 12h, Céline Landreau et Éric Brunet.
00:08Quelle joie les amis de vous retrouver en ce lundi midi.
00:12Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans ce qui est désormais, j'espère, votre rendez-vous quotidien.
00:17RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:19Deux heures d'info, deux heures d'opinion et témoignages les vôtres au 3210.
00:23Bonjour Céline Landreau.
00:24Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:26Sans plus attendre, à la une aujourd'hui Céline.
00:28C'est l'arme du ministre de l'Intérieur pour lutter contre ce qu'il appelle la narco-racaille.
00:32La proposition de loi contre le narcotrafic arrive à l'Assemblée nationale, portée donc par Bruno Retailleau,
00:38mais dont certaines dispositions sont très décriées.
00:41Et les élus de terrain, qu'en attendent-ils ?
00:43On posera la question au maire de Saint-Brieuc, Hervé Guillard.
00:46Il sera notre invité dans quelques minutes.
00:48Trente ans que l'établissement n'avait pas été contrôlé.
00:51Le rectorat inspecte Notre-Dame-de-Bétarame à partir d'aujourd'hui.
00:56Une inspection qui avait été annoncée.
00:58Alors à quoi sert-elle ?
00:59Au même moment, Elisabeth Borne, la ministre de l'Éducation nationale,
01:02promet elle la mise en place de nouveaux dispositifs pour mieux recueillir la parole des élèves.
01:06Sujet qui vous font déjà réagir.
01:09Au 3210, Françoise, par exemple, nous a laissé ce message.
01:12À quoi peut servir un contrôle, je pense, à Bétarame actuellement ?
01:16Où cet établissement a été prévenu un mois à l'avance.
01:19Contrôle financier, contrôle pédagogique, c'est bien joli.
01:22Pensez-vous que vous allez trouver des problèmes de logistique concernant les enfants ?
01:27Des contrôles convenus à l'avance ?
01:29Je me demande s'il y a une utilité à dépêcher des inspecteurs sur place.
01:33À quoi ça sert tout ça ?
01:36Intéressant, un contrôle.
01:38Ce qu'elle sous-entend, c'est que ça doit être inopiné.
01:41Vous pouvez nous appeler au 3210 pour parler de cela.
01:43Puisque j'ai le micro, je vais vous donner les thèmes que nous avons sélectionnés avec vos appels.
01:47Les cinq ans du confinement.
01:49C'est il y a cinq ans pile, le confinement.
01:51Est-ce qu'il a changé votre vie ?
01:53Quels sont vos souvenirs ?
01:55En quoi vos relations avec vos proches ont été modifiées avec votre famille ?
01:59Appelez-nous au 3210 pour vous souvenir.
02:02Et puis on parlera également avec des soignants.
02:04J'imagine que ça a changé l'hôpital.
02:06Nous parlerons également de François Bayrou.
02:08François Bayrou, on se pose la question, a-t-il tout simplement enterré les discussions, Céline Landreau,
02:13sur la réforme des retraites ?
02:15Puisqu'il a dit hier, le Premier ministre, qu'il n'était pas question de revenir sur les 62 ans.
02:19Alors si tout est joué d'avance, vous nous appelez au 3210.
02:22Oui, le Premier ministre qui semble avoir enterré le conclave qu'il avait lui-même initié,
02:26était simplement un bouclier anti-censure.
02:28Et maintenant, on demandera tout à l'heure à 12h50 à Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National,
02:33si la menace de censure du gouvernement Bayrou se précise.
02:37Après donc ces déclarations d'hier.
02:39Et puis dans 20 minutes, RTL Midi, votre vie.
02:42Astérix et Obélix iront au Portugal dans le prochain album des célèbres Gaulois.
02:49Laurent Marcic viendra vous expliquer tout ce qui nous attend en octobre prochain.
02:54La météo, c'est avec vous aujourd'hui, Louis Baudin.
02:56Bonjour Louis.
02:57Bonjour Céline, bonjour Eric.
02:58Et ça y est, ça se dégage.
02:59Et oui, enfin, le soleil devrait s'imposer quasiment partout cet après-midi.
03:02Et plus de précipitations.
03:04Merci Louis, les détails à la fin du journal.
03:09La dernière remontée est à 2009.
03:1130 ans après la dernière inspection, l'établissement Notre-Dame-de-Bétarame
03:16est contrôlé à partir d'aujourd'hui par le rectorat de Bordeaux.
03:19Bétarame au cœur de l'actualité judiciaire et politique depuis plus d'un mois.
