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00:00L'affiche de la honte de la France Insoumise montrant le visage de Cyril Hanouna avec des traits caricaturaux sur un fond noir et blanc, un visage déformé par la colère,
00:07une affiche au caractère antisémite, visuel supprimé du comte de la France Insoumise et remplacé par un autre.
00:13Le parti de la France Insoumise est-il toujours dans le champ républicain ?
00:17Écoutez, Cyril Hanouna, c'était hier dans l'émission, on marche sur la tête.
00:21Je ne vois pas ce que j'ai à faire sur cette affiche.
00:24Oui, parce qu'ils estiment que vous êtes un relais de l'extrême-droite.
00:28C'est parce que vous êtes juif, Cyril. Vous vous retrouvez sur cette affiche parce que vous êtes juif.
00:32Aujourd'hui, on va se poser la question de la France Insoumise et de qui aujourd'hui peut aller voter pour la France Insoumise.
00:40C'est la question qu'on se pose aussi.
00:42Jean-Luc Mélenchon était ce matin sur France Inter, il a réagi.
00:45Moi, ce que je dis à mes camarades, vérifiez. Il va falloir vérifier tout le temps la religion des gens qui ont caricature.
00:51Et surtout que nous n'avons pas le droit de ces caricatures.
00:54Parce que des caricatures sur M. Hanouna, il y en a qui sont mille fois pires dans le journal Charlie.
00:59Mais eux ne sont pas la cible des réseaux d'extrême-droite.
01:02Nous ne sommes pas antisémites.
01:04Et le fait que vous relayiez la propagande des réseaux d'extrême-droite parce que c'est eux qui ont commencé,
01:09leur rend un service dont je suis certain d'ailleurs que vous ne vous rendez pas compte de l'intensité.
01:14Ils sont heureux là, ils pavoisent parce qu'ils obstiennent qu'une fois de plus nous soyons mis en cause.
01:19Et quand eux ont fait un site Facebook dans lequel il y avait des députés du RN et des dirigeants
01:25qui, à longueur de journée, mettaient des insultes racistes et des insultes antisémites...
01:29– On en a parlé Jean-Luc Mélenchon, c'était une erreur ou pas ?
01:32– Alors par pitié, lâchez-nous.
01:34Occupez-vous de ce qu'on raconte vraiment, de ce qu'on dit vraiment, de ce qu'on propose.
01:38Dites-nous vous vous trompez, mais arrêtez avec ce cirque des antisémites,
01:42et puis les caricatures, le nez trop long, les cheveux sont trop courts, enfin tout ça n'a aucun sens.
01:48Nous n'avons rien à voir avec le racisme, et le 22 mars d'ailleurs, aux manifestes contre le racisme, ils viendront j'espère.
01:54– Merci Jean-Luc Mélenchon.
01:56– Je ne sais pas qui applaudit dans le studio...
01:59– L'émission était en public, donc ce sont les auditeurs de France Inter qui étaient en train d'applaudir.
02:04– C'est absolument formidable, d'autant que là, comme toujours, ils dévient le dossier,
02:10c'est-à-dire que vous mettez le visage de Cyril Hanouna et de votre serviteur
02:17pour servir ou illustrer une manifestation contre l'extrême droite.
02:22Et en plus, effectivement, la caricature est antisémite en ce qui concerne Cyril Hanouna.
02:26Mais vous imaginez si le Rassemblement National proposait une manifestation dans Paris ces prochaines semaines,
02:31et prenait, je ne sais pas, Léa Salamé, par exemple, pour illustrer cette manifestation sur un thème que je ne connais pas.
02:40Mais ce serait bien évidemment une révolution dans l'espace médiatique.
02:46Ce matin, François Hollande était précisément sur une chaîne France Info, je crois.
02:50Personne ne lui a posé la question là-dessus.
02:52Pourquoi on ne lui pose pas la question sur un thème aussi important ?
