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Ruth Bader Ginsburg est la seconde femme nommée à la Cour suprême des Etats-Unis, mais elle est certainement la première femme de loi à être devenue une icône de la pop culture. Son parcours, remarquable, fut semé d'embûches. A l'université de droit de Harvard, elle était une des neuf femmes dans une classe de cent étudiants. Le doyen lui avait même demandé en quoi elle méritait cette place normalement réservée à un homme. Cette question sexiste l'a motivée un peu plus dans son combat féministe. Sa lutte a commencé pendant les années 1960, quand la communauté noire se battait également pour ses droits civiques...
Transcription
00:00Je ne réclame aucune faveur pour les femmes.
00:04Tout ce que je demande à nos frères, c'est qu'ils ôtent leurs pieds de notre nuque.
00:20C'est fou de voir une autogénère devenir une telle icône.
00:24Je peux avoir un autographe ?
00:26J'ai 84 ans et tout le monde veut se prendre en photo avec moi.
00:30Notorious RBG.
00:32Quand on y pense, personne ne se rapproche plus d'une super-héroïne qu'elle.
00:37Bruce Baber Ginsburg a littéralement changé la vie des femmes américaines.
00:43Je suis devenue avocate à une époque où la majorité de la profession refusait les femmes.
00:48Il y avait des milliers de lois qui établissaient une discrimination selon le genre.
00:53Elles marchaient sur les traces de la bataille pour l'égalité raciale.
00:56Elles voulaient faire appliquer cette clause à la protection des femmes de la même façon.
01:00Hommes et femmes sont des êtres d'égale dignité et devraient être égaux devant la loi.
01:05Elle a décrit pour les juges masculins la réalité quotidienne de ces citoyens de seconde zone qu'étaient les femmes.
01:10Le fait est que la discrimination pénalise presque inévitablement les femmes.
01:15Je me voyais comme une institutrice de maternelle à cette époque.
01:18Les juges ne croyaient pas en l'existence d'une discrimination selon le sexe.
01:23Elles centralisent un certain pouvoir à la cour et à l'extérieur.
01:27Chaque fois qu'elle écrivait une opinion dissidente, Internet explosait.
01:30J'ai trouvé quelques slogans, mais celui qui revenait, c'était « Don't roof, il y a roof ».
01:37Je ne serais pas dans cette salle aujourd'hui sans les immenses efforts d'hommes et de femmes
01:42qui ont su entretenir les rêves d'égalité citoyenne.
01:53Il paraît qu'elle fait 20 pompes trois fois par semaine.
01:57Nous, on n'en ferait même pas une, on n'arrive même pas à s'asseoir par terre.
02:02C'est vrai.

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