03:23Et l'interpellation du Premier ministre François Bayrou à l'Assemblée.
03:26Bonjour Denis Grandjou.
03:28Bonjour.
03:29On vous retrouve Denis en direct de Bétarame.
03:31Cette visite, elle a été annoncée depuis des semaines.
03:33Alors qu'est-ce que les inspecteurs viennent chercher ?
03:36Oui, alors même si on ne connaît pas encore les méthodes précises des inspecteurs de l'Académie,
03:41on sait qu'ils vont collecter des informations et également des documents
03:45sur le plan financier, administratif et pédagogique.
03:49Alors il semble que plusieurs de ces documents aient déjà été envoyés à Bordeaux,
03:53à l'inspection de l'Académie, pour y être étudiés.
03:55En tous les cas, ici, la mission n'a pas encore débuté.
03:58Et on ne sait pas quand les inspecteurs arriveront dans ce bâtiment
04:02au Mur Blanc et au Volet Vert, au bord du Gave de Pau.
04:05Pour le moment, pas de mouvement.
04:07Il y a beaucoup plus de journalistes que de parents d'élèves et d'élèves.
04:09Il faut dire que les cours ne sont pas encore terminés.
04:12Et l'équipe d'inspection, que l'on attend toujours ici,
04:14pourra également procéder à des auditions de professeurs et d'élèves.
04:17Denis Granjou, Abed Taram.
04:18Pour RTL, alors que cette inspection débute,
04:20la ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, dévoilait de nouvelles mesures ce matin
04:25pour mieux recueillir la parole des écoliers, des collégiens et des lycéens, Hortense Crépin.
04:29Absolument, et pour ça, un questionnaire sera distribué à tous les élèves internes,
04:33à chaque trimestre, dans le public comme dans le privé.
04:35Même chose pour les élèves de retour d'un voyage scolaire de plusieurs jours.
04:39Ces questionnaires seront anonymes et en ligne.
04:41On ne connaît pas encore leur contenu précis.
04:43En cas d'alerte, des entretiens avec des professionnels de santé
04:46ou des psychologues pourront être organisés.
04:49Le dispositif va d'abord être testé dans quelques établissements dans les prochaines semaines,
04:53avant une généralisation voulue à la rentrée en septembre 2025.
04:57Hortense Crépin, spécialiste d'éducation d'RTL, merci.
05:00François Bayrou a tout simplement réveillé la colère de toute la gauche.
05:04Hier, le Premier ministre a écarté tout retour à l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
05:10Et forcément, cela interroge sur l'intérêt du conclave qu'il avait convoqué.
05:14Vous savez, cette série de réunions entre partenaires sociaux
05:17pour redessiner la réforme des retraites.
05:20À gauche, et notamment chez les socialistes, forcément,
05:22cette déclaration du chef du gouvernement hier passe mal.
05:25Anne Hidalgo, la maire de Paris, était sur RTL ce matin.
05:28Bien sûr que ce conclave a été fait, mis en place pour éviter la censure.
05:33Et notamment, obtenir du parti socialiste qu'il n'y ait pas de censure.
05:37Donc il se trompe, François Bayrou ?
05:39Il se trompe complètement.
05:40Et il tue un espoir qui est justement un espoir de revenir à de la discussion,
05:45du respect des organisations syndicales, du monde économique,
05:49des acteurs qui font la démocratie.
05:52Anne Hidalgo avec Thomas Soto ce matin sur RTL.
05:55Dans la foulée, c'est la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin,
05:58qui estime qu'il n'est pas réaliste, sans ses mots,
06:00de restaurer l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
06:03On demandera à Laurent Jacobelli, à 12h50, le porte-parole du RN,
06:08si cette déclaration peut décider.
06:10Justement, le RN a voté une prochaine censure du gouvernement Bayrou.
06:15Et puis on attend vos réactions, évidemment, au 30 décembre.
06:17Oui, on va en parler, bien évidemment.
06:19Est-ce que vous considérez que les choses sont jouées d'avance ?
06:21Parce qu'effectivement, s'il y a un conclave qui s'annonce,
06:24et si on a le sentiment que les choses sont jouées d'avance,
06:28ça tue un peu la magie de la concertation.
06:3030 de décembre, vous nous appelez.
06:32Il faut que nous parlions maintenant des débats qui s'annoncent houleux,
06:35car la loi de lutte contre le narcotrafic arrive là, tout bientôt, à l'Assemblée nationale.
