Vincent Hervouët, éditorialiste en politique étrangère, revient sur la détention de Boualem Sansal en Algérie. «À l’évidence, Boualem Sansal est tout seul», selon lui.
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00:00Il y a un appel à l'ONU parce qu'à Paris, il ne se passe pas grand-chose, on peut bien croire qu'il y a une diplomatie secrète.
00:05On regarde aussi le sablier, puisque le Premier ministre a parlé de 4 à 6 semaines avant de dénoncer les accords de 68,
00:11on doit en être à 3 à 5 semaines maintenant.
00:14Mais à l'évidence, Boilem Sansal est tout seul, sa compagne est soumise à un chantage permanent,
00:24un chantage aux visites, c'est-à-dire qu'il n'a plus de visite, il est vraiment dans les oubliettes.
00:27Il semblerait qu'il soit à l'hôpital Mustapha, que son moral soit atteint.
00:34Il n'y a pas de grève de la faim, mais il va vraiment mal, c'est un homme de plus de 80 ans qui est malade, comme chacun le sait.
00:40Et ça fait maintenant 4 mois, c'est invraisemblable, invraisemblable.