Avec « Backstage » (diffusés sur Canal+ Docs et disponibles sur MyCanal), Géraldine Maillet consacre une série documentaire,, de neuf épisodes d’environ quinze minutes chaque consacrés aux fameuses fashions weeks.
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00:00Ce qu'on demande maintenant à un designer, c'est d'avoir une vision de la marque.
00:06C'est pour ça qu'on a eu des Virgil Abloh à la tête de Vuitton ou même des Pharrell
00:10Williams qui est chanteur à la tête de Vuitton.
00:12On peut prendre des exemples, Jacquemus, on va dire que c'est un génie du marketing,
00:17de ce qu'il est capable de faire via les réseaux, etc.
00:20Et puis, il a une vraie vision pour sa marque et il y a d'autres designers qui vont avoir
00:24une vision beaucoup plus technique, qui est plus en profondeur du vêtement.
00:29Adeline Alaïa, c'est magnifique, c'est pas un Instagram, un Cristobal Balensega, je
00:34ne sais pas s'il aurait réussi aujourd'hui.
00:35C'est ça que j'aime, mais je ne suis pas du tout démago dans le truc à dire qu'il
00:40y a des designers qui connaissent et des designers qui ne connaissent rien.
00:42C'est faux.
00:43C'est juste qu'ils ont des compétences différentes.
00:51Aujourd'hui, plus que jamais, il y a une telle offre, tellement de marques, tellement
00:56de produits, du très haut comme du très bas.
00:59On est un peu en overdose, on est un peu écœuré.
01:01Et puis, tout se mélange.
01:02Et puis, on n'a plus rien à créer aussi, c'est ça le problème.
01:06Je n'aime pas les gens qui disent que tout a été fait, mais en fait, si, tout a été
01:09fait.
01:10On a vu, voilà, on a tout fait, en tout cas dans la mode, rien ne pourrait choquer.
01:15Quentin, s'il a fait défiler des tubs avec un trou comme ça, c'était des sexes masculins.
01:22Mais c'est génial, tu vois, je trouvais ça cool.
01:25Il a fait même défiler des humains, des femmes qui défilaient et en fait, porter
01:29des habits, porter des gens.
01:31Les gens vont s'en lasser.
01:33Moi, personnellement, qui suis évidemment férue de mode et effrayante de découvrir
01:41aussi ce que font mes grands frères, les grandes maisons, je n'éprouve plus rien.
01:47Je me retrouve entourée de touristes qui sont là pour acheter des casquettes ou pour
01:51acheter une banane.
01:53Et je n'ai pas ma place dans ces endroits.
01:55Et j'essaye toujours encore à Paris, malheureusement, et ça se trouve de moins en moins, de trouver
02:00des boutiques un petit peu plus artisanales, avec une vie, avec un cœur, avec une émotion.