06:40Adoptée par le Sénat à début février,
06:42elle prévoit notamment la création d'un parquet national anticriminalité organisé,
06:46c'est le PNACO.
06:47Voilà pour l'une des principales mesures, peut-être la plus consensuelle,
06:50parce que d'autres, comme la création d'un dossier coffre
06:53qui permettrait de stocker des informations recueillies pendant l'enquête,
06:56mais qui ne seraient pas transmises aux avocats des narcotrafiquants
06:59pendant la procédure judiciaire.
07:01Ou encore l'obligation pour les plateformes de messages récryptés
07:04de transmettre aux services de renseignement
07:06les conversations entre trafiquants sont, elles, bien plus contestées.
07:10Tout ça, on le sait, évidemment, pour lutter contre l'essor des trafics
07:13qui gangrènent le territoire.
07:15Bonjour Hervé Guillard.
07:17Hop là !
07:18Bonjour Hervé Guillard.
07:20Vous êtes le maire Place Publique de Saint-Brieuc,
07:23et ce matin, dans le Télégramme, le quotidien régional,
07:26vous disiez « Enfin ! »
07:28Vous l'attendiez, cette loi ?
07:30Oui, parce que nous, au quotidien, avec toutes les forces de l'ordre,
07:33évidemment, on lutte centimètre par centimètre
07:36pour ne pas perdre le terrain,
07:39mais en fin de compte, c'est un robinet qui est ouvert
07:42et qui coule à flot dans nos villes, partout,
07:45et je pense qu'à un moment donné, il faudrait quelqu'un
07:47pour essayer de fermer ce robinet.
07:49Nous, on essaye d'éponger, et vous voyez,
07:51cette image est assez claire,
07:53mettre en bout de chaîne des forces de l'ordre,
07:55ou même de la prévention,
07:57on fait ce qu'on peut, mais il n'empêche
07:59qu'il y a un flux constant, et qu'aujourd'hui,
08:01la loi ne nous permet pas d'agir sur ce flux.
08:03C'est ce que j'attendais.
08:05On évoquait en introduction
08:07certaines mesures qui sont décriées
08:09dans ce texte porté par Bruno Retailleau,
08:11le ministre de l'Intérieur.
08:13Est-ce que vous, vous prenez tout ?
08:16Non, je ne prends pas tout.
08:18Le rapport qui a été fait au Sénat,
08:20englobe un certain nombre de choses
08:22vraiment très intéressantes,
08:24surtout le parquet qui va permettre
08:26de donner plus de cohérence et de puissance
08:28pour agir contre ce phénomène d'argent.
08:30Après, dans la surveillance,
08:32dans tous les outils techniques
08:34qu'on va pouvoir donner à ceux
08:36qui vont faire leurs enquêtes,
08:38il faut toujours être précautionneux
08:40par rapport aux droits de la défense,
08:42toujours être précautionneux par rapport aux libertés.
08:44On est un pays de liberté.
08:46Sinon, on transige là-dessus, on ne sera pas bon.
08:48Il y a beaucoup de choses à faire dans ce projet de loi
08:50qui permet de lutter contre le trafic.
08:52Le blanchiment, c'est énorme, les efforts.
08:54Vous savez que moi, à Saint-Brieuc, j'ai des commerces
08:56qui s'ouvrent dans lesquels il n'y a personne
08:58et donc, au bout du bout, c'est simplement du blanchiment d'argent.
09:00Donc, on a besoin de lutter contre ça.
09:02Il y a des scories dans cette loi, c'est normal
09:04qu'on soit attentif aux libertés.
09:06Si vous le savez, qu'il y a du blanchiment dans des commerces
09:08chez vous, pourquoi c'est si difficile d'intervenir
09:10si vous en êtes sûr ?
09:12Parce que le maire n'a pas ce pouvoir-là,
09:14figurez-vous, et que le préfet non plus.
09:16Et donc, en fait, on est dans un pays de liberté
09:18dans lequel on est très attentif
09:20à donner des droits aux gens, mais il faut aussi
09:22vérifier la réalité de ce
09:24qu'ils font derrière. Et cette loi
09:26va permettre de vérifier
09:28qu'il y a bien des donateurs d'argent qui soient légaux,
09:30qu'il y a bien une activité autorisée
09:32et si moi, je le sais, il faut m'autoriser
09:34à le fermer. Si je sais qu'il y a quelque chose,
09:36il faut m'autoriser à le fermer. Fermeture administrative.
09:38La loi, aujourd'hui, ne le permet pas.
