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Entre 1988 et 2018, un homme agresse sexuellement des femmes, toujours dans le même territoire géographique, entre la France et la Belgique, autour de la rivière Sambre. Surnommé le "Violeur de la Sambre", sa traque par les enquêteurs est très complexe. Au début des investigations, les policiers ne font pas le lien entre les différentes agressions. Du côté de la justice, l'accumulation des dossiers et la lenteur des procédures ralentissent la progression de l'affaire. Réalisée par Jean-Xavier de Lestrade, "Sambre" revient sur une longue affaire qui a mis l'accent dans la société sur les violences faites aux femmes.

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Transcription
00:00Il y a quelqu'un qui m'a attrapé par le cou, ensuite il m'a allongé sur le sol.
00:13Il avait aussi un couteau.
00:15Il parlait d'un accent du nord, un accent de chez nous.
00:18Je préférais être morte qu'avoir dû faire ça.
00:22Vous voulez déposer plainte ?
00:24Vous êtes sérieux là ?
00:26Je pense qu'il y en a d'autres.
00:29Beaucoup d'autres.
00:31Nous avons potentiellement un violeur en série.
00:33On sait qu'il agit toujours dans le même créneau horaire et sur la même route.
00:37En gros, le long de la sambre.
00:39Je pencherais plutôt pour un marginal ou un asocial.
00:42Ces types repèrent une femme sans défense sur le bord de la route, et paf.
00:46Et paf.
00:48Il faut savoir que malheureusement, des viols il y en a partout.
00:51Et ça ne veut pas dire forcément que c'est le même individu à chaque fois.
00:55Si c'était un type tout à fait normal.
00:58Peut-être un père de famille.
01:00Un type passe-partout.
01:02Il n'y a rien dans votre enquête. Il n'y a pas une piste.
01:05C'est qui ce mec, putain ?
01:07Tu les vois, ces femmes ?
01:08Moi aussi, je peux trouver juste la rue où habite ce fumier.
01:11Qu'est-ce que ce gros porc a fait de moi ?
01:16On a un putain de prédateur sexuel.
01:18Mais tout le monde s'en fout.
01:19Mais vous croyez quoi ?
01:20Que je vais attendre les bras ballants en attendant qu'une autre femme se fasse gueuler ?
01:23Il pourrait habiter en face de chez nous. Il ne nous saurait rien.
01:26Il va finir par baisser sa garde un jour ou l'autre.
01:28Et là, on sera là pour le cueillir.

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