02:55Parce que c'est mettre en difficulté peut-être la France Insoumise,
02:58et c'est aussi, disons-le, parce que nous appartenons, Cyril et moi, à Europe 1,
03:03et qu'à l'heure d'appartenir dans ce groupe, pour certains, ça empêche un minimum de solidarité de nos confrères.
03:12Et la question, donc, n'a pas été posée.
03:15Écoutons également Marine Le Pen, qui était l'invité de Sonia Mabrouk, je le rappelle.
03:19C'était ce matin sur CNews et Europe 1, toujours sur ce sujet des affiches de la France Insoumise.
03:24Elle a été scandalisée, je pense, comme l'ensemble des Français.
03:27Et derrière, il y a une deuxième question, c'est d'où provient l'impunité de l'extrême gauche,
03:32qui en réalité peut tout se permettre.
03:35Ils se permettent de dire des horreurs, ils se permettent de pointer du doigt nos compatriotes
03:42qui soutiennent Israël, ils se permettent des photos qui sont évidemment des références aux caricatures antisémites.
03:51Et puis enfin, Gérard Larcher, président du Sénat, il était ce matin sur RTL.
03:55Je les trouve insupportables, intolérables.
03:58Est-ce qu'elle est faite ?
03:59Pardonnez-moi, je l'ai déjà dit, parfois d'une manière un peu brutale, je ne sais pas si vous vous souvenez.
04:04Je pense que tous ces rappels-là démontrent que la présence aussi de l'antisémitisme est parfois portée.
04:14C'est le sens de mon combat avec la présidente de l'Assemblée Nationale.
04:17Et les filles sont un parti antisémite aujourd'hui ?
04:19Écoutez, en tous les cas, il y en a parfois des formes d'expression.
04:22Et les filles sont encore dans le champ républicain ?
04:24J'en doute souvent.
04:26Vous en doutez ?
04:27Oui, mais je l'ai déjà dit, ce ne fait que répéter.
04:30Et 12h08, on marque une pause.
04:32Christophe Bordet est là.
04:33C'est l'homme à l'écharpe dans cette grande maison d'Europe.
04:37Il vient chaque jeudi pour un coup de gueule.
04:39Très cher, vous ne pouvez pas vous la payer.
04:40Elle vient de Londres.
04:41Vous êtes désagréable.
04:45Monsieur Bordet, de Bordet.
04:47Revenu de son château.
04:48Avec son château.
04:49La semaine dernière, il était dans son château.
04:51Ça résonnait même, on l'entendait.
04:52Exactement.
04:53Il m'a envoyé d'ailleurs une petite photo où on était sur son tracteur.
04:57Oui, alors là, ce n'était pas le châtelain quand même.
05:00Vous êtes resté combien de temps dans votre château la semaine dernière ?
05:02Cinq jours.
05:03Qu'est-ce qu'on vous a dit d'intéressant quand vous êtes plongé comme ça dans la France dite profonde ?
05:08Les gens ne parlaient que d'une chose.
05:09Ils avaient l'impression qu'on allait leur faire les poches pour financer l'armement de la France.
05:14Voilà.
05:15Il n'y avait que ça.
05:16De toute façon, on leur fait les poches, quel que soit le motif.
05:19Oui, les gens n'ont pas lancé l'armement.
05:21Le principe de tous les gouvernants depuis des années, c'est qu'on leur fait les poches.
05:28Voilà.
05:29Il faisait beau ?
05:30Oh, magnifique !
05:31Vous ne voyez pas mes couleurs ?
05:32Non.
05:33Non, pas d'accord.
05:34Je trouve que vous avez plongé…
05:35C'est un peu rougé.
05:36Ah bon ?
05:37Au contraire.
05:4012h09, à tout de suite avec Christophe Bordet.
05:42Christophe Bordet, oui, dans un instant.
05:43Avec Pascal Frausse sur Europe 1, à tout de suite.