09:40Pardon pour la banalité de la question, mais
09:42on s'attendait davantage à des réactions, je ne sais pas,
09:44dans les bouches du Rhône, et de
09:46voir des élus bretons qui saluent
09:48l'arrivée de cette loi. C'est toujours intéressant.
09:50La Bretagne est gangrénée
09:52comme tous les territoires.
09:54C'est surtout qu'on est très attentif à notre
09:56qualité de vie. Et peut-être, justement,
09:58pour ne pas vous démentir, mais comme nous, on n'en est peut-être
10:00pas encore à ce niveau-là,
10:02on veut tout faire pour empêcher que ça se
10:04répartisse partout, et on sait bien
10:06qu'il faut fermer ce robinet.
10:08Avant d'être un problème de santé publique, c'est un problème
10:10d'argent mondial. Voilà. On est
10:12face à une économie mondialisée,
10:14avec des entrées dans des ports, les phénomènes de
10:16doigts, de bancaires, et ainsi de suite, et on n'a pas
10:18d'outils européens et pas d'outils français.
10:20C'était ça qui appelle ma réaction
10:22surtout, en fait.
10:23Merci beaucoup, Hervé Guillard,
10:25maire Place Publique de Saint-Brieuc.
10:27Merci d'avoir réagi dans RTL Midi.
10:29Les auditeurs ont la parole.
10:30RTL, pour tout comprendre
10:32de l'actualité.
10:34Ça y est, le sort de l'Ukraine est
10:36entre leurs mains. Donald Trump fait savoir
10:38qu'il parlera avec Vladimir Poutine
10:40demain. Leur première conversation directe
10:42depuis la proposition de cesser le feu négocié
10:44avec Kiev est proposée
10:46à Moscou. Bonjour, Bénédicte Tassar. Bonjour.
10:48Chef du service international d'RTL.
10:50Le président américain
10:52qui évoque des partages
10:54à venir et qui prépare donc
10:56les esprits à un découpage du territoire.
10:58Oui, une annonce de Donald Trump qui
11:00rentrait de week-end dans Air Force One.
11:04Nous allons parler de territoire,
11:06de central énergétique. Beaucoup de choses
11:08ont déjà été largement discutées
11:10par les deux camps. Nous discutons de cela,
11:12de partager certains actifs.
11:16Trump ne pousse donc pas pour que l'Ukraine retrouve
11:18la souveraineté dans son territoire, ce qui est
11:20une exigence ukrainienne, bien sûr,
11:22mais aussi européenne. Et il partage
11:24déjà l'Ukraine. Mike Walsh,
11:26le conseiller à la sécurité de Trump,
11:28va plus loin sur les télés américaines.
11:30Allons-nous chasser chaque Russe
11:32de chaque parcelle du sol ukrainien,
11:34y compris la Crimée?
11:36Est-ce réaliste, demande-t-il?
11:38Les Européens sont plus fermes vis-à-vis du Kremlin.
11:40Les Russes ne veulent pas vraiment la paix,
11:42explique la chef de la diplomatie européenne
11:44Kaya Kalas. Alors, pour pousser
11:46la Russie à céder sur certains
11:48points, les ministres européens
11:50des Affaires étrangères sont en ce moment
11:52à Bruxelles pour annoncer
11:54deux mesures de soutien à l'Ukraine,
11:56mesures détaillées par le ministre français Jean-Noël Barraud.
11:58D'une part, un soutien financier
12:00de 4,5 milliards
12:02d'euros qui, au mois de mars,
12:04vont parvenir aux Ukrainiens,
12:06et d'autre part, la reconduction des sanctions
12:08qui visent 2 400 Russes
12:10de manière à alourdir le coût
12:12pour la Russie de sa guerre d'agression.
12:14Mais ce matin, la Russie répète bien
12:16qu'elle entend conserver les territoires
12:18conquis depuis le début.
12:20Bénédicte Tassar, chef du service international
12:22d'RTL, merci. Donald Trump qui a
12:24annoncé, vous le savez, son intention de
12:26quitter l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé,
12:28cette agence des Nations Unies,
12:30eh bien, l'OMS prévient aujourd'hui que
12:32si elle ne trouve pas de fonds alternatifs,
12:34elle devra fermer d'ici juin
12:3680% des services de soins
12:38essentiels qu'elle soutient aujourd'hui en Afghanistan.
12:40Restez avec nous les amis,
12:42dans un instant, il y a des régions en France
12:44où un artisan sur deux
12:46se demande s'il ne va pas
12:48tout simplement cesser son activité.
12:50A tout